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Infestation majeure de criquets à Madagascar
20 juin 2013
Madagascar est de nouveau confronté à une invasion de criquets migrateurs qui menace sérieusement les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des populations rurales. Les scientifiques interpellent la communauté internationale sur ce phénomène récurrent.
Depuis les années 1920, la France est à la pointe des recherches scientifiques sur les infestations de criquets dans les pays du Sud. Des actions continues ont permis de mieux comprendre la dynamique des populations de cet insecte ravageur, de délimiter les aires d’origine des invasions (les aires grégarigènes) et de définir les conditions écologiques conduisant au démarrage d’un tel cataclysme. Ces travaux ont conduit à jeter les bases dès les années 1970 d’un système de surveillance et de lutte préventive. Il a depuis été actualisé et modernisé dans le cadre de plusieurs projets d’appui au Centre national antiacridien malgache (CNA).
Le CIRAD, grâce à ces financements internationaux, a largement contribué au développement des outils de prévention mis à la disposition du CNA : système d’information géographique (SIG), données météorologiques et satellitaires, et informations sur les populations de criquets.
L’état des lieux
La pluviométrie est le facteur clé. A Madagascar, lorsqu’une zone reçoit de 50 à 150 millimètres de pluie par mois, et ce durant trois mois, le risque devient important. Les criquets peuvent alors pulluler et passer de la phase solitaire, inoffensive, à la phase grégaire, dangereuse. Le SIG conçu par le CIRAD permet de gérer en temps réel les informations clés, de localiser les zones à haute probabilité de pullulation, de les prospecter et, si besoin est, de les traiter en temps utile. Dans le même temps, le CNA a vu ses infrastructures (siège, bases, terrain) entièrement rénovées, son potentiel opérationnel (véhicules, moyens de traitement…) renforcé, et la formation de son personnel complétée.
Prévention en jachère…
Dès 2010, un an après la fin du dernier projet d’assistance, le risque d’invasion réapparaissait. La situation ne cessait d’empirer ensuite et le dernier plan d’urgence de la FAO (2013) fait état d’un besoin de près de 42 millions de dollars sur 3 ans pour tenter de stopper la catastrophe. Les causes de la situation actuelle sont multiples. On retrouve les conditions écologiques favorables aux criquets (les dernières en date créées par le passage du cyclone Haruna sur le Sud les 22 et 23 février 2013), mais aussi une prolifération des criquets passée inaperçue, ou non traitée à temps.
Par ailleurs, Madagascar subit une crise politique depuis le 17 mars 2009, ayant entraîné une réduction drastique de l’aide internationale. Les financements nécessaires ont ainsi cruellement manqué et seuls 30% des besoins semblent avoir été couverts. Et chaque invasion produit à chaque fois les mêmes effets.
Le cercle vicieux de la lutte antiacridienne
D’autant plus que « Les donateurs, mais aussi les pays concernés financent bien la lutte préventive au lendemain d’une invasion, quand la mémoire des dégâts est encore fraîche, puis se lassent », explique Jean-Michel Vassal, chercheur au CIRAD . Si la prévention fonctionne bien, les criquets ne sont plus une menace pendant de nombreuses années. Mais durant toutes ces années, les argentiers des pays affectés sont soumis à d’autres demandes et urgences. La vigilance des équipes et les moyens mis à leur disposition diminuent, les personnels et les matériels ne sont plus remplacés, les savoirs se perdent, jusqu’à ce que des conditions écologiques favorables permettent le déclenchement d’une nouvelle invasion… Contre laquelle le pays est alors impuissant sans aide extérieure. On se trouve face à un phénomène de « phasage » du comportement des bailleurs et des décideurs politiques qui est à l’évidence calqué sur les phases du criquet migrateur.
Des actions d’urgence
Les actions d’urgence coordonnées actuellement par la FAO sont d’une utilité flagrante pour soulager les populations rurales de la menace qui pèse sur elles. La mise en place d’un programme de 3 ans pour sortir de la crise actuelle est une initiative judicieuse et indispensable. Mais cela ne résout pas le problème sur le long terme et les améliorations successives apportées au dispositif de surveillance n’ont servi à rien.
Pourtant, les connaissances scientifiques sont là. Les moyens techniques à mettre en œuvre sont connus. Mais, et ce depuis des années, les appuis successifs des donateurs n’ont pas eu l’efficacité escomptée. « La communauté internationale doit se mobiliser pour résoudre ce “problème criquet” qui n’est pas seulement scientifique, ni technique, mais également humain, financier et politique » , insiste Jean-Michel Vassal, qui ajoute : « Le CIRAD est prêt à s’associer à une réflexion collective sur le sujet. Ses équipes travaillent d’ores et déjà à la compréhension de ce cercle vicieux et aux meilleurs moyens d’en sortir. Il y va de la crédibilité de l’aide au développement dans ce domaine ».
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