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22 septembre 2007, par
Telle est la question que se posent bon nombre d’observateurs à quelques jours du 23 septembre, date à laquelle les électeurs iront de nouveau aux urnes pour choisir les 127 membres de l’Assemblée nationale.
Si une telle question surgit, c’est que des faits plutôt inquiétants dans la préparation des élections ont attiré l’attention de l’opinion.
A noter tout d’abord le nombre restreint d’observateurs nationaux ou étrangers qui ont répondu à la demande du gouvernement malgache en vue d’asseoir la “crédibilité” du scrutin :
- l’Union Européenne s’est récusée, arguant du délai trop court qui lui avait été imparti, et faute du budget nécessaire.
- seule la SADC (organisme commun à 14 pays de l’Afrique de l’Est) a envoyé 15 observateurs qui suivront les élections dans la capitale.
D’autres groupements tels le “Contrôle FFKM” (créé par la Fédération des Églises Chrétiennes) et une association qui a récemment vu le jour ont annoncé qu’ils designeraient des observateurs.
Le SEFAFI ou “Plate-forme pour éducation des citoyens” qui, depuis plusieurs années, a assumé avec compétence le rôle d’observateur des scrutins qui se sont déroulés dans le pays, a déjà émis des remarques pertinentes dès l’annonce de la date du scrutin. Voici ce que l’on peut retenir de la déclaration que le SEFAFI a publiée au sujet des Législatives du 23 septembre :
- La précipitation du gouvernement dans la convocation de ces élections risque de lasser les électeurs qui, en moins d’une année, se sont rendus aux urnes à trois reprises (élections présidentielles en décembre 2006 ; referendum pour amender la Constitution en avril 2007 ; Législatives en septembre 2007). Une abstention importante pourrait entacher la crédibilité du scrutin, et ouvrirait la porte à toutes sortes de fraudes.
- Le Gouvernement Malgache n’a donné aucune suite aux revendications exprimées par l’ensemble de l’opinion nationale et internationale pour assurer les conditions d’un scrutin démocratique et transparent (refonte du Code électoral, instauration du bulletin unique, mise en place d’un Comité national électoral indépendant).
- Le scrutin uninominal à un tour favorise incontestablement le parti au pouvoir.
Les faits qui se sont produits depuis n’ont fait que confirmer les appréhensions du SEFAFI et de la plupart des observateurs impartiaux de la vie politique malgache :
Le parti TIM au pouvoir présente ouvertement ses candidats comme des “candidats État” dont le succès électoral s’inscrirait dans la continuité des scrutins de décembre 2006 et avril 2007. « Si vous votez pour d’autres candidats que le TIM, clament-ils lors de leurs meetings électoraux, vous ne pourrez progresser même pendant 20 ans ! ». « Nous allons gagner 127 sièges sur 127 », assurent dè’autres dirigeants du TIM
Ces candidats “officiels” abusent allègrement de la puissance publique, certains étant Ministres, d’autres chefs de Régions, etc..., et ne se privent pas d’utiliser les médias publics, les véhicules et aéronefs de certains ministères pour s’assurer la victoire.
De leur côté, 25 partis d’opposition, les plus représentatifs, ont concrétisé leur coopération en décidant de présenter des candidats uniques dans 64 circonscriptions électorales sur 119.
Les médias répercutent dans l’opinion les doléances de ces candidats de l’opposition qui sont confrontés à d’innombrables difficultés, frisant parfois la provocation, de la part des candidats “officiels” : menaces proférées par les chefs de fokontany (chef de quartier - NDLR) désignés contre les propagandistes de l’opposition, tracasseries lors des formalités administratives auxquelles doivent se plier les candidats, ou leurs représentants, auprès des Districts ou des Régions.
Mais la manœuvre qui a étonné plus d’un concerne les bulletins de vote qui auraient du impérativement être déposés au Ministère de l’Intérieur, ou dans les Régions, dans des délais impossibles à respecter. Or, le dépôt des bulletins par les candidats ou leurs délégués dans les bureaux de vote le jour du scrutin est interdit.
Autre fait étonnant : l’annonce que la délivrance des ordonnances est ouverte dès le 19 septembre pour les électeurs non-inscrits sur la liste, alors que le scrutin est fixé au 23 septembre. Et le chef de fokontany est autorisé à délivrer un certificat de non-inscription.
De telles mesures ne font qu’aggraver les suspicions de fraudes qui ont déjà entaché les dernières élections.
La Constitution amendée en avril dernier a amoindri le rôle dévolu auparavant à l’Assemblée nationale en tant qu’Institution de la République (réduction du nombre de députés, alors que la population est en constante augmentation, immunité des députés limitée aux sessions, suppression de certains avantages réservés aux membres des Institutions, contrôle de l’Exécutif réduit à sa plus simple expression, etc...)
Il empêche que l’enjeu de ces scrutins n’est pas à minimiser car il permettra de jauger l’évolution du degré de démocratie atteint par la Grande Île dans la conduite des affaires nationales.
B.Y
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