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3 septembre 2007
Le point de vue d’Henry Sterdyniak, professeur associé à l’université de Paris IX-Dauphine, membre de l’Observatoire français des conjonctures économiques.
« La TVA "sociale" a deux inconvénients. Le premier : contrairement à ce que dit son nom, elle ne porte pas sur l’ensemble de la valeur ajoutée puisqu’elle ne taxe pas le capital et concerne uniquement le travail. Donc si on augmente les points de TVA à la place des points de cotisations employeurs, on reste dans une problématique où on fait payer le travail et pas le capital. Le deuxième inconvénient : si on ajoute cinq points de TVA, cela augmente de 5% le prix des produits importés, entraînant une baisse de 5% des prix des produits français. La mesure améliorerait la compétitivité de l’économie française puisqu’on pourrait vendre moins cher à l’exportation et faire des gains sur notre marché car les prix étrangers seraient plus chers. Pour les défenseurs de cette TVA, c’est l’idée géniale : même si la BCE (Banque centrale européenne) ne baisse pas le cours de l’euro, cela permet de dévaluer de manière cachée. Problème : la conséquence sera une hausse des prix en France. Du jour au lendemain, tous les produits importés (fuel, etc.) augmenteront de 5%.
Théoriquement, les prix des produits français ne bougeraient pas. Mais cela suppose que les entreprises françaises répercutent bien la baisse des cotisations et, malheureusement, ce n’est pas du tout certain. La mesure est donc risquée dans une situation où il y a déjà des tensions inflationnistes qui se profilent avec l’augmentation des prix des matières premières et des produits agricoles. C’est un pari dangereux. La première année, on pourrait constater une inflation de 1,2 ou 1,4%. Face à cette poussée des prix, deux stratégies sont possibles. La première est de bloquer les salaires et les prestations. On dit aux travailleurs, aux retraités, aux familles d’accepter une baisse du pouvoir d’achat de 1,3% qui fournira des gains de productivité aux entreprises françaises. Cela suppose de supprimer les indexations. En d’autres termes, le SMIC n’augmenterait plus avec les prix. L’autre stratégie consiste à laisser jouer les indexations. Mais au bout de 2 ou 3 ans, les gains de compétitivité liés à la baisse des prix français auront été perdus, rattrapés par le surplus d’inflation. En résumé, la TVA sociale ne fonctionne qu’à la condition que tout le monde accepte une baisse du pouvoir d’achat. »
Entretien réalisé par Xavier Lalu
Source : L’Humanité
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