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Madagascar : après les cyclones Fame et Ivan
29 février 2008
Madagascar a subi de lourdes pertes suite au passage de Fame et plus récemment du cyclone Ivan, du 17 au 19 février derniers. Le bilan est enfin établi. On pensait d’abord que 9 ressortissants français étaient piégés sous les décombres d’un établissement touristique sur l’île de Sainte-Marie. 2 morts, puis 29 morts, aujourd’hui, on parle de 77 morts, et de plus de 300.000 sinistrés.
Les Réunionnais, comme à l’habitude, ont été vivement émus par la situation des Malgaches touchés par deux cyclones en l’espace d’un mois, dont Ivan qui avait sérieusement sévi dans le Nord-Est de la Grande Île. Pour autant, les Réunionnais, comme la communauté internationale, souhaitaient avoir davantage de renseignements sur les conséquences du passage du cyclone. Il est vrai que l’on pouvait attendre un peu plus d’efficacité dans le dispositif de gestion de la crise. Rappelons-nous qu’en octobre dernier, les autorités de Madagascar, appuyées par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), des agences de l’ONU et d’ONG, élaboraient un plan d’urgence, ainsi qu’un exercice de simulation de cyclone.
Certes, les spécialistes diront que Madagascar a su gérer sa crise, même si l’on peut dire que la situation est loin d’être résolue actuellement. Les réseaux routiers sont fortement endommagés, contraignant la distribution de vivres et de matériels de première nécessité. Avec des vents atteignant 210 kilomètres à l’heure, on peut supposer l’état des habitations. On estime à plus de 300.000 personnes sinistrées par Ivan. Et l’on devrait s’attendre à de plus graves problèmes, en raison des inondations dévastatrices causées par le météore.
Les secours n’arrivent pas
Certains parlent de disparités de traitement selon que les sinistrés demeurent dans telle ou telle région. Les autorités malgaches s’en offusquent. Elles font tout leur possible pour secourir les citoyens malgaches. Mais force est de constater que la destruction de certaines routes, des inondations contraignent les intervenants dans leurs actions. On s’étonnait de la lenteur des autorités à donner un bilan définitif. Il faut voir cela à l’échelle de l’île, bien plus grande que la France et ne disposant pas de tous les moyens logistiques pour parfaire les interventions d’urgence. Les intervenants ont été obligés d’attendre. Et, selon nos informations, certaines régions n’ont pas encore vu le moindre secouriste, à cause des mêmes raisons. Comment déployer les secours sur 592.000 kilomètres carrés, surtout quand on est l’un des pays les plus pauvres au monde ? Des missions de survol donnent bien une vision globale de la catastrophe. Mais il s’agit maintenant d’aider “individuellement”, quasiment chaque famille affectée. Il s’agit de reconstruire le réseau routier, réhabiliter les établissements détruits par le cyclone, et surtout les habitations.
L’Etat malgache a lancé une levée de fonds pour mobiliser davantage de dons, en même temps qu’il appelle à la solidarité internationale. Le système des Nations Unies s’est d’ores et déjà engagé à soutenir la grande île de l’Océan Indien, pour faire face à cette crise. Et nous, serons-nous encore exemplaires, en soutenant les sinistrés de Madagascar ? La communauté internationale intervient, et nous savons que le PIROI a envoyé des vivres le plus tôt possible, en disposant des moyens logistiques de l’armée française installée sur notre île. Que faire de plus ? Encore donner, peut-être aussi parrainer des écoles, des familles. Done la, min koi !
Bbj
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