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2 septembre 2024, par
Le Morengy, cet art martial ancestral du nord de Madagascar, plus qu’un simple sport de combat, est un véritable trésor du patrimoine culturel malgache. Geoffrey Gaspard, un jeune réalisateur malgache de 29 ans, s’est lancé dans une mission ambitieuse : immortaliser cette tradition à travers son documentaire « Dom’Boëza ». Depuis ses débuts en 2014, Geoffrey Gaspard n’a cessé de se consacrer à la réalisation de films qui racontent Madagascar de l’intérieur, en mettant en lumière les richesses et les particularités de son pays.
Après le succès de “TAVELA”, sorti en 2019, qui traitait des jeunes de Diégo-Suarez en général, Geoffrey Gaspard a décidé de se plonger plus profondément dans le monde du Morengy. Ce documentaire, tourné dans plusieurs régions du nord de Madagascar telles que Diégo, Ambilobe, Ambanja, Nosy Be et Vohémar, s’est avéré être une œuvre de grande envergure, tant sur le plan technique qu’émotionnel.
Le projet « Dom’Boëza » a vu le jour grâce à une commande de la Région Réunion, cofinancée par l’Union Européenne dans le cadre du projet INTERREG. Bien que cette initiative ne soit pas venue de lui au départ, Geoffrey Gaspard a été captivé par le sujet en cours de route, se basant sur le travail qu’il avait réaliser à travers son premier film « TAVELA », se laissant séduire par les valeurs humaines des combattants et l’amour du patrimoine culturel malgache. Collaborant étroitement avec Thierry Saidani, le fondateur du club BOITE NOIRE de Diégo, et entouré de champions tels que Ferdinand, Esperant, Armand, Omar Bongo, Double Bolo, Salegy Awé, Dodo, Serpagnol, Scorpion Rouge, grand fère de « Zandrikely Marainga », Mbatry,, ainsi que l’arbitre Lava et Dakalo, Maitre Luc… et le légendaire Totohely, Geoffrey Gaspard a su capturer l’essence même du Morengy.
Cependant, ce voyage n’a pas été sans défis. Des combattants absents, des menaces lors des combats, et la difficulté de concilier ses projets personnels avec ce documentaire sont quelques-unes des épreuves qu’il a dû surmonter. Mais pour Geoffrey Gaspard, tout cela en valait la peine. Il a pu vivre avec les combattants, partager leur quotidien, leurs valeurs et voir l’impact que son travail a eu sur la communauté, redonnant l’amour d’être Malgache.
L’importance de l’archivage pour la postérité ne peut être sous-estimée. Le Morengy, bien qu’encore pratiqué, est une tradition qui pourrait disparaître avec le temps si elle n’est pas correctement préservée. La tradition orale, bien que riche, est parfois volatile et sujette à des modifications selon la personne qui raconte l’histoire. Il est donc crucial de documenter ces pratiques de manière rigoureuse et précise.
Dans ce contexte, le rôle des personnes interviewées par Geoffrey Gaspard, telles que Cassam Aly, le professeur et anthropologue Jaovelo Dzao Robert, devient primordial. Ces experts apportent un éclairage unique sur le Morengy, non seulement en tant que pratique martiale, mais aussi en tant qu’élément essentiel de l’identité malgache.
Pour les jeunes qui aspirent à une carrière dans la réalisation, Geoffrey Gaspard conseille de suivre des tutoriels et de s’inspirer des aînés en attendant d’accéder aux écoles. Le Morengy de Madagascar, à travers les yeux de Gaspard, est un rappel poignant de l’importance de préserver notre patrimoine culturel pour les générations futures. Comme il le dit lui-même, toutes ces personnes, lui compris, vont disparaître un jour. Il est donc impératif de renforcer la transmission basée sur la tradition orale, tout en veillant à ce qu’elle soit documentée et archivée avec soin.
C.K
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