
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Après le premier tour ce 16 novembre, la proclamation le 24 novembre
18 novembre 2023, par
Pour des millions de Malgaches, aller voter un jeudi signifiait une perte de revenu. Civisme, patriotisme et intérêt pour la politique ont amené des millions de personnes à sacrifier une partie de la journée de travail pour aller voter. Le taux de participation a ainsi atteint près de 40 % alors que 10 candidats sur 13 avaient appelé au boycott. L’élection s’est bien déroulée selon les observateurs internationaux. La tendance donne une possible réélection dès le premier tour pour Andry Rajoelina. Le président de la République par interim, le Général Richard Ravalomanana appelle à la tolérance zéro envers toute tentative de déstabilisation du pays. Le résultat doit être officiellement proclamé le 24 novembre. Pendant ce temps, la vie suit son cours à Madagascar.
Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, la vie poursuit son cours à Madagascar. Les rues des villes grouillent de monde. Les vendeurs servent les clients dans la rue : 5000 francs de crédit Orange, 2 cigarettes News 2000 francs, chewing-gum 500 francs… ils commencent à 8 heures après avoir nettoyé leur emplacement, et seront là au moins jusqu’à 20 heures. Des vendeuses parcourent les rues avec un plateau de fruits sur la tête. C’est la ronde des taxi-be à Antananarivo, et des Bajaj dans les grandes villes de la côte, tout le monde est dans l’action.
Car, comme tous les jours, il faut aller travailler pour payer son loyer, pour manger, pour payer l’école des enfants et assurer toutes les dépenses quotidiennes. Pour de nombreux Malgaches, ce rythme de travail c’est 7 jour sur 7. D’autres arrivent à s’accorder un jour de repos, le dimanche souvent.
Ce contexte est bon à rappeler lorsque l’on sait que le premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar s’est déroulé un jeudi, ce 16 novembre. La première conséquence est que le jour de l’élection ne tombe pas un dimanche. Par conséquent, pour de nombreux Malgaches, il sera donc possible de vaquer aux occupations dominicales, voir la famille notamment, aller sur le terrain à la campagne, ou se rendre au bord de la mer ou des rivières.
La seconde est qu’une élection un jeudi empiète sur le temps de travail. Charretier, vendeur, chauffeur de taxi ou de taxi-be, transporteur, travailleurs dans une gargotte ou dans un cash-point… : nombreux sont les Malgaches à être leur propre patron. Dans ces conditions, aller voter signifie ne pas travailler pendant une partie de la journée. C’est donc une perte de clients, et d’argent que rien ne pourra compenser.
Or, ils ont été plusieurs millions dans cette situation à avoir décidé d’aller voter. Cela signifie qu’ils avaient une motivation suffisante pour sacrifier une partie de leur précieux temps de travail. Civisme et patriotisme sont très développés à Madagascar, ainsi que l’intérêt pour la politique. Cet attachement à la patrie est sans doute une des explications aux premières estimations données par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Près de 40 % des électeurs sont allés voter alors que 10 candidats sur 13 appelaient au boycott du scrutin.
Le déroulement du vote était particulièrement suivi par la communauté internationale. Elle a en effet contribué au financement de cette élection via un Basket Fund, une mise en commun des fonds. Quelques jours avant le scrutin, l’Ambassade du Japon mettait à disposition 10 Toyota Hi-Lux et plus de 100 motos afin de faciliter les déplacements des agents électoraux.
La communauté internationale voulait une élection, elle a eu lieu selon ses normes. C’est le constat suite aux premiers compte-rendus des observateurs mandaté par plusieurs organisations d’intégration régionale en Afrique — CEMAC, SADC…
Réunion Première revient d’ailleurs sur le travail des observateurs internationaux : « Ils étaient répartis dans les bureaux de vote « Fokontany " de l’ensemble du pays. Des observateurs internationaux venus essentiellement des pays d’Afrique. Ils étaient près de 2500 observateurs électoraux accrédités et invités par la CENI. Ces observateurs internationaux ont relevé quelques dysfonctionnements et « des problèmes d’organisation » lors d’ouverture de bureau de vote « rien de bien grave » selon l’ancienne cheffe de l’État de Centrafrique Catherine Samba-Panza aujourd’hui cheffe de la mission de l’Union Africaine. Ils auront à rendre compte de ce qui a été constaté sur le terrain ».
Le comptage des voix et la centralisation des résultats se poursuivront ses prochains jours. Le résultat officiel du premier tour de l’élection présidentielle doit être proclamé le 24 novembre prochain. Le Collectif des 10 candidats ne reconnaît pas le résultat de l’élection. Pendant que trois candidats faisaient campagne, ils ont choisi de manifester pour contester la candidature du président sortant, Andry Rajoelina, et demander une réforme de l’organisation de l’élection. Les manifestations se limitaient à la capitale, Antananarivo, et ciblaient les quartiers les plus peuplés au grand dam des commerçants qui ne pouvaient quasiment plus travailler. Ces manifestations donnèrent lieu à des jets de gaz lacrymogène. Fort heureusement, aucun mort ne fut et n’est à déplorer.
Hier, Général Richard Ravalomanana, président de la République de Madagascar par intérim, a annoncé la tolérance zéro pour toute tentative de déstabilisation du pays, et a appelé à attendre dans le calme le résultat du premier tour de l’élection présidentielle.
Sur la base des premiers bulletins dépouillés, Andry Rajoelina, président sortant, est largement en tête avec une possibilité d’élection au premier tour. Il devance Marc Ravalomanana, membre du Collectif des 10 qui a manifesté pendant la campagne électorale, et Siteny, député et dirigeant du PSD, qui a fait campagne, comme Andry Rajoelina.
M.M.
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