
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Lutte contre le changement climatique
24 octobre 2022, par
A Madagascar, le bois prélevé dans les forêts est la principale source d’énergie et sert notamment à la cuisson des aliments. Madagascar est également gravement touchée par la déforestation qui favorise l’érosion et accélère le changement climatique. Le Professeur Bruno Ramamonjisoa. directeur de l’école doctorale « Gestion des ressources naturelles et développement », apporte un éclairage sur cette question.
La déforestation est un grave problème à Madagascar. Ce phénomène contribue notamment au changement climatique. Avec l’accroissement de la population, il risque de s’amplifier.
Lors du colloque organisé du 18 au 21 octobre par l’École doctorale « Gestion des ressources naturelles et développement » de l’Université d’Antananarivo, le résultat d’une étude intitulée « Analyse de prélèvement de Bois de chauffe consommé par les ménages dans la forêt de Tampolo » a donné un coup de projecteur sur ce domaine.
A Madagascar, 90 % de l’énergie consommée provient du bois de chauffe prélevé dans les forêts. Dans la région de Tampolo, ce sont en moyenne 295 kilos de bois par mois et par famille qui sont utilisés pour cuire les aliments.
Sont principalement utilisées des espèces endémiques à fort pouvoir calorifique prélevées dans la zone protégée, vestige de la grande forêt littorale. A ce rythme, dans 14 ans auront disparu les espèces endémiques d’arbres de la forêt de Tampolo.
Le Professeur Bruno Ramamonjisoa. directeur de l’école doctorale « Gestion des ressources naturelles et développement », note qu’il est difficile de remplacer le bois dans la cuisson des aliments. Cela tient tout d’abord à la pratique culinaire malgache, où les bouillons sont importants. Une cuisson au gaz coûterait bien plus cher.
A cette contrainte économique s’ajoute une évolution de la société malgache dans les zones urbaines en particulier. Pour des raisons de coût, de plus en plus de Malgaches ne font plus la cuisine à domicile et mangent dans des gargotes.
Ces dernières fonctionnent 7 jours sur 7, du matin jusqu’à tard le soir. Elles ont donc besoin d’une source d’énergie constamment disponible. Seul le bois de chauffe répond actuellement à cette définition. Le gaz peut souffrir de problème d’approvisionnement, tandis que les coupures d’électricité ne sont pas rares.
L’étude « Analyse de prélèvement de Bois de chauffe consommé par les ménages dans la forêt de Tampolo » conclut notamment sur l’importance de diffuser des foyers améliorés pour augmenter le rendement lors de la cuisson et donc diminuer le besoin en bois.
Le Professeur Bruno Ramamonjisoa note les expériences concluantes d’utilisation de fours solaires, notamment dans le Sud. Mais il constate aussi qu’il est bien difficile de changer les mentalités, aussi bien dans les habitudes culinaires que dans l’utilisation des sources d’énergie.
Par ailleurs, le scientifique note que la pression sur les forêts subsistantes est à relativiser selon les régions. Par exemple à Antananarivo, ce sont principalement des eucalyptus qui sont utilisés. Or, cette espèce a tendance à proliférer et voici quelques années, les eucalyptus commençaient à s’étendre dans les rizières. La ressource reste donc abondante.
Dans d’autres régions de Madagascar, en particulier dans le Sud, les espèces sont adaptées à un climat sec. Les arbres vont donc stocker beaucoup d’eau dans leur tronc. Par conséquent, ce bois ne brûlera pas et les communautés locales le savent. Elles vont donc utiliser du bois mort pour faire la cuisine.
M.M.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)