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16 mars, par
8 mars est la Journée internationale des droits des femmes, une journée qui ne vise pas à accorder des privilèges mais à lutter contre les discriminations qu’elles subissent. Son objectif est de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et de favoriser l’autonomie des femmes dans tous les domaines photo rrx Leo via Facebook défilé du 8 mars à Antsiranana.
Plus qu’une simple célébration, le 8 mars est une journée de mobilisation féministe. Il rappelle que le combat pour l’égalité est loin d’être gagné et que de nombreuses inégalités persistent encore aujourd’hui
Cette année, les Nations Unies ont choisi pour thème "Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation", un appel à garantir l’égalité des sexes et la protection des droits des femmes dans tous les secteurs de la société
À Madagascar, le 8 mars est souvent perçu comme une fête dédiée aux femmes, voire comme une opportunité commerciale. Pourtant, cette journée trouve son origine dans les luttes féministes et les manifestations pour les droits des femmes. Si les défilés et les événements festifs sont devenus traditionnels, il ne faut pas oublier que cette date est avant tout un symbole de combat pour l’égalité
Les femmes représentent environ 50,2 % de la population malgache, et leur espérance de vie est légèrement plus élevée que celle des hommes, 69 ans contre 67 ans. Pourtant, les inégalités persistent dans de nombreux domaines
Sur le marché du travail, 71,3 % des femmes sont actives contre 82,4 % des hommes. Elles occupent aussi moins souvent des emplois salariés, seulement 24 % d’entre elles étant salariées contre 35 % des hommes. À l’inverse, elles sont plus nombreuses parmi les travailleuses familiales non rémunérées et dans l’agriculture de subsistance
L’accès aux services de santé reste également un défi. Seuls 44 % des accouchements sont assistés par un professionnel de santé, et 14,6 % des besoins en contraception ne sont pas couverts. Le manque d’infrastructures médicales, le coût élevé des soins et les normes sociales compliquent encore plus la situation, notamment pour les femmes célibataires. Ces difficultés contribuent à un taux de grossesses précoces alarmant, 31,1 % des filles de 15 à 19 ans devenant mères, ce qui met en péril leur avenir scolaire et professionnel
Dans certaines régions comme le nord de Madagascar, 70 % des mères sont célibataires, un phénomène qui illustre les défis socio-économiques et culturels auxquels elles sont confrontées. Dans les autres provinces, la situation varie mais reste marquée par des difficultés similaires
Présentes dans tous les secteurs de la vie économique et sociale, les femmes jouent un rôle central dans la société
Elles assurent une grande partie de la production agricole, garantissant la sécurité alimentaire des ménages. Dans les zones rurales, ce sont elles qui se chargent du transport de l’eau, une tâche chronophage qui limite parfois leur accès à l’éducation ou à des activités rémunérées. Leur rôle dans l’éducation est également fondamental, que ce soit en tant que mères ou enseignantes. Elles sont aussi les gardiennes des savoirs ancestraux en médecine traditionnelle, utilisant plantes et remèdes naturels pour soigner leur communauté
Avant la colonisation, les femmes malgaches occupaient des postes de pouvoir, certaines étant même chefs d’État. Elles avaient un rôle politique et social important. L’arrivée de la colonisation française a bouleversé cet équilibre en introduisant des normes venues d’un pays où les femmes n’étaient pas reconnues comme citoyennes à part entière. Ce système a contribué à la marginalisation des femmes dans certaines sphères, un héritage qui pèse encore aujourd’hui sur leur accès aux responsabilités et aux droits fondamentaux
La Constitution malgache reconnaît l’égalité entre les hommes et les femmes. Plusieurs lois ont été adoptées pour lutter contre les discriminations et promouvoir cette égalité, notamment en matière de participation politique et de lutte contre les violences basées sur le genre
Cependant, ces avancées légales se heurtent à la réalité des pratiques culturelles et sociales. Les traditions et les inégalités structurelles rendent difficile l’application de ces lois, et l’accès des femmes à leurs droits reste encore trop souvent entravé
Tant que les inégalités existeront, la lutte devra continuer. Sensibiliser, mobiliser et éduquer les nouvelles générations est indispensable pour qu’elles puissent, à leur tour, contribuer à faire évoluer les mentalités et les pratiques. L’enjeu est de dépasser la vision du 8 mars comme une simple fête pour en faire un véritable moment de réflexion et d’action
Le 8 mars ne devrait pas être réduit à des festivités. Il doit rester un symbole fort pour avancer vers une véritable égalité entre les femmes et les hommes. À Madagascar, le chemin est encore long, mais chaque mobilisation est une avancée vers un avenir plus juste
Faratiana RAKOTOARIVELO
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