
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Union africaine, SADC, OIF et ONU
4 juin 2009
Le mercredi 23 mai 2009 s’ouvrait à l’Hôtel Carlton d’Antananarivo une énième réunion de concertation, initiée par les représentants de l’Union Africaine (UA) la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation des Nations Unies (UN).
Ces quatre entités, dénommées Groupe International de Contact (GIC), avaient réuni autour d’une table ronde les représentants de quatre « mouvances » politiques élargies : mouvance Rajoelina, mouvance Ratsiraka, mouvance Zafy Albert et mouvance Ravalomanana, en vue d’élaborer une Charte de la Transition qui servirait de cadre pour la gestion consensuelle de la transition, afin de réaliser des élections libres, justes et « équitables dans les plus brefs délais ».
Les objectifs du GIC avaient été dévoilés auparavant, sur le net, dans un document que M. Drame, représentant des UN, s’était empressé de « démentir », sans pour autant convaincre les observateurs qui n’ignorent pas les penchants du GIC pour l’ex-Président démissionnaire.
Une transition vidée de son contenu et de ses objectifs démocratiques
En résumé, le GIC s’évertue à vider de son contenu la Transition et de dévoyer les aspirations du Peuple Malgache à la Démocratie. En effet, il souhaite une « nouvelle » transition qui comprendrait 397 (!), membres répartis entre la Haute Autorité de la Transition (HAT), le Gouvernement, un Congrès de la Transition, un Conseil National de la Réconciliation, un Conseil Militaire de la Défense Nationale, une Haute Cour de la Transition et une Commission Electorale Indépendante. Il importe de souligner que dans ces structures de la « nouvelle » Transition, proposées par le GIC, seraient intégrés d’office tous les députés et sénateurs de l’ancien régime.
Cette proposition initiale du GIC soulevait comme prévu un tollé général, d’autant qu’il y était précisé que les anciens chefs d’Etat (y compris Andry Rajoelina) ne seraient pas autorisés à briguer un mandat lors des futures élections présidentielles qui, selon le GIC, devraient se tenir à la fin de l’année 2009.
Devant les réactions outrées de l’opinion, le GIC a dû mettre de l’eau dans son vin, et proposer à la signature des quatre « mouvances » concernées, un projet de charte. Les âpres discussions autour de ce document ont été émaillées de divers incidents, provoqués par l’intransigeance de la « mouvance Ratsiraka » et la « mouvance Ravalomanana » qui, curieusement, se retrouvent du même bord pour mettre des bâtons dans les roues de Andry Rajoelina et de l’actuelle Transition.
Le Régime de Transition conduit par Andry Rajoelina réagit
Afin de ne pas assumer la responsabilité d’un échec définitif des négociations, la HAT et Andry Rahoelina ont à leur tour fait des contre-propositions dont voici l’exposé des motifs :
- dénoncer l’acharnement du GIC à vouloir à tout prix remettre en selle des acteurs qui sont comptables des maux qui minent la cohésion au sein du pays,
- une CHARTE doit être un élément structurant de la Transition vers la 4ème République, favorisant le changement et non le contraire.
Par ailleurs, la HAT réaffirme :
- que le préalable à ces négociations est l’adhésion des mouvances au processus de Transition vers la quatrième République,
- que le Président de la dite Transition est Monsieur Andry Rajoelina, le Premier ministre étant Monsieur Monja Roindefo Zafitsimivalo,
- que les Institutions de la Transition déjà en place et ses membres déjà nommés ne sont plus susceptibles d’aucune remise en question,
- que l’acceptation des trois autres mouvances est le signe de l’ouverture des autorités de la Transition.
L’opinion attend sans trop se faire d’illusions les réactions du GIC et des mouvances Ratsiraka et Ravalomanana à ce contre-projet de la HAT.
Quoi qu’il en soit, dans tous les milieux (partis politiques, mouvements de jeunesse, société civile, etc…), les condamnations de l’ingérence de la Communauté internationale fusent, et les médias se font l’écho de l’exigence par l’opinion du départ de ces « émissaires » du GIC qui ne font que semer le trouble, induisant en erreur leurs mandants sur la prétendue persistance de la « crise », qui est pourtant en voie de se résorber. En témoignent par exemple la levée par les organisations internationales concernées par le tourisme de l’interdiction de la « destination Madagascar » ; la venue d’une délégation lourde d’opérateurs saoudiens qui ont signé des accords touchant plusieurs domaines économiques avec les dirigeants de la HAT, les récentes visites officielles du Président Andry Rajoelina en Lybie, au Sénégal... les propos mesurés de la délégation de la Commission de l’Océan Indien (COI), qui fait pourtant partie des négociateurs.
Comment en effet ne pas s’indigner lorsque l’on sait que ces émissaires du GIC bénéficient durant leur mission d’indemnités exorbitantes, outre les frais de voyage, d’hébergement dans les hôtels 5 étoiles et autres « assurances », en raison de la « crise » qui n’est qu’un leurre pour justifier ces dépenses, et préparer une future promotion des intéressés en cas de « succès » des négociations !
Ces émissaires du GIC savent pertinemment que les manifestations quotidiennes des TIM de Ravalomanana, autorisées par les autorités de la Transition, rassemblent de moins en moins de monde au fil des jours et que le gros de ces manifestants est constitué par les ex-employés des entreprises de Ravalomanana (MAGRO, TIKO, ALMA, etc…) qui sont obligés de signer un registre de présence afin d’être payés en fin de mois, et qui ont été assurés par le TIM d’un re-embauchage en cas de réouverture de ces entreprises de Ravalomanana.
Les autorités de la Transition, notamment son Président, ont souligné que dans les circonstances actuelles, un retour de Ravalomanana au pays est impensable et ne pourrait que déclencher des troubles, même si l’opinion souhaite qu’il rende des comptes pour les méfaits et crimes qu’il a commis durant ses sept années de pouvoir, et qui lui ont valu un mandat d’arrestation en bonne et due forme.
Les autorités de la Transition sont pour l’heure attelées à la préparation des Conférences Régionales et de la Conférence Nationale, qui devront se tenir avant le 26 juin, jour de la Fête nationale, et on s’interroge sur les raisons qui font que les émissaires du GIC occultent sans vergogne ces importantes Assises.
B.Y.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)