
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Nouveau chantage à la délocalisation
26 août 2004
Aller travailler dans un autre pays ou être licenciés, voilà ce qui est proposé aux salariés de l’usine Absaar après le déménagement de leur atelier pendant les congés annuels. Le chantage à la délocalisation pour remettre en cause les droits sociaux devient une habitude, conséquence de la politique ultra-libérale menée dans la plupart des pays européens.
Chez Absaar, une usine produisant des platines pour les chargeurs de batterie automobile en Lorraine, la vingtaine d’ouvriers de l’atelier électronique a eu la semaine dernière, après trois semaines de congés, la désagréable impression de s’être fait avoir. Leur atelier était vide, les machines neuves n’étaient pas au rendez-vous. La chaîne de montage a été réinstallée à Altforweiler, en Allemagne, où se situe le siège social de l’entreprise.
Avec un certain aplomb, la direction a proposé aux salariés de prendre leur voiture, d’aller travailler en Allemagne ou de rentrer chez eux et d’attendre leur lettre de licenciement. La méthode cavalière de délocalisation sauvage pratiquée par ces dirigeants a suscité de la part de l’avocat des salariés une menace de référé afin de rétablir un minimum de droit social. La direction d’Absaar a alors préféré la négociation. Vendredi dernier, les dirigeants ont annoncé que la procédure de licenciement économique allait être mise en place dans les prochains jours car la majeure partie des salariés refuse d’aller travailler en Allemagne. "Si on accepte cette proposition, on est perdant", explique une employée et de rajouter : "Contre les 35 heures hebdomadaires actuelles, on devra en faire 39, sans compter que nos cinq semaines de congés se transformeront en quatre. Et en plus, les déplacements seront inclus dans la paie et deviendront du même coup imposables". Reste qu’une fois de plus, une délocalisation sauvage a supprimé des emplois.
À ce sujet, la CGT prépare une journée d’action pour le 21 octobre prochain pour dénoncer le "chantage" à la délocalisation ou à l’augmentation de la durée du temps de travail dans certaines entreprises ces dernières semaines et tenter d’empêcher l’extension de ce type de pratique.
(Source : "L’Humanité")
35 heures : rencontre syndicats-patrons-gouvernement
Le ministre délégué aux Relations du travail, Gérard Larcher, doit commencer aujourd’hui un série de rencontres avec les partenaires sociaux. Les sujets abordés tournent autour de la question de l’emploi, avec en particulier les 35 heures.
La CFDT sera reçue en premier, elle sera suivie par la CGC, FO, la CGT, la CFTC et la CGPME lundi prochain.
Mardi, c’est le tour de l’UNSA et de l’Union professionnelle artisanale (UPA). Quant aux dirigeants du MEDEF, partenaires privilégiés du gouvernement, ils clôtureront cette série d’entretiens le 7 septembre prochain.
Mise à part la durée du temps de travail, les rencontres doivent également évoquer le financement du paritarisme, l’emploi des travailleurs proches de la retraite, les changements dans le droit du travail, la santé et la pénibilité au travail, ainsi que le traitement social des “restructurations”.
Pour le gouvernement, organisations syndicales et patronales devront trouver un accord avant la fin de l’année, sinon il imposera sa loi.
Ces rencontres sont censées contribuer au "pacte pour l’Emploi" dans le cadre du projet de Cohésion sociale défendu par Jean-Louis Borloo pour la période 2004-2009. Mais vu la méthode employée par le gouvernement jusqu’à présent sur tous les dossiers clés, on peut se demander qui, à part les dirigeants du MEDEF, sera écouté. Ces derniers pensent qu’ils n’ont pas à discuter des 35 heures et que c’est au gouvernement de prendre une mesure législative pour que les négociations de branche dérogent à la loi.
Pierre Mauroy et le référendum sur la Constitution européenne
Un “oui” plein de contradictions
L’ancien Premier ministre Pierre Mauroy, l’ancien ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant et dix autres responsables socialistes demandent mercredi "un oui socialiste" à la Constitution européenne, dont ils soulignent toutefois "les insuffisances et les limites".
"Nous sommes favorables à ce point du débat à un “oui” socialiste au traité européen", affirment ces responsables socialistes dans une tribune publiée par "Libération". Le "oui" du PS lors du prochain référendum qui sera organisé en France évitera "une crise" et l’isolement politique des socialistes français en Europe, ajoutent-ils.
Les signataires reprennent toutefois une partie des critiques socialistes face à la Constitution, et en relèvent les "insuffisances et les limites". "Nous ne pouvons nous satisfaire du texte qui nous est proposé", affirment-ils, avant de s’engager à demander la tenue d’une nouvelle convention pour préparer un nouveau traité.
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