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Des négociations compromises
27 février 2009, par
La troisième rencontre de négociation a tourné court du fait de l’absence de Marc Ravalomanana. La FFKM a décidé d’abandonner son rôle de médiateur et annonce que ce rôle sera tenu par le représentant de l’ONU à Madagascar.
Le troisième jour du dialogue entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, qui avait débuté le vendredi précédent, fut marqué par deux incidents majeurs qui précédèrent la rupture :
- Marc Ravalomanana se portait absent, ses représentants prétextant une tournée en province,
- Andry Rajoelina, arrivé à l’heure, ainsi que les quatre chefs d’Eglise attendirent en vain.
Andry Rajoelina convoquait la presse à son domicile en fin d’après-midi pour les informer d’une importante déclaration, tandis que le Président du FFKM, Mgr Odon Razanakolona, archevêque d’Antananarivo, invitait les journalistes à le rejoindre immédiatement en son bureau. Il informait alors la presse qu’il avait décidé de ne plus faire partie du groupe de négociations, précisant que « les négociations n’iraient pas loin lorsqu’on ne respecte pas les règles pré-établies ».
Il importe de rappeler que cette mission de médiation avait été confiée au FFKM par le représentant personnel du Secrétaire Général de l’ONU, « je demande à l’ONU, déclarait Mgr Razanakolona, de chercher d’autres facilitateurs ». Il appelait, en conclusion, l’armée à ne pas oublier que sa mission première était de protéger les personnes et leurs biens.
On comprend que tenu par son devoir de réserve, en tant que facilitateur, le Président du FFKM ne pouvait donner de détails, Andry Rajoelina devait pour sa part compléter les informations à ce sujet, notant que trois chefs d’Eglise avaient fait preuve de partialité durant les rencontres, n’ayant pas dit un mot sur l’absence injustifiée de Marc Ravalomanana et sur son refus d’aborder les problèmes de fond concernant la crise .
La défection du Président du FFKM aurait dû retenir l’attention des représentations diplomatiques et de la communauté internationale, or, il semble que ces derniers se bornent à regretter l’échec, sans dire un mot sur le premier responsable qui n’est autre que Marc Ravalomanana.
Au terme d’une conférence de presse tenue après la rencontre (voir encadré), Andry Rajoelina annonçait qu’un sit-in se tiendrait le jeudi 26 février devant les Bureaux de la Commune pour empêcher le PDS (Président de Délégation Spéciale) de s’y installer, et que le samedi, une nouvelle réunion aurait lieu sur la place du 13 Mai.
Le sit-in de Mahamasina de ce jeudi a été marqué par l’utilisation de la force de la part des militaires, qui ont dispersé la foule à coups de grenades lacrymogènes, causant la panique chez les patients soignés à l’Hôpital Befelatanana proche, dont certains étaient pris de malaise.
L’intervention musclée des forces de l’ordre s’est produite au moment où les élèves de nombreux bâtiments scolaires alentour quittaient les cours, ce qui a soulevé la colère des parents et des enseignants.
Bernard Yves
Marc Ravalomanana se vante de posséder des armes sophistiquées
La tournée invoquée par Marc Ravalomanana pour expliquer son absence à la rencontre de mercredi avec Andry Rajoelina visait en fait à faire étalage de “sa force” devant les populations. Il devait en effet déclarer devant les militaires présents à Toamasina et Majunga : « nous avons des armes sophistiquées, et vous ici (ndlr : Toamasina et Majunga) en aurez votre part… ». Des journaux ont mentionné les déclarations de témoins, qui soupçonnent que des armes chimiques (neutralisantes ?) ont été envoyées vers la capitale.
Mais Marc Ravalomanana a beau se vanter, il est patent aujourd’hui qu’il ne maîtrise plus la situation, et qu’il est déterminé à se maintenir au pouvoir, même en employant la force. Il n’ose pourtant pas s’aventurer hors de la capitale, hormis Toamasina et Majunga, où il ne fait que passer pour “convaincre” ses partisans en utilisant des fonds qui ne sont pas clairement identifiés.
La contestation s’étend dans les provinces
À Fianarantsoa, Tuléar, Manakara et de nombreuses autres villes de province, les meetings des opposants qui se succèdent connaissent toujours une grande affluence, et aboutissent à la même conclusion : le soutien à Andry Rajoelina et le départ de Marc Ravalomanana. A Tuléar, les manifestations se sont soldées par des affrontements entre les forces de l’ordre et la population.
Des mesures vécues comme des provocations
Dans ses déclarations à la presse, à son domicile comme sur les médias de Viva, Andry Rajoelina attirait l’attention du peuple malgache sur l’aggravation des provocations commises par l’équipe Ravalomanana alors que la crise atteint un niveau inquiétant. Il citait à ce propos les mesures illégales du Président de la Délégation Spéciale (PDS) nommé par Ravalomanana en remplacement de Andry Rajoelina qui, en vertu des textes en vigueur, avait désigné son adjointe Mme Michèle Ratsivalaka comme maire de la capitale.
En effet, quelques jours plus tôt, ce PDS décidait de remplacer tous les délégués aux six mairies d’arrondissements par des fonctionnaires de son choix.
Rappelons que ni la Constitution, ni les textes afférents aux communes ne mentionnent la possibilité d’installer un Président de Délégation Spéciale (PDS) pour diriger une commune.
Il évoquait également le cas de l’arrestation illégale de l’ex-ministre Théodore Ranjivason, détenu dans la prison de haute sécurité de Tsiafahy, soulignant par ailleurs que Marc Ravalomanana n’avait pas répondu à sa demande de parler sur les médias publics durant trois minutes par jour. En conclusion, Andry Rajoelina déclarait qu’il refusait de « dialoguer » avec Marc Ravalomanana et qu’il quittait la rencontre.
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