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Colloque de l’École doctorale « Gestion des ressources naturelles et développement » de l’Université d’Antananarivo
24 octobre 2022, par
Valorisons-nous nos ressources naturelles à leur juste valeur ? C’était le titre du colloque organisé du 18 au 21 octobre par l’École doctorale « Gestion des ressources naturelles et développement » de l’Université d’Antananarivo. Ce colloque s’est tenu à l’École supérieure de Sciences agronomiques, au campus d’Ankatso.
Pourquoi les Malgaches sont-ils pauvres alors que le pays regorge de richesses naturelles et humaines ? Cette question était le point de départ du colloque organisé du 18 au 21 octobre à l’ESSA de l’Université d’Antananarivo par l’École doctorale « Gestion des ressources naturelles et développement ». Or, « il est illusoire de penser que la situation changera rapidement sans un diagnostic approfondi de la situation », selon le communiqué de presse présentant le colloque.
A partir de ce constat, le colloque visait à un rapprochement entre des acteurs qui ne se rencontrent presque jamais : secteur privé, organisations paysannes, gestionnaires étatiques gouvernementaux.
L’objectif est de créer les conditions d’un consensus s’appuyant sur les résultats de recherches. Ce colloque traduisait la volonté de médiatiser les apports de la science afin qu’elle puisse éclairer les décisions dans le domaine de la gestion des ressources naturelles. L’idée est d’aller vers des solutions pragmatiques identifiées par un travail scientifique.
Le Professeur Bruno Ramamonjisoa. directeur de l’école doctorale « Gestion des ressources naturelles et développement », précise qu’il s’agit de favoriser la diffusion de la connaissance scientifique vers les acteurs de terrain et les décideurs. C’est également un moyen de montrer les domaines d’application concrets des travaux des doctorants.
Le Professeur constate que depuis de nombreuses années, l’accent a été mis sur l’environnement et l’économie, mais le social n’a pas bénéficié de la même attention. Par exemple, les communautés prélèvent le bois de chauffe dans les aires protégées. C’est l’illustration d’un dysfonctionnement.
Un manque de coordination entre administrations complique la tâche. Par exemple, il y a une juxtaposition entre des concessions minières et des aires protégées. Or, pour accéder aux gisements, il est nécessaire de déboiser. Et les travailleurs des mines utilisent le bois de ces aires protégées pour la cuisson de leurs aliments.
Pourquoi ne valorise-t-on pas les ressources ? Pourquoi toujours consommer le riz alors qu’il existe le manioc ? Les habitudes de consommation pèsent sur la pérennité des ressources naturelles, souligne le directeur de l’École doctorale.
Il note que des filières qui n’ont pas d’existence légale sont malgré tout pérennes. Bruno Ramamonjisoa indique que « les travaux de recherche amènent à revoir les paradigmes ». Il cite l’exemple de l’alcool malgache, interdit car ayant une teneur en méthane trop élevée. Pourquoi ne pas vulgariser une méthode pour diminuer ce taux de méthane et rendre ainsi cet alcool commercialisable ? Ce serait alors une source de revenu à partir d’une ressource naturelle. Et donc plus largement, comment formaliser des pratiques qui fonctionnent, mais qui n’entrent pas aujourd’hui dans un cadre qui s’applique indifféremment à des régions très différentes dans un pays aussi vaste que Madagascar ?
Le directeur de l’École doctorale « Gestion des ressources naturelles et développement » note également une difficulté liée à un concept véhiculé par le système éducatif : la focalisation sur le travail individuel plutôt que sur la collaboration. C’est notamment illustré par un dogme : interdiction de copier sur son voisin. « Le concurrent devient un ennemi, on ne travaille pas avec », souligne le Professeur Ramamonjisoa. Cela explique une difficulté d’aller se référer à des résultats de recherche pour élaborer des décisions. Car sur la base du concept de compétition inculqué par le système éducatif, chacun peut croire qu’il a la capacité à résoudre seul un problème.
Ceci rappelle que le développement passe également par la remise en cause de concepts structurants d’une société. Et cela s’applique également à La Réunion.
M.M.
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