
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Social
De nombreux appels à l’action après la présentation du projet de loi
9 mai 2003
En France, les syndicats sont unanimes dans leur rejet du projet de réforme des retraites présenté mercredi matin par François Fillon et défendu par Jean-Pierre Raffarin dans la soirée lors d’une intervention télévisée. Pour les organisations syndicales, un tel projet - présenté par le Premier ministre comme un « effort partagé » pour sauver le système de retraite par répartition - ne ferait en réalité qu’accroître les inégalités. Pour les syndicats, face au conservatisme affiché par le gouvernement, la mobilisation devrait être forte mardi prochain.
Au lieu d’assouplir son avant-projet de loi de réforme des retraites mercredi en Conseil des ministres, François Fillon a précisé son texte en le durcissant. Non intégration des primes des fonctionnaires dans le calcul de leurs pensions, prise en compte des trois dernières années au lieu des six derniers mois... De nouvelles sollicitations qui ne manqueront pas de faire grossir les rangs des manifestants le 13 mai.
Reste à savoir si les quelques contreparties que pourrait accorder le gouvernement au lendemain de la grande manifestation suffiront à calmer les esprits. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a estimé que le gouvernement « aurait tort de considérer (...) qu’il est à l’abri d’une contestation sociale de grande ampleur à propos de l’avenir des retraites », dans une interview au "Monde" daté d’hier (voir encadré) . Force Ouvrière appelle d’ores et déjà à la grève générale reconductible. Sans aller jusque là Bernard Thibault a indiqué que le nombre d’arrêts de travail déposé pour le 13 mais était « sans égal depuis des années ». La CGT prévoit « plus de 115 manifestations » dans toute la France.
Pour la CFDT, le « compte n’y est toujours pas » (voir encadré) . Et l’organisation appelle donc à une grande « démonstration de force le 13 mai ». François Fillon n’a pas en effet répondu aux principales attentes de l’organisation syndicale : une retraite équivalente à 100% du SMIC pour les salariés ayant fait une "carrière" au SMIC, la possibilité de partir à la retraite à 58 ans non seulement pour ceux qui ont commencé à travailler à 14 ou 15 ans mais aussi à partir de 16 et 17 ans et l’intégration des primes dans le calcul des pensions des fonctionnaires. Trois syndicats, la CGT, l’UNSA et la FSU réfléchissent déjà à une nouvelle manifestation nationale le 25 mai (voir encadré) .
Mardi prochain, les transports en commun, aériens, terrestres et ferroviaires, connaîtront de fortes perturbations. Le réseau de la RATP risque la paralysie tandis qu’à la SNCF, l’ensemble des syndicats a appelé à la grève à partir du lundi 20 heures jusqu’au mercredi 8 heures. Ils se gardent d’ailleurs la possibilité de reconduire le mouvement les jours suivants.
Dans les régions aussi, la majorité des transports en commun devrait être concernée dans les grandes et moyennes villes. Dans l’aérien, cinq syndicats de personnel de l’aviation civile et dix d’Air France appellent à la grève, de même que les contrôleurs aériens après l’appel à la grève du premier syndicat du secteur, le SNCTA. De fortes perturbations sont donc à redouter.
Les cinq syndicats des industries électriques et gazières, notamment d’EDF et de GDF, ont appelé mercredi à se joindre à la journée d’actions du 13 mai sur les retraites, dans un communiqué.
Appel commun de la C.G.T., de l’U.N.S.A. et de la F.S.U. pour les 13 et 25 mai |
Dans un communiqué commun diffusé à la presse, la CGT, l’UNSA, la FSU annoncent qu’elles se sont rencontrées le mercredi « pour examiner le principe et les conditions de préparation d’une manifestation nationale pour une réforme consolidant et garantissant l’avenir de nos régimes de retraite.
Le succès qui s’annonce de la journée unitaire d’actions, de manifestations et de grèves du 13 mai est une étape dans le processus de mobilisation qui doit se poursuivre et s’élargir. Une grande manifestation nationale à Paris le dimanche 25 mai, 3 jours avant que le gouvernement n’arrête son projet de loi sur la réforme des retraites, sera un nouveau moyen pour les salariés du public et du privé, les retraités et de là pour les citoyens de peser pour modifier des choix gouvernementaux inacceptables. La CGT, l’UNSA et la FSU souhaitent l’élargissement de l’initiative à toutes les organisations syndicales. Elles appellent leurs responsables à tous les niveaux, à se rencontrer, pour élargir la mobilisation et préparer ce nouveau rendez-vous ». |
La C.G.T. : un projet inacceptable |
---|
Même si « l’on ne décrète pas la grève générale », le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, estime à propos de la réforme des retraites que le gouvernement « doit bien mesurer les conséquences d’un passage en force sur un tel sujet ». La CGT qualifie pour sa part de « mensongère » mercredi soir la communication gouvernementale sur le sujet.
Dans un entretien au "Monde" daté de jeudi, le secrétaire général de la CGT affirme que « le gouvernement sous-estime largement l’ampleur du désaccord entre les attentes des salariés et la philosophie de sa réforme. Les participations au 1er mai et le nombre d’arrêts de travail déjà annoncés pour le 13, sans égal depuis des années, devraient le faire réfléchir ». « Le gouvernement aurait tort de considérer qu’au motif qu’il n’est pas menacé politiquement dans les institutions, il est à l’abri d’une contestation sociale de grande ampleur à propos de l’avenir de nos retraites », ajoute-t-il. Le secrétaire général de la CGT propose de renégocier le projet de réforme des retraites : « Si le principe d’une négociation est accepté, en trois ou quatre mois, les discussions peuvent aboutir à une autre réforme. Il n’y a pas d’impératif de calendrier établi par le gouvernement, hormis les échéances que celui-ci s’est fixé ». Dans un communiqué diffusé mercredi soir, la CGT estime que l’avant-projet gouvernemental « est sur l’essentiel inacceptable ». Car « loin de "sécuriser et de pérenniser le système" ces choix fragilisent nos régimes solidaires de retraites, accentuent les inégalités et ouvrent la voie à des formes dangereuses de capitalisation. La communication gouvernementale est non seulement ambiguë, elle est sur plusieurs points mensongères ». |
La C.F.D.T. : « le compte n’y est toujours pas ! » |
Dans un communiqué diffusé mercredi, la CFDT donne sa position sur le projet de loi sur les retraites présenté en Conseil des ministres.
« Le projet de loi sur les retraites présenté au Conseil des ministres confirme les premières appréciations de la CFDT sur ses principes généraux de la réforme. Plusieurs préoccupations de la CFDT sont inscrites dans la loi qui ne remet aucunement en cause notre système par répartition. C’est un objectif essentiel pour la CFDT qui s’en félicite. Par contre, le compte n’y est toujours pas sur plusieurs priorités de la CFDT. Le gouvernement doit relever son chiffrage inacceptable de retraite minimum à 7 % du SMIC. Proposer les possibilités de départ pour ceux qui ont commencé à travailler à 14/15 ans est un premier pas insuffisant. Sur ces deux points, la CFDT exige que le gouvernement présente un calendrier de mise en œuvre plus ambitieux. De même, la CFDT ne se contentera pas, pour les fonctionnaires, d’un système facultatif de prise en compte des primes. Elle demande la création d’un régime de retraite complémentaire obligatoire avec cotisations employeur-salarié. La décôte mise en place pour les fonctionnaires est trop lourde et il n’y a aucune raison d’attendre 2008 pour diminuer celle du privé. Pour financer la réforme, le gouvernement fait le pari de l’emploi, pari que la CFDT soutient. Sa réussite engage la responsabilité de tous les partenaires sociaux, en particulier celle du patronat. Par contre, le gouvernement s’enferme pour l’avenir dans une position rigide et dogmatique, en excluant toute hausse de prélèvement. Pour la CFDT, le projet de loi doit donc être fortement amélioré. Elle appelle donc tous les salariés du public et du privé à faire de la mobilisation du 13 mai une grande démonstration de force. Le Premier ministre dit vouloir écouter les syndicats, la CFDT veut maintenant être entendue. La réforme des retraites est en effet une nécessité ». |
FO appelle à l’action le 13 mai |
---|
Dans un communiqué diffusé mercredi, FO conteste les arguments du gouvernement et appelle à manifester mardi prochain.
Les manifestations du 1er mai ont démontré l’intérêt que portent les salariés au problème des retraites au-delà du caractère international, et de l’attachement à la liberté syndicale et aux libertés démocratiques dans le monde. La participation des travailleurs aux défilés et manifestations augure de l’importance de la journée d’action et de grève du 13 mai. Faisant face à une propagande sans précédent du gouvernement pour conditionner l’opinion publique, la CGT-FO conteste les affirmations du Premier ministre. Non, le nombre d’actifs n’a pas diminué depuis 1960, c’est le nombre de retraités qui augmente. Non, les propositions de François Fillon ne sont pas basées sur un effort partagé, la réaffectation des richesses et le prélèvement éventuel sur les résultats des entreprises ayant été délibérément écartés. Non, les régimes ne seront pas sécurisés, les calculs ayant été conditionnés à la baisse de cinq points de chômage en 2006, malgré l’ouverture de l’Europe à 25 pays et les délocalisations. Non, il n’y aura pas plus de liberté, travailler au-delà de 60 ans étant soumis à la discrétion des entreprises et les plans sociaux succédant aux plans sociaux. Non, il n’y aura pas de solidarité pour les plus modestes, les propositions énoncées par François Fillon tendent à 75% du SMIC, les retraités actuels bénéficiant de 83% du SMIC. Cette réforme, où plutôt cette contre réforme, ne règle temporairement que les problèmes budgétaires. Le budget de l’État et le budget social ne faisant aux yeux de Bruxelles qu’une unité. Dans ces conditions, déclare Marc Blondel, secrétaire général de la CGT-FO, il y a lieu de contraindre le gouvernement à revoir sa copie et le 13 mai doit être l’occasion de répondre à l’agression dont font l’objet les retraités et futurs retraités ». |
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)