
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Santé
Déremboursement de 616 médicaments
25 avril 2003
Alors que les organisations syndicales mobilisent pour contester le projet de réforme de la retraite, les Français doivent se préparer à une totale refonte de leur système d’assurance maladie. Le déremboursement de 616 médicaments ’grand public’, annoncé la semaine dernière par le gouvernement, ne vise pas seulement à faire des économies : il préfigure un futur désengagement de la Sécurité sociale et la montée en puissance des mutuelles et des assurances. On devrait donc aller, très rapidement, à une remise en cause de l’organisation actuelle du système de santé et de protection sociale mis en place à la Libération.
Après s’être longuement concertées, les organisations syndicales françaises ont décidé de lancer un mot d’ordre de grève pour le 13 mai afin de protester contre le projet de réforme du système de retraite. La journée du 1er mai devrait être aussi un fort moment de mobilisation.
Par ailleurs, plusieurs de ces organisations ont rejoint les grandes sociétés mutuelles et des organisations de consommateurs dans la dénonciation de la décision prise, dans la plus grande discrétion, par le gouvernement de réduire le taux de remboursement de 616 médicaments, remboursement qui passe de 65% à 35%. Ainsi, la CGT a condamné « une mesure expéditive qui aura pour effet de transférer le coût de ces médicaments sur les patients et leurs mutuelles ». Même les médecins généralistes se sont émus de la mesure, le CMSF (leur principal syndicat) s’étonnant du caractère « pseudo-scientifique de la démarche ».
Par cette mesure, le gouvernement espère réduire partiellement le déficit du régime général de la Sécurité sociale. En septembre dernier, il avait souhaité limiter celui-ci à 3,9 milliards d’euros. Mais toutes les prévisions sont pessimistes et font état d’un trou de 6,10, voire même de 16 milliards d’euros.
Pour atteindre le même objectif de réduction, le ministère de la Santé envisage également de prolonger de cinq ans, jusqu’en 2019, le prélèvement de 0,5% sur tous les revenus destiné à la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale).
Ce n’est pas la première fois que la décision d’abaisser le taux de remboursement de certains médicaments est prise par un gouvernement. Lionel Jospin avait procédé de la même manière. Jean-Pierre Raffarin avait, dès son arrivée au gouvernement, décidé de diminuer le remboursement de 835 médicaments, dont le "service médical rendu" (SRM) était jugé insuffisant par les experts.
Cette fois-ci, la décision gouvernementale concerne des molécules dont l’efficacité n’est pas contestée, mais simplement qualifiée de « modérée ». Il s’agit de médicaments très connus comme le Zyrtec (anti-allergique), le Voltarène (anti-inflammatoire) ou le Volagène (anti-nauséeux). Le reproche essentiel fait au gouvernement est de s’attaquer à des médicaments dont l’utilité médicale est reconnue. Jean-Pierre Davant, président de la Fédération nationale de la mutualité française, estime que le « noyau dur » de la pharmacopée est touché.
Le plan gouvernemental, applicable à partir du 1er mai, devrait permettre à la "Sécu" d’économiser 370 millions d’euros par an. « Si le ministère de la Santé avait opté pour un déremboursement total des médicaments dont le service médical rendu est jugé insuffisant, on aurait pu faire près de 620 millions d’euros d’économies. Ce que Mattei est en train de faire, c’est tout simplement de séparer les petits des gros risques », indique la Mutualité française. Ce qui reviendrait à laisser à la "Sécu" la couverture des maladies graves remboursées à 100% et aux mutuelles et autres assurances privées le soin, moyennant des hausses de cotisations, de prendre en charge les pathologies plus légères.
Dans cette logique, les Français seraient amenés à payer deux fois, alors qu’en matière de médecine de ville, ils sont déjà parmi les moins bien remboursés d’Europe (à peine 60% du total).
Au ministère de la Santé, on l’admet à mots couverts : « Ce plan n’est pas destiné à boucher le trou de la Sécurité sociale mais à réorienter la politique du médicament, en se concentrant sur les plus coûteux, sur les pathologies les plus lourdes. Car pour le reste, les Français bénéficieront toujours de leur couverture par un organisme complémentaire ». Pour de nombreux observateurs, cela signifie, en clair, que l’organisation actuelle du système français de santé et de protection sociale mis en place à la Libération devrait, très rapidement, être remise en cause.
Cette nouvelle réforme aura, obligatoirement, des incidences à La Réunion. En tout cas, elle concernera un public plus large que celui qui se sent visé par la refonte du système des retraites. Elle devrait constituer ici un nouveau sujet de préoccupation.
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