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20 septembre 2024, par
,L’éducation tient une place inestimable dans le développement d’un pays. Pour Madagascar, l’évolution du système éducatif est étroitement liée à l’histoire du pays. Avant l’année 1820, l’éducation traditionnelle a régné dans la Grande île. Il s’agissait d’éduquer et de faire apprendre aux enfants le respect des aînés aussi appelés “Zokiolona” et “raiamandreny” et celui des traditions et coutumes ancestrales. Ce système d’éducation a ensuite changé au fil du temps, surtout après l’arrivée des premiers Arabes dans la Grande île entre le Ve et le XVe siècle. Aujourd’hui encore, on voit ce changement de système après les différents évènements marquants l’histoire de Madagascar mais aussi grâce à l’interculturalité, prépondérante aujourd’hui dans le monde actuel.
Il est essentiel de différencier les termes « éduquer » et « enseigner ». Éduquer consiste à transmettre le savoir-vivre, à montrer ce qui est juste et à guider vers un meilleur comportement dans la société. En d’autres termes, il s’agit de travailler sur l’évolution comportementale et d’enseigner la sagesse. En revanche, enseigner signifie transmettre un savoir intellectuel. À Madagascar, l’éducation est indissociable de la sagesse et du savoir. L’alliance de ces deux éléments est cruciale pour qu’une personne soit considérée comme « bien éduquée » ou « Olom-banona ». L’éducation parentale et sociétale y joue également un rôle fondamental. Être bien éduqué, c’est être un modèle dans la société, tant sur le plan intellectuel que comportemental, ce que reflètent les nombreux proverbes malgaches, tels que « Manan-karena olomanga ny firenena fa mahantra olo-marina »
À Madagascar, les parents ont toujours été vus comme des guides essentiels. Ils orientent leurs enfants dans leurs choix de vie et leurs décisions, étant perçus comme ceux qui connaissent le mieux ce qui est bon pour eux. Autrefois, cela faisait partie intégrante de l’éducation traditionnelle malgache. Cependant, cette approche a évolué avec l’influence croissante des cultures étrangères. Aujourd’hui, des concepts comme « Suivre sa passion » et « Croire en ses rêves » influencent de nombreux jeunes Malgaches, qui adoptent peu à peu ce mode de vie. Ce phénomène est largement amplifié par les réseaux sociaux. En janvier 2024, Facebook comptait plus de 3,80 millions d’utilisateurs à Madagascar, soit environ 12,4 % de la population, majoritairement des adolescents de 13 à 17 ans, et plus de 50 % de jeunes de 18 à 24 ans. Avec l’essor des nouvelles technologies et des plateformes sociales, les jeunes sont désormais plus réceptifs aux contenus partagés en ligne, au risque de se détacher progressivement de la réalité sociale.
Avec cette évolution, l’éducation traditionnelle malgache, autrefois centrée sur les valeurs familiales et communautaires, se retrouve confrontée à de nouveaux défis. Les jeunes, plus exposés à des influences externes, adoptent des modèles de réussite et de vie véhiculés par les médias et les plateformes numériques. Cela a conduit à un écart croissant entre les générations : d’un côté, les anciens qui perpétuent les traditions et, de l’autre, les jeunes qui embrassent la modernité et les idéaux occidentaux.
Henintsoa Rabenimanana & Finoana Herimanarivo
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