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DESTINATION
De notre envoyée spéciale Sophie Périabe
24 avril 2007
L’île Sainte-Marie est une petite île côtière du Nord-Est de Madagascar, dans l’Océan Indien. Elle mesure près de 60 km de long pour moins de 10 km de large. Destination touristique, Nosy Boraha (île Sainte-Marie en malgache) est connue pour son caractère authentique et préservé, les plages de sable blanc, son lagon turquoise, ses regroupements de baleines à bosse, son histoire romanesque et l’accueil de ses habitants. Bien sûr, d’autres surprises vous attendent dans ce petit coin de paradis.
Vers 1506, des navigateurs portugais découvrirent l’île, le jour de l’Assomption, tout en échappant à un naufrage. Comme il était d’usage, ils donnèrent à l’endroit découvert le nom du saint du jour : “Santa Maria”.
Avec Désiré Tsivatou, Maire de Sainte-Marie depuis le 23 décembre 2003, partons à la découverte de cette île et de ses habitants.
Une population pauvre, mais pas misérable
On compte ici environ 20.000 habitants répartis assez équitablement sur les 17 villages que compte l’île. Depuis 2005, la quasi-totalité des enfants sont scolarisés dans 17 groupes scolaires. « Dernièrement, nous avons fait construire plusieurs écoles dans les quartiers les plus isolés, notamment au Nord car l’accès y est très difficile », nous explique le maire. A l’école, les cours sont dispensés en français avec un cours en malgache, ainsi, l’ensemble des petits Saint-mariens apprennent le français dès 6 ans, âge à partir de laquelle l’école est obligatoire. Les jeunes de Sainte-Marie peuvent étudier sur l’île jusqu’au lycée, ensuite, pour l’Université, seules les familles les plus aisées pourront inscrire leur enfant dans une université de la grande terre. Car il faut savoir que pour un pauvre, il n’y a pas de place à l’Université, pas de possibilités de logement, pas de bourses, ni d’aide du gouvernement.
La population, majoritairement catholique, vit du tourisme, de la pêche traditionnelle et des cultures de riz, maniocs, patates douces. Les cultures sont principalement destinées à la consommation personnelle et ensuite à la vente.
Des ONG (Organisations Non Gouvernementales) sont aussi présentes sur l’île afin d’aider les plus démunis. Ces associations cultivent des potagers pour ensuite les revendre aux hôtels et aux villageois à moindre prix.
Au niveau de l’alimentation en eau et en électricité, il faut savoir que l’île ne fonctionne qu’avec des groupes électrogènes. Au cœur de la ville, il y a une “centrale” qui fonctionne avec plusieurs gros groupes pour alimenter une petite partie des habitants et les hôtels, ces derniers disposant également de groupes de secours en cas de panne. Mais la majorité des habitants ne sont pas fournis en électricité. Pour ce qui est de l’eau, de nombreux puits, fontaines, petits lavoirs sont dispersés un peu partout sur l’île. Il n’y a que dans les hôtels que l’on peut trouver de l’eau, non potable, au robinet.
La grande majorité des habitants vivent dans des paillotes sur pilotis, construites en bois de rafia, les sanitaires sont publics.
L’île dispose également d’un hôpital très peu équipé. « Dernièrement, nous avons eu droit à un électrocardiogramme en cadeau, mais nous manquons encore de beaucoup de moyens ». Les accouchements se font généralement de manière traditionnelle à domicile. Le manque d’hygiène explique donc le fort taux de mortalité infantile qui est comparable à celui de Madagascar.
Sur le plan politique, Sainte-Marie se place dans le camp de l’opposition. Selon le maire de l’île, « les gens de la grande terre ne nous aiment pas ». D’ailleurs, lors du dernier référendum, l’île avait voté massivement “non” à 74,6%. « Ici, nous sommes dégoûtés des manigances de l’Etat. Vous savez, les grandes villes touristiques comme Nosy Bé ou Tananarive reçoivent des subventions de l’Etat à hauteur de 1 milliard d’ariary. Nous, à Sainte-Marie, on n’a que 600.000 ariary. Vous vous rendez compte de la différence !? ».
C’est pour cela également que la population se sent Sainte-marienne avant tout, mais pas Malgache.
Une île aux milles et une légende
« Ici, on respecte les traditions, les coutumes, le caractère sacré est très important pour les Saint-mariens. Nous avons des endroits sacrés qu’on appelle ici les “fady” ».
A Sainte-Marie, le culte des ancêtres donne lieu à la cérémonie festive d’“Okatrarana”. Ce rite ancestral consiste en l’exhumation et la remise en terre des restes mortels d’une personne aimée de la famille. Ainsi, comme partout ailleurs à Madagascar, le cimetière est un lieu important et particulièrement sacré, un endroit “fady”. Tous les villages de Sainte-Marie sont dotés d’un lieu sacré, le “Tany masina”, où l’on effectue les rites, reconnaissables grâce à la présence d’un petit drapeau blanc.
Une autre légende raconte comment l’île Sainte-Marie a été à une époque sous la gouverne de la France. Betia, qui signifie Bien aimée en malgache, était la fille du roi Ratsimilaho, le fédérateur des royaumes de l’Est. Cette princesse reçu l’île Sainte-Marie en héritage au milieu du 18ème siècle. La légende raconte qu’elle épousa un Français, Louis-Onésime Filet dit “la Bigorne”, qui aurait été l’initiateur du rattachement de l’île Sainte-Marie à la France. Il se trouvait à bord d’un bateau qui viendra s’échouer à l’île Sainte-Marie. C’est en y soignant le naufragé que Betia en tomba amoureuse. La Bigorne aurait alors convaincu la princesse de céder Sainte-Marie à la France en jouant de cette passion... L’histoire atteste pourtant que Betia ne connaissait pas la Bigorne lorsqu’elle accepta de céder la souveraineté de l’île au roi de France par un acte officiel signé le 30 Juillet 1750.
Une légende rapporte qu’un pêcheur du nom de Borahigny, habitant la grande terre, fut emporté par une baleine avec sa pirogue qui chavira au large. Un grand poisson vint à la rescousse de l’homme en l’emportant sur son dos et le déposa sur une plage. L’animal ayant faim, il demanda à Borahigny de le nourrir, ce que fit l’homme en lui pêchant et ouvrant des bénitiers. Pour remercier Borahigny de ce repas, le poisson invita le pêcheur à creuser le sable à l’endroit où il se trouvait et une source d’eau douce en jaillit, près de l’actuel village d’Ankobahoba. Ils se quittèrent, et Borahigny fit connaissance de 3 grands-mères qui lui présentèrent leurs enfants et petits-enfants. Au fil des années, la descendance de Borahigny peupla l’île. C’est à cause de cette légende que les Saint-mariens ne chassent, ni ne mangent les baleines, elles revêtent pour eux un caractère sacré. C’est par elles justement que l’île attire les touristes et ainsi permet à de nombreux habitants de vivre du tourisme.
Sainte-Marie fut une base populaire pour les pirates au long cours du 17ème au 18ème siècles. L’île aux Forbans, située au cœur de la baie d’Ambodifotatra, la capitale de Sainte-Marie, verra séjourner des figures légendaires de la piraterie telles que John Avery, Christophe Condent, Thomas Tew, William Kidd et Olivier Le Vasseur. De nombreux vestiges de cette histoire subsistent à Sainte-Marie. Par exemple, dans la baie des Forbans gisent encore, à quelques mètres de fond, plusieurs dizaines d’authentiques vaisseaux pirates.
Certains sites, comme le Cimetière des Pirates ou cimetière Saint-Pierre, sont chargés d’histoire. On y accède par le chemin Bayard, près de la digue Sud, il est situé face à l’îlot Madame (nom donné par Sylvain Roux en l’honneur de la fille du roi de France). Sur la droite se trouve la première église de Madagascar (1857), et plus loin, l’île aux Forbans. Aux alentours de 1700, l’île Sainte-Marie devint le port d’attache d’une vingtaine de vaisseaux et le lieu d’habitation d’un millier de forbans. Et on raconte que l’île aux Forbans est le lieu où se réunissaient les pirates. D’après les habitants, de nombreux trésors seraient cachés sur cette île bien gardée, mais pour l’heure, toutes les recherches sont restées vaines.
Jusqu’ici, les historiens s’accordent à dire que le butin du pirate Tew était déjà évalué en 1697 à plus de 100.000 £ (livres) en or, pierres précieuses, ivoire et argent. Et depuis près de 280 ans, le trésor d’Olivier Le Vasseur, surnommé “La Buse”, bien connu aussi à La Réunion, estimé à plus de 5 milliards d’euros, demeure toujours caché malgré un mystérieux cryptogramme censé y mener.
Sophie Périabe
Portraits
• Madame Vavate, 71 ans
« On voulait rester français »
Née en 1936 à Madagascar, Madame Vavate a passé une partie de son enfance, jusqu’en 1947, à Tamatave avec son père, militaire, et sa mère, propriétaire d’une exploitation à Sainte-Marie. Lorsque sa mère décède en 1947, son père l’envoie en France chez sa tante afin d’y avoir une meilleure éducation. « La sœur de ma mère avait juré à celle-ci de s’occuper de moi s’il lui arrivait un malheur. En juin 1947, j’ai donc pris le bateau, le voyage a duré 1 mois, pour arriver jusqu’au port de Marseille ».
Madame Vavate a donc eu une éducation et une vie à la française. A l’âge de 18 ans, son père exige qu’elle revienne à Sainte-Marie. « Je ne voulais pas retourner là-bas. Vous savez, revenir à Sainte-Marie lorsque l’on a 18 ans, c’est pas gai ». Elle est donc revenue vivre sur la propriété de sa mère en haut d’une colline avec son père.
Un an après son arrivée, elle rencontre son mari, Monsieur Vavate, militaire. Il décide donc de rester sur l’île de sa bien-aimée et ils eurent 10 enfants, 2 garçons et 8 filles.
Monsieur Vavate adorait la plongée, et on peut dire que l’endroit s’y prêtait bien. « De bouches à oreilles, les touristes ont entendu parler de lui, d’un homme qui plongeait bien, alors ils venaient voir mon mari pour les emmener plonger. Et ce sont eux qui nous ont donné l’idée de faire un hôtel ».
Aujourd’hui, Madame Vavate vit avec sa fille Béa et son gendre sur la propriété familiale. “Chez Vavate” est reconnu pour son café, thé, sa plantation de girofles. Béa et son mari gèrent l’hôtel composé de petits bungalows, et Madame Vavate, elle, s’occupe de la plantation de girofles.
Madame Vavate nous raconte qu’à l’époque, au moment de l’indépendance, le “petit peuple” voulait rester français. « Mais il y a quelques personnalités de Sainte-Marie qui ont touché de l’argent pour qu’on ne reste pas français. Aujourd’hui, on aurait été une petite Réunion. Mais vous savez, dans l’ensemble, les Malgaches sont passifs, ils ne protestent pas ».
Depuis 1954, Madame Vavate n’a pas revu la France, et appréhende donc son voyage cette année pour voir ses enfants. Elle fera également un petit détour par La Réunion où vivent 2 de ses enfants.
• Stanislas Inguivé, 23 ans
À travers le regard d’un jeune
L’île aux Nattes est une petite île située au Sud de Sainte-Marie, on peut y accéder en pirogue ou en bateau. C’est une île de 400 habitants environ entourée de plages de sable fin et d’un paisible lagon. Stan est guide touristique sur son île natale depuis qu’il a quitté l’école.
Il a suivi une scolarité ordinaire à Tamatave. « J’ai étudié à Tamatave car mes parents avaient décidé de déménager. C’est mon parrain qui me payait les études et je suis allé jusqu’en 3ème, ensuite nous sommes retournés aux sources, sur l’île aux Nattes », explique Stan. Pour subvenir aux besoins de la famille, les parents de Stan cultivent le manioc et les patates douces. « Ici, la plupart des gens vivent du tourisme ou de la pêche. Et lorsqu’il n’y a pas de touristes, tout le monde se met à la pêche pour ensuite revendre les poissons aux hôtels ». Sur l’île aux Nattes, les pêcheurs utilisent des filets ou alors montent dans leur pirogue pour pêcher à la ligne. « Ici, une pirogue, ça coûte très cher car elles sont fabriquées à Madagascar. Souvent, celui qui a les moyens achète une pirogue à environ 1,9 million de francs malgaches et ensuite la loue aux autres pêcheurs pour 5.000 ariary ».
Stan ne regrette pas d’être revenu sur l’île car selon lui, la vie y est plus facile. « Ici, on peut vivre sans argent, on peut pêcher, alors qu’à Mada, c’est très difficile de survivre. Il fait bon vivre ici. En moyenne, à l’île aux Nattes, un guide touche 200.000 ariary par mois, selon les périodes où il y a beaucoup de touristes ou pas. Un pêcheur, lui, gagne 2 fois plus que ça ».
Pour se divertir, les jeunes de l’île aux Nattes se donnent rendez-vous tous les samedis en boîte à la “Case à Nono” sur l’île Sainte-Marie, lieu de rencontre entre les demoiselles et les jeunes hommes.
Pour le moment, Stan espère que les touristes viendront de plus en plus chez lui, « comme ça, tout le monde aura du travail ». Comme beaucoup de jeunes, il souhaiterait voyager, découvrir d’autres horizons, rencontrer d’autres personnes, mais il ne se fait pas d’illusions. Pour lui, sa route est déjà tracée.
Propos recueillis par Sophie Périabe
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Messages
21 juin 2007, 17:08, par Leeloo
Je reviens de Sainte Marie et j’ai trouvé cette Ile magique, je pense en tant que touriste aimant la tranquilité qu’il ne faut pas plus developper le tourisme... Je pense que ça détruirai cet endroit paisible, encore pure par rapport à l’Europe ou nous sommes beaucoup trop matérialiste...Mon retour en France est trés difficile, la pureté des paysages et des habitants de Sainte Marie me hantent et j’ai le bonheur d’avoir trouvé l’amour la bas...Le prince charmant comme il n’y en a plus ici en France et j’espère pouvoir m’installer prochainement à Sainte Marie à ses côtés et apprendre à vivre de la pêche et de la culture...
21 août 2007, 14:17, par Sabine
Bonjour Leeloo,
Suite à une dépression, dûe à une séparation, des amis m’ont invitée à Ste Marie. J’y suis restée trois mois, trois mois de bonheur en 2006. Comme tu le dis, il ne faudrait pas dénaturer cette Ile Paradisiaque. Biensur, le tourisme fait vivre les Saints Mariens. J’y suis retournée en fevrier pour trois mois et j’ai remarqué le nombre de constructions en cours et bâties.
Comme toi, jai trouvé l’ Amour et nous sommes restés séparés dix longs mois. Ce fût trés difficile, même aujourd’hui et je me bats pour constuire notre maison en cacajo et falafa, et je souhaite vivre à ses côtés le plus vite possible( d’Amour et d’Eau fraîche ), contribuer à aider des familles avec Zazas.
Bon courage, je te souhaite "Tout le Bonheur du Monde". Veloma
Sabine
24 novembre 2007, 16:08, par Martine
Bonjour Mademoiselle, je viens de lire votre témoignage qui m’intéresse particulièrement, car je suis moi même à la recherche d’informations concernant la vie à St Marie, et j’aurai souhaité savoir s’il vous serrait possible de m’indiquer quelques adresses afin de trouver une location pour quelques mois, histoire de ressentir le pays avant de m’installer définitivement.Je vous en remercie par avance.
Bien cordialement
Martine
P.S J’espère que votre projet aboutira à une fin heureuse
28 avril 2008, 13:39, par Anneicka
Bonjour à tous !je suis moi aussi allée à sainte marie une fois lors de notre voyage d’etude et tout comme vous,je suis tombée litteralement amoureuse de cette ile paradisiaque.Durant ce voyage d’etude nous avons eu l’opportunité de profiter de la belle plage de l’ile aux nattes,de déguster aux spécialités de cette ile comme le calmar etc...tout en faisant des recherches pour notre filière.Nous avons fait de belles vacances,acquis des connaissances,que demande le peuple !je voudrais simplement conseiller à ceux qui ne sont pas encore allés à sainte marie de rendre visite à ce 2em Eden car ça en vaut la peine.Je vous garanti que vous serez accueilli chaleureusement.veloma !
7 août 2008, 05:14, par Samuel Herrmann
J’ai visité Sainte marie en 2004 et depuis je cherche un moyen pour y retourner et y vivre. Qui peut m’aider ? Comment et où puis je vivre sur l’île ? J’ai une association www.pasamina.eu Merci. Sam.
19 août 2009, 21:31, par stalport jean- claude
je suis né en 1951 à tana.chez vécu 7 ans à antanétibé dans les hts plateaux. je fais parti des "déracinés". je ne suis jamais retourné à madagascar. quelqur chose m’en empêche ( quoi ?) . ma famille "gache"s’est etoffé beaucoup ont disparu. ma mère y retourne règulièrement. malgrés les insistance de ma famille je ne veux pas y retourner,je ne parle plus la langue oublié d’un trait quand je suis arrivé dans le froid glacial de france.depuis toujours je crois, j’ai le nom de ste marie dans ma tête ...Pourquoi ??? je n’y suis jamais allé. je ne sais pas ce que je ferais. je ne suis pas un de ceux qui veulent trouver un paradis avec tout ce quil faut pour vivre peinard comme une compagne...je ne veux pas être compris comme un de ces vieux qui désirent.... non,je ne sais pas ce que je veux.j’ai le nom de ste marie dans ma tête depuis monenfance, c’est tout..merci de m’avoir lu
12 février 2011, 21:19
Tu ne perds rien à aller voir ce qui se passe dans ta tête, à moins que tu sois entre temps retourner à Ste Marie...
Bonheur et longue vie