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COMESA
Une initiative de l’organisation régionale
13 octobre 2003
Dans un effort visant à mettre les agriculteurs africains à l’abri de la concurrence déloyale, des experts représentant les 20 pays membres de la COMESA ont initié ce week-end, à Nairobi, des négociations sur l’application d’un Tarif extérieur commun (TEC).
Les participants, représentant pour l’essentiel des départements chargés du commerce extérieur et de l’intégration régionale dans les divers pays membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), travaillent à la confection d’une liste de produits qui seront appelés à bénéficier d’un traitement spécial et différencié aux termes du nouveau TEC, rapporte une dépêche de l’Agence Panafricaine de Presse (PANAPRESS)
Ces discussions considérées comme le premier pas dans les efforts consentis par ce bloc économique, afin de consolider les échanges régionaux et de bloquer le déversement de produits bon marché en Afrique, interviennent au lendemain de l’échec des pourparlers de l’Organisation mondiale du commerce, qui se sont tenus, il y a un mois, dans la ville mexicaine de Cancun.
Un tarif « assez élevé »
Cet échec des négociations commerciales est notamment dû aux obstacles auxquels les produits originaires du continent africain et destinés à l’exportation sont confrontés, du fait de la concurrence déloyale que représentent les importantes subventions agricoles accordées sur certains produits par les pays du Nord à leurs agriculteurs, ainsi que l’augmentation des tarifs douaniers.
Les États membres de la COMESA ont soumis une liste de produits agricoles qu’ils souhaiteraient voir protégés par un tarif commun présentement à l’étude. Geoffrey Osoro, du département de l’Intégration régionale au ministère kenyan du Commerce et de l’Industrie, a affirmé à la PANA que la décision de finaliser le Tarif extérieur commun pourrait interdire le libre accès des produits agricoles de l’Occident au continent africain. « Si le TEC, relatif au thé à Djibouti par exemple, est trop élevé pendant que celui du Kenya est faible, cette situation représenterait un avantage pour un importateur qui souhaiterait vendre son thé en Afrique. Le tarif douanier devrait être assez élevé pour dissuader les pays tiers de pénétrer nos marchés dans le but d’y distribuer leurs produits en faisant des profits », a expliqué M. Osoro.
Le sucre concerné
Les produits tels que le sucre, le maïs, le thé, le café et toutes les autres exportations majeures des États membres de la COMESA seraient éligibles au traitement spécial. « Nous devons protéger nos agriculteurs de la concurrence déloyale, et le tarif devrait être aussi élevé que possible. Les différents pays ont soumis des listes de produits à harmoniser et ils devront s’entendre sur un tarif douanier unique », a affirmé M. Osoro.
Cependant, il convient d’accorder une attention toute particulière aux pays dont les économies sont plus faibles et qui n’ont soumis qu’un seul produit à protéger. Il n’a pas encore été déterminé quel genre d’attention particulière il conviendrait de leur accorder.
Les importations d’un pays de la COMESA à partir d’un autre membre ne supportent par de droit de douane, mais l’importateur est assujetti à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) telle que définie par le pays d’entrée ainsi qu’aux redevances portuaires. Les importations faites à partir de pays tiers sont assujetties à une taxe à l’importation de 25%, un taxe suspendue de 75% comme au Kenya et une TVA de 16%. Les pays qui n’observent pas les textes s’exposeront à des sanctions pour violation du traité de la COMESA.
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