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Illustration de l’esprit d’ouverture des peuples de l’océan Indien
2 novembre 2023, par
Arrivé le 27 octobre à Antsiranana, le Logos Hope est la plus grande bibliothèque flottante du monde. Chaque jour, ce sont des milliers de personnes qui viennent parcourir les rayons et leurs 5000 livres. Les visiteurs n’hésitent pas à patienter plusieurs heures avant de monter sur le navire. Ceci illustre l’esprit d’ouverture des peuples de l’océan Indien, toujours prêts à faire preuve d’hospitalité et à honorer ceux qui viennent apporter un enrichissement culturel.
Antsiranana est la première étape du séjour à Madagascar du Logos Hope. C’est un navire de plus de 120 mètres de long. A son bord se trouve la plus grande bibliothèque flottante du monde, composée de 5000 livres. Le Logos Hope est la propriété de Good Books for All.
Depuis son arrivée le 27 octobre, c’est l’événement dans cette ville au moins aussi peuplée que Saint-Denis, capitale de La Réunion. Le Logos Hope doit quitter Antsiranana pour Toamasina, deuxième étape de son périple à Madagascar, le 12 novembre. Sans doute d’ici là, la quasi-totalité de la population de la ville et de ses environs sera monté à bord. En effet, depuis le 27 octobre, la file d’attente pour visiter le navire est impressionnante. Compte tenu de mesures de sécurité bien compréhensibles, la capacité d’accueil à bord de la bibliothèque flottante est limitée. Il est donc nécessaire d’attendre que des visiteurs descendent pour que d’autres puissent monter à leur tour.
Ceci signifie qu’avant de pouvoir pénétrer dans le Logos Hope, il faut faire preuve d’une grande patience. Cela peut se traduire par plusieurs heures d’attente. Ce n’est pas un obstacle au succès, car ce n’est pas tous les jours qu’il est possible d’avoir accès à 5000 livres dans un bateau.
Alors les visiteurs attendent de manière très disciplinée. Comme sur les arrêts de bus urbains à Antananarivo, ils se disposent en file indienne. Et comme là-bas, il ne viendrait à l’idée de personne de doubler ou de prendre un chemin détourné pour gagner des places, c’est une leçon de civisme que donnent les Malgaches. Donc, pas besoin de poteaux et de cordes pour délimiter un parcours à suivre en zig-zag comme c’est la norme importée d’Occident à La Réunion.
L’attente fait partie de la découverte.
Les visiteurs payent 1500 ariary pour monter par personne. Par rapport au salaire minimum à Madagascar rapporté à celui de La Réunion, cela représenterait 8 euros dans notre île. Une fois à bord, c’est la récompense avec l’accès à la bibliothèque, après avoir écouté les recommandations de l’équipage sur l’organisation du séjour à bord.
La plupart des livres sont en anglais. Comme à La Réunion, ce n’est pas une langue d’enseignement à l’école élémentaire, au collège ou au lycée. L’anglais n’est pas non plus une langue couramment parlée par les Malgaches. Ceci n’empêche pas que ces livres suscitent un grand intérêt. Certains en achètent, notamment pour favoriser l’apprentissage de l’anglais par les enfants. Beaucoup ne repartent qu’avec un souvenir de la visite, comme un porte-clé, un stylo ou un petit livret gratuit à raison d’un par personne.
Après la bibliothèque, l’itinéraire de la visite passe par le Café international. Les glaces et le pop-corn rencontrent un grand succès. Souvent la place manque pour s’asseoir dans ce bar. Alors le cornet rempli de pop-corn est ramené en souvenir. Il sera partagé à la maison avec ceux qui n’ont pas pu venir ce jour-là. Car bientôt vient l’heure de terminer la visite, et il faut aussi penser à ceux qui attendent pour monter à bord.
Nul doute qu’à Toamasina, ville de plusieurs centaines de milliers d’habitants, le Logos Hope rencontrera le même succès qu’à Antsiranana.
Ceci rappelle qu’à Madagascar, le sens de l’hospitalité reste intact, tout comme l’esprit d’ouverture, soit deux qualités des peuples de l’océan Indien. Donc un bateau comme le Logos Hope ne peut que rencontrer un grand succès.
Le Logos Hope est en effet un lieu de partage, c’est un moyen de s’ouvrir sur le monde. Un jour peut-être le Logos Hope viendra au Port. Souhaitons que ce jour-là, les Réunionnais puissent être à la hauteur de leurs voisins en termes d’accueil et de fréquentation. Ceci rappellera que les Réunionnais sont un peuple de l’océan Indien, ouvert sur le monde et accueillant.
M.M.
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