La surrémunération contribue beaucoup à la vie chère à La Réunion
17 janvier, parUne protection contre la vie chère est une principale cause des prix trop élevés
Deuxième cyclone à toucher directement cette région en deux ans
10 janvier, par
Le cyclone Dikeledi menace le Nord-Est de Madagascar, avec un impact prévu entre Sambava et Antsiranana en fin de journée de samedi voire dans la nuit de samedi à dimanche. Des rafales dépassant 150 km/h, fortes pluies et houle dangereuse sont attendues, provoquant risques d’inondations et de glissements de terrain. Les infrastructures, notamment les routes et ponts, sont vulnérables, faisant craindre des coupures d’accès et une flambée des prix. Les récoltes sont également menacées.
Le cyclone Dikeledi, actuellement au stade de tempête tropicale, s’apprête à toucher le Nord-Est de Madagascar. Selon les dernières prévisions, le système pourrait atteindre le stade cyclonique ce samedi avant de toucher les terres. Le premier impact est attendu à partir de la fin d’après-midi de demain voire dans la nuit de samedi à dimanche dans le secteur de Vohemar, affectant principalement les régions situées entre Sambava et Antsiranana. Dikeledi devrait ensuite traverser le Nord du pays d’Est en Ouest pour ressortir au niveau d’Ambanja et Nosy Be. Sa trajectoire devrait ensuite s’infléchir vers le Sud-Ouest pour longer à bonne distance la côte Ouest de Madagascar, apportant des pluies bienvenues dans ces régions.
Les conditions actuelles sont propices à une intensification rapide de Dikeledi. Sa structure compacte le rend particulièrement réactif, avec des rafales de vent prévues au-delà de 150 km/h. Ce phénomène sera accompagné de fortes pluies et d’une houle puissante, augmentant les risques de submersion marine et d’onde de tempête.
Les régions de Sava, Diana, Boeny, et Sofia sont déjà placées en alerte. Les habitants de ces zones doivent se préparer à des conditions météorologiques extrêmes : inondations, glissements de terrain et coupures d’électricité sont hautement probables.
Ce n’est pas la première fois que le Nord de Madagascar fait face à de tels dangers. En 2024, un forte tempête tropicale avait provoqué des destructions importantes dans cette région. La route nationale reliant Ambilobe à Antalaha avait été coupée durant quelques jours. Deux ponts sur la RN6 entre Ambanja et Ambilobe avaient été en partie emportés. Plusieurs semaines de travaux furent nécessaires pour construire une route provisoire passant dans le lit de ces rivières. En attendant, le bateau était le seul moyen pour traverser ces cours d’eau. L’arrivée prévue de pluies importantes fait craindre la submersion de ces ouvrages
Les conséquences avaient été dramatiques à cause de la rupture de ces deux ponts : la fermeture prolongée de la RN6 avait entraîné une flambée des prix des denrées alimentaires et des biens de première nécessité dans la région Nord de Madagascar.
Si Dikeledi suit la trajectoire prévue, les dommages pourraient être similaires, sinon plus graves. Les infrastructures routières du Nord, essentielles pour les échanges commerciaux, sont particulièrement vulnérables. Une destruction des routes et ponts couperait l’accès à certaines zones, isolant des populations importantes et relançant l’inflation des prix des produits de première nécessité.
L’impact sur les cultures serait aussi considérable. Les régions touchées sont de grands producteurs de vanille, de cacao et de girofle. Des pluies diluviennes et des vents violents pourraient anéantir des récoltes entières, pesant lourdement sur l’économie locale et nationale.
Les autorités locales appellent la population à la plus grande vigilance. Il est essentiel de suivre les consignes de sécurité, de renforcer les habitations et d’anticiper les coupures d’électricité et d’eau potable. Les équipes de secours se tiennent prêtes, mais les difficultés d’accès pourraient compliquer les interventions.
La communauté internationale est également invitée à surveiller de près la situation pour préparer une aide humanitaire si nécessaire. Les leçons du passé doivent inciter à une préparation rigoureuse afin de limiter les pertes humaines et matérielles.
M.M.
Une protection contre la vie chère est une principale cause des prix trop élevés
Mézami zot i koné kossa i lé ostracisme ? Mi panss si zot lé kominist zot i koné sirman sak i vé dir pars fitintan kominiss l’avé touzour tor é (…)
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