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Sentiment de frustration au sein de l’opinion publique malgache après les accords de Maputo
18 août 2009
À Madagascar, la population n’est pas en phase avec les propositions des négociateurs des organisations internationales. Les propos demandant en substance la transformation de Madagascar en ’protectorat’ de la communauté internationale ont suscité l’indignation du peuple. À Madagascar, une association de 27 organisations rassemblées sous le titre de ’Forces du changement’ fait pour sa part des propositions pour consolider l’Autorité de transition en vue de déboucher sur des élections.
Du 5 au 9 Aout 2009, s’est tenue à Maputo capitale de la République du Mozambique, une réunion des chefs de file de quatre « mouvances » politiques Malgaches, Andry Rajoelina, Président de la Haute Autorité de la Transition depuis le 17 Mars 2009, et les anciens chefs d’Etat Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka, Zafy Albert.
Cette réunion de Maputo avait pour but l’élaboration et la signature d’une Charte de la Transition, « consensuelle et inclusive » qui associerait les signataires et leurs « mouvances » à la direction des affaires de l’Etat, en vue de mettre fin à la crise qui sévit dans le pays depuis huit mois, et d’assurer la sérénité requise pour la préparation et la tenue de consultations électorales, dans le cadre de la mise en place de la quatrième République.
La rencontre de Maputo était initiée par l’Union Africaine représentée par Ablassé Ouédraogo, la SADC représentée par Joachim Chissano, l’Organisation Internationale de la Francophonie représentée M. Edem Kodjo, les Nations Unies représentées par Tiébilé Dramé.
A l’issue des discussions furent signés une Charte de la Transition comptant 46 articles, et constituant la Loi Constitutionnelle de la Transition, ainsi que quatre accords (accord politique accords n°1,2 et 3) La durée de la transition ne devrait pas excéder quinze mois.
Pourquoi Maputo ? Pourquoi quatre mouvances ?
Depuis le retour des délégations ayant participé à la rencontre de Maputo, on ne compte plus les prises de position, les interprétations souvent contradictoires émanant tant des protagonistes que de multiples entités et organisations, partis politiques, syndicats, société civile, associations de jeunesse, etc... Il faut reconnaître que si dans l’ensemble ces déclarations sont favorables au dialogue et à la concertation, la polémique qui a éclaté au sujet du contenu même de la Charte et des accords, est loin d’être apaisée.
Déjà, avant même la réunion de Maputo des voix s’étaient élevées contre sa tenue, dans un pays étranger, alors que son objet concernait en priorité les Malgaches, et l’avenir de Madagascar. Les mêmes réserves s’étaient alors exprimées quant à la composition et au nombre des « mouvances » invitées à participer aux discussions. Beaucoup contestent avec raison qu’à propos des trois ex- Chefs d’Etat qui prétendent parler et décider au nom du Peuple Malgache, deux d’entre eux ont été évincés de leur fonction, dans les conditions que l’on sait et le dernier (Marc Ravalomanana) a du démissionner face au ras-le bol de la population qui a catégoriquement rejette sa gouvernance durant sept ans.
Ingérence intolérable
Les critiques les plus vives au sein de l’opinion ont éclaté face au comportement des négociateurs de la Communauté internationale.
En effet M. Edem Kodjo (représentant de l’OIF) a déclaré sans ambages et publiquement que quelles que soient les interprétations des uns et des autres, il est le SEUL HABILITE a donner l’interprétation VALABLE de tous les articles contenus dans la Charte de la Transition et dans les accords y joints. Ce négociateur, a même précisé que c’est à lui qu’il revient d’évaluer le moment favorable au retour de Marc Ravalomanana au pays, et qu’il était chargé de recevoir les curriculum vitae des postulants aux différents postes de direction de l’Etat prévues dans les Institutions de la Transition. (Premier Ministre, Vice-Premier Ministre, membres du Congrès de la Transition..) !. La répartition de ces sièges figurera en effet au cœur des discussions pendant la deuxième rencontre de Maputo, qui s’ouvrira le 19 Aout prochain.
Mais outre ces propos choquants de M. Edem Kodjo, le représentant des Nations-Unies M. Tiebilé Dramé, a son tour a jeté de l’huile sur le feu en affirmant qu’il n’y avait pas encore de Président de la Transition désigné, sous entendant ainsi, que Andry RAJOELINA n’était « plus » Président de la transition. Des juristes indépendants ont pour leur part évoqué, dans les médias la mise « sous protectorat » de Madagascar par la communauté internationale.
De tout ce qui précède, il ressort que la majorité de l’opinion dans la grande Ile, est scandalisée par les ingérences de la dite-communauté internationale, qui ne fait qu aggraver le sentiment de frustration ressenti au lendemain de la signature des accords de Maputo.
De notre correspondant
Bernard Yves
Les propositions des Forces du changement
Dès le Vendredi 14 Aout, 27 partis et groupements politiques rassemblés dans une association dénommée « Forces du changement » ont dans une déclaration commune remise à la presse, souligné que dans les institutions de la future Transition, la « mouvance » Andry Rajoelina devrait être majoritaire, ayant été à l’origine des changements actuels. La Charte de la Transition prévoit en effet, notamment la mise en place d’un Congrès de la Transition, (de 258 membres) d’un Haut Conseil de la Transition (65 membres) d’un Vice-président, d’un Gouvernement composé de 28 membres ayant à sa tête un Premier Ministre « de consensus » trois Vice- premiers Ministre issus des trois mouvances Par ailleurs, les « Forces du changement » conscientes que des manœuvres existent en vue d évincer Andry Rajoelina, de la Présidence de la Transition, exigent avec force que ce dernier soit maintenu à cette fonction dès maintenant et jusqu’à la fin de la période de Transition.
Des Magistrats contestent.. Les Forces de l’Ordre exigent..
Les critiques les plus vives, qui s’expriment dans les médias, concernent notamment l’amnistie dont bénéficieraient Ratsiraka et ses compagnons (militaires ou civils) et Ravalomanana. Ainsi par exemple les signataires des accords de Maputo demandent que cessent les poursuites engagées contre Marc Ravalomanana, condamné à quatre ans de prison ferme pour avoir abusé en toute illégalité de ses prérogatives pour acquérir « son » avion présidentiel (Air Force ONE -2) payé 60 Millions de dollars sur les caisses de l’Etat. Des magistrats qui veulent garder l’anonymat, estiment que cette décision, remet en cause leur compétence et porte atteinte à l’indépendance de la justice pourtant réclamée à cor et à cri depuis belle lurette par tous les partis politiques et récemment encore, par les manifestants sur la place du 13 Mai.
De leur coté, les plus hautes autorités de l’Armée, de la Gendarmerie, de la Police, ont lu devant la presse, une déclaration conjointe, dans laquelle ils exigent la suppression de l’Article 22 de la Charte de la Transition, signée à Maputo. Cet article 22 est stipulé comme suit :
« Il est créé un organe consultatif sur les questions de défense et de sécurité le Comité de Réflexion sur la Défense et la Sécurité Nationales (CRDSN). Le CRDSN est chargé de mener une réflexion sur les questions de défense et de sécurité nationales, en particulier les voies et moyens de renforcer la cohésion et la discipline au sein des forces armées et de sécurité afin de construire une armée républicaine au service de la Nation ».« Il est composé de 8 membres désignés par les mouvances politiques (2 représentants par mouvance.) »
En résumé les chefs des Forces Armées, exigent la suppression de cet article, qui disent-ils porte atteinte à l’unité des Forces Armées, consacrée par les dernières assises militaires, qui ont déjà rejeté sans réserves, toute ingérence politique source de division et de conflits en leur sein.
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Messages
18 août 2009, 11:06, par arilanto
merci d’arrêter de prendre les malgaches pour des (...).
je ne sais pas qui est ce pseudo correspondant à qui vous avez reçu ce "témoignage" mais je peux vous dire que çà ne réflète pas du tout la réalité ici (déjà je suis malgache, et je n’ai pas demandé à être entendu).
"le dernier (Marc Ravalomanana) a du démissionner face au ras-le bol de la population qui a catégoriquement rejette sa gouvernance durant sept ans." : wouaouh ! : lors de sa ré élection en 2006, Madagascar a enregistré une participation record et il a été réélu dès le premier tour, cette élection a été jugée transparente par la communauté internationale.
mais bon .. réunion => france, et on sait tous ce qu’a fait la france durant cette crise : elle a notamment hébergé/protégé le putschiste Andry Rajoelina au moment où ce dernier devrait se faire arrêter.
18 août 2009, 14:21, par Velono
Le message de la population est clair, elle veut la démocratie. Et sa revendication passe par un changement de régime. C’est ce qui a été clairement affiché. Et quand un dirigeant a peur du peuple au point de lui tirer dessus, c’est être vraiment partisan que de ne nier cette évidence : il a trahi la confiance placée en lui. Alors quand des intervenants extérieurs veulent remettre en cause cette décision du peuple, est-ce normal 49 ans après l’indépendance ?
Au risque de vous décevoir, La Réunion n’est pas la France, et si vous n’êtes jamais venu à La Réunion et qu’un jour vous en avez l’occasion vous comprendrez que nous sommes deux îles soeurs. L’époque de la colonisation est bien finie, et c’est un type de relations correspondant à notre culture et à notre histoire qui se construit
2 septembre 2009, 03:36, par Andrun
Merci VELONO, pour votre commentaire d’être intervenu par rapport à celui de ARILANTO qui n"a pas demandé à être entendu et que le fait d’être malgache ne l’autorise aucunement à nous dire que çà ne réflète pas du tout la réalité, ICI ? où ? à Madagascar ? en France ou à La Réunion.
Par respect pour "www.temoignages.re", cet article est signé er non par "ce pseudo correspondant " que vous désignez.
A celui qui n"a pas demandé à être entendu, à bon entendeur : VELOMA.