
La réforme des soins médicaux et de réadaptation ne passe pas à La Réunion
25 marsLes établissements de soins médicaux et de réadaptation (SMR) de La Réunion ont décidé de se mobiliser, car ils font face à une réduction de 13% (…)
Retour sur un événement important organisé par l’ONU
12 novembre 2024
Témoignages du 9 novembre a évoqué la participation de Madagascar au Sommet de l’Avenir qui eut lieu du 20 au 23 septembre 2024 au siège de l’ONU à New-York. Le 25 octobre dernier au ministère des Affaires étrangères de Madagascar à Antananarivo, une restitution eut lieu à ce sujet. Il était notamment question d’un texte porté par la délégation : la « Déclaration de la jeunesse malagasy ». Voici le contenu de ce document, présenté au siège des Nations-Unies le 23 septembre dernier.
A l’issue des consultations sur le Sommet de l’Avenir, coorganisées par le Gouvernement de Madagascar et les Nations Unies à Madagascar, combinées avec la campagne « Donnons la voix à l’avenir », nous, représentant la voix des jeunes de Madagascar, faisons la déclaration suivante :
Notre participation active et notre engagement dans les processus de décision sont essentiels pour que les politiques et stratégies reflètent réellement nos besoins actuels et futurs. Impliquer les jeunes, dans toute leur diversité, dans les décisions politiques et de gouvernance, tout en assurant leur représentation et leur influence sur les politiques publiques ;
Le développement de notre leadership est crucial pour que nous puissions participer de manière efficace et pertinente dans les instances décisionnelles ;
L’implication des jeunes dans des instances de haut niveau développe leur potentiel pour le plaidoyer et le lobbying, non seulement au niveau national, mais également au niveau international ;
Une structure de jeunesse décentralisée et apolitique, dirigée par nous-même, facilite notre participation aux décisions locales et nationales ;
La valorisation de nos compétences et la promotion de l’entrepreneuriat sont des éléments clés qui nous incitent à contribuer à la création d’emplois ;
La diversification des secteurs d’intervention des structures de jeunesse dans tous les domaines de développement, notamment la paix, le changement climatique, la santé, la nutrition, la digitalisation, l’éducation, permet aux jeunes de pleinement participer à la mise en œuvre des politiques et programmes ;
Il est primordial de veiller au respect de nos droits, y compris notre liberté d’expression et nos droits à des manifestions pacifiques.
Nous devons renforcer le plaidoyer pour une approche durable qui tient compte des générations futures. Maîtriser l’inflation, combattre la corruption dans tous les domaines et offrir des opportunités de travail et de développement personnel aux jeunes, et encourager leurs candidatures aux élections.
Il nous faut une politique plus conséquente et plus vaste sur l’éducation et l’emploi, en tenant en compte du document cadre programmatique sur l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes auquel le Gouvernement s’est engagé avec les jeunes, à la suite du forum national. Une adéquation entre nos études universitaires et notre insertion professionnelle est essentielle. Les politiques publiques doivent nous appuyer pour viser l’autonomie économique du pays et la bonne gouvernance des ressources. Nous avons besoin d’une politique économique favorable à la création d’emplois et à la justice sociale. Une politique culturelle qui transmet notre culture et identité Malagasy est également indispensable.
Le système éducatif doit être amélioré et orienté vers le civisme, les savoir-être et compétences de vie, ainsi que la production et les pratiques, suivant l’engagement de l’État et du Gouvernement au Sommet de la transformation de l’éducation à New York. L’amélioration du système éducatif nous aidera dans le choix et l’orientation de nos carrières, tout en nous préparant à être des citoyens informés et responsables. Il faut trouver des moyens pour mieux valoriser le métier d’enseignants et pour retenir les jeunes compétents dans le pays. Insérer la culture entrepreneuriale dans le programme éducatif et favoriser l’orientation dans le choix des études et de carrière dès le plus jeune âge. Devant un monde qui se digitalise, renforcer l’éducation civique et la compétence à la vie afin de permettre aux jeunes d’etre plus autonomes et de mieux faire face à la mondialisation, la transformation positive ainsi que les différentes crises.
Il est essentiel de renforcer la santé de reproduction, la lutte contre les drogues et de promouvoir le sport pour notre santé et notre avenir.
Il est primordial d’accroître la participation active des jeunes dans la vie politique actuelle, afin de leur permettre de prendre des décisions importantes à l’avenir et de contribuer à l’élaboration de politiques nationales et internationales pour la génération future. Par ailleurs, renforcer les espaces sécurisés d’expression et les mécanismes de consultation des jeunes leaders est crucial pour que nous puissions servir de modèles et proposer des actions concrètes.
L’action en faveur du climat est essentielle pour offrir un monde meilleur et favoriser notre bien-être futur. Il est impératif de soutenir les initiatives de jeunes engagés pour la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, par exemple à travers les plateformes des associations de jeunesse pour le changement climatique comme « AIKA ».
Enfin, il est fondamental de reconnaître le rôle clé des jeunes, dans toute leur diversité, pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Notre engagement pour la paix et la lutte contre les discours haineux réduira la discrimination et l’exclusion, tout en aidant à renforcer la cohésion sociale. Il est temps de mettre en place et soutenir une coalition nationale de jeunes en faveur de la Paix, l’un des piliers du Sommet de l’Avenir, afin de définir un plan d’action pour la jeunesse, la paix et la sécurité à Madagascar. Ainsi Madagascar jouera le rôle d’avant-garde dans la réalisation de la résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies au niveau régional et mondial.
Si nous commençons aujourd’hui, demain ne sera plus une interrogation, mais une certitude. Que chaque jeune puisse vivre à l’abri du besoin, de la peur et dans la dignité.
Les établissements de soins médicaux et de réadaptation (SMR) de La Réunion ont décidé de se mobiliser, car ils font face à une réduction de 13% (…)
Dalon wi ékri pars wi yèm ékrir.Wi ékri an kréol é wi ékri an franssé. Mi bate la min pou ou kan wi ékri dann franssé pars sa in lang in pèp lé (…)
Mézami dsi la tèr néna in pé i yèm la kantité, d’ote i yèm la kalité. Sak i yèm la kantité i yèm la kantité, mèm défoi i manz konm goulipia. D’ote (…)
Les syndicats de la Fonction publique refusent refuser que les agents publics « soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui (…)
À la suite d’une réunion impulsée par la Ville de Saint-Denis, qui a réuni le Secrétaire général de la préfecture, le directeur régional de la (…)
La mobilisation continue La réforme des soins médicaux et de réadaptation ne passe pas à La Réunion Oté In lète pou in dalon k’i ansèrv kréol (…)
Retrouvez un extrait du texte d’Elie Hoarau, "L’ère de la responsabilité : La Réunion à l’heure du choix" : Les quatre vieilles colonies La (…)
La loi du 19 mars 1946 érigeant les quatre « vieilles colonies » de Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion en départements, adoptée à (…)
Les déclarations de François Bayrou contre toute remise en cause de l’âge de départ à la retraite fixé à 64 ans révèlent une nouvelle fois (…)
À la demande du ministre d’État, ministre des Outre-mer, Manuel Valls, un réexamen approfondi de la situation des communes touchées par le cyclone (…)
En réponse à la catastrophe naturelle par le cyclone Garance, qui a durement frappé notre île, Maurice Gironcel, en tant que Maire de (…)
Tikok ek Tikarl na poin dé kamarad i antann bien konmsa ! Kisoi la pli i tonm, kisoi solèy i flanm, zot i mars toultan ansanm konm sousout ek la (…)