Assemblée générale des Nations-Unies

Madagascar compte gérer ses ressources en faveur de sa population

6 octobre 2015

Le pays se porte de mieux en mieux et la stabilité institutionnelle est nécessaire pour asseoir un véritable développement pour le pays, a affirmé le Président de Madagascar lors d’une interview accordée à la Radio des Nations Unies.

Hery Rajaonarimampiana lors de l’Assemblée générale de l’ONU.

« On va prendre le temps pour asseoir cette stabilité institutionnelle, on est passé au travers des élections présidentielles, législatives, on vient de réaliser les élections communales, ça va nous permettre de renforcer nos institutions, et je crois que c’est ça qui assurer uns stabilité politique pour le pays qui est la base de tout développement », a déclaré Hery Rajaonarimampiana.

Le dirigeant malgache a souligné que pour lui la notion d’inclusivité tant sur le plan politique qu’économique est importante.
« J’ai fait appelle au niveau de l’Assemblée nationale a une majorité autour de mon programme national, je pense que ça c’est déjà un appel à la solidarité mais dans le respect de la pluralité » a-t-il ajouté.

Par rapport au nouvel agenda de développement durable à l’horizon 2030, Hery Rajaonarimampiana a expliqué que son gouvernement comptait gérer les ressources dont regorge son pays en faveur des populations de son pays.
Pour Madagascar le capital humain est la clef de la réussite des ODD.
Concernant les prochaines réunions sur le changement climatique a la COP21 en décembre à Paris, Madagascar souhaite voir l’aboutissement a des accords contraignants.

« Les pays en développement ne sont pas les plus grands producteurs des faits néfastes de ces développements climatiques alors qu’ils en paient le tribu » a déclaré le Chef de l’État malgache, ajoutant qu’il fallait appuyer davantage les pays qui n’ont même pas les moyens pour faire face à ces cataclysmes et encore moins de s’en relever.

Aussi le dirigeant de la Grande Île a estimé que 70 ans après la création des Nations Unies il était temps d’élargir le Conseil de sécurité pour refléter les mutations dans les rapports de force entre différents pays et l’évolution de la situation au niveau mondial, pour permettre à d’autres pays de participer à ces grandes décisions au niveau de l’ONU.

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