
Accord historique pour la Nouvelle Calédonie
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5 juillet
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la revendication sur les îles éparses reste inchangée. (…)En aucun cas, le gouvernement malgache n’a laissé entendre sa renonciation pour la revendication de ces îles malgaches". Deux mois plus tard, les discussions ont reprises.
Lors d’une conférence de presse, en juin, elle a fait le bilan de la visite d’Etat du Président français, Emmanuel Macron à Madagascar le 23 avril ainsi que du 5ème sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) le 24 avril.
Indépendance vs gestion commune
La déclaration de la cheffe de la diplomatie malgache est une réponse aux proposé du Président Macron, qui avait insisté sur une "gestion conjointe" de ces îles dans une interview au terme de sa visite dans la Grande île.
Rasata Rafaravavitafika a évoqué la résolution 15 – 14 de l’Assemblée Générale des Nations unies en date du 14 décembre 1960, portant sur la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
Cette résolution indique que les Nations unies déclarent que "la sujétion des peuples à une subjugation, à une domination et à une exploitation étrangère (…) est contraire à la charte des Nations unies et compromet la cause de la paix et de la coopération mondiales".
La revendication de Madagascar sur les îles éparses - les îles Glorieuse, Europa, Bassas da India et Juan de Nova- date des années 70. Ces îles de l’océan Indien sont restées sous la souveraineté française après l’indépendance de Madagascar en 1960.
Dans une de ses résolutions lors de la 34ème Assemblée Générale en 1979, l’ONU invite "le Gouvernement français à entamer sans plus tarder les négociations avec le Gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles séparées arbitrairement de Madagascar".
La seconde réunion n’a pas abouti à une résolution du litige
Quatre jours après la tenue de la seconde réunion de la commission mixte sur les îles éparses le 30 juin dernier au Quai d’Orsay à Paris, un communiqué conjoint a été publié par le ministère des Affaires Étrangères malgache et le ministère français de l’Europe et des Affaires Étrangères.
Cette Commission mixte franco-malgache sur les îles éparses a été organisé pour la première fois en novembre 2019 à Antananarivo. Cette commission vise à statuer sur la restitution des îles Éparses, que Madagascar réclame à la France depuis 1970.
La Récente réunion présidée par les deux chefs de la diplomatie de la France et de Madagascar, Jean-Noël Barrot, et Rafaravavitafika Rasata, s’est effectuée dans un esprit de dialogue "franc, constructif et respectueux" selon les précisions.
Au cours de la rencontre, les ministres ont fait part de leur satisfaction à la suite de la tenue de cette seconde session, annoncée par les deux présidents Andry Rajoelina et Emmanuel Macron à l’occasion de la visite d’Etat du président de la République française à Madagascar les 23 et 24 avril dernier.
Les échanges ont permis de rappeler les positions de la France et de Madagascar et les conclusions de la première session tenue à Antananarivo en 2019, notamment la reconnaissance mutuelle de l’existence d’un différend sur la question de la souveraineté relative aux îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India.
Au cours de la réunion, Madagascar a demandé à la France de "suspendre toute action unilatérale dans les zones concernées et de mettre en place un cadre de partenariat respectueux de sa position sur la souveraineté sur ces îles".
Madagascar a également plaidé pour "l’accès sans restriction de ses pêcheurs dans les eaux et autour de ces îles, la participation effective des scientifiques de Madagascar à tout projet de recherche sur les îles, et l’accès aux données scientifiques". Des requêtes dont la France a "pris note" tout en rappelant sa "position quant à la souveraineté sur ces îles".
Selon toujours le même communiqué, la France a proposé des pistes de coopération dans les domaines de la protection de l’environnement et de la biodiversité, de la recherche scientifique, de l’économie bleue (incluant la pêche et le tourisme), de sûreté et de sécurité maritime et de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, que la délégation de Madagascar a également pris note. Enfin, la France et Madagascar sont convenues de la poursuite des discussions dans le respect des positions des deux pays.
Le litige remonte à la période post coloniale, car ces îles malgaches ont été mis sous tutelle française après l’indépendance de la Grande île. En 1979, l’Assemblée générale de Nations Unies a adopté une résolution appelant la France à engager des négociations en vue de la restitution de ces îles. Après ce nouveau rendez-vous à Paris, la tenue d’une nouvelle réunion est prévue à une date ultérieure.
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