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8 juillet 2009
Du 30 juin au 2 juillet se sont déroulées, dans toute l’Ile, 22 Conférences Régionales, en application des décisions adoptées lors des Assises Nationales des 2 et 3 avril réunies à Ivato.
A noter que les Autorités de la Transition, selon le souhait exprimé par les participants à ces Assises, ont confié à la Société civile la réalisation de ces Conférences Régionales. L’Etat jouant le rôle de facilitateur et apportant son appui technique et financier aux organisateurs.
Les Conférences Régionales furent reportées à maintes reprises, la question de leur financement étant au cœur des difficultés rencontrées par les organisateurs, elles se tinrent cependant fin juin début juillet, et pour limiter les dépenses, il fallut fixer le nombre de participants à 300 par région.
Mais l’engouement de l’opinion pour les sujets débattus par ces Conférences régionales ne fut pas facile à gérer, et c’est ainsi que les organisateurs ont annoncé que dans la plupart des régions, le nombre de participants atteignit le double (parfois même le triple) du chiffre prévu. Tous ces citoyens souhaitaient exprimer leur point de vue, en décidant d’assumer eux-mêmes leurs dépenses de transport, d’hébergement, etc…
Des dizaines de partis politiques, associations, syndicats, organisations de jeunes, de femmes associations paysannes, de défense des droits humains, de la protection de l’environnement participèrent ainsi à ces conférences, apportant leur contribution et leur point de vue sur des sujets d’une importance évidente pour l’avenir du pays.
Pour une Quatrième République
Les aspirations à des changements profonds se focalisèrent autour d’un même thème : mise en place d’une Quatrième République. L’examen des modalités pour atteindre cet objectif s’inscrivit ainsi au cœur des débats des participants, qui furent invités à faire des propositions sur les sujets suivants :
- Refonte du Code Electoral et mise en place d’une Commission Nationale Électorale Indépendante
- Constitution de la 4ème République
- Statut des partis politiques, notamment des partis d’opposition
- Refonte de certaines lois en vigueur, notamment la loi sur la communication.
- Réconciliation nationale
Des discussions animées surgirent ainsi durant l’examen de questions d’actualité, telles que la limitation de l’âge des futurs candidats aux élections présidentielles, la laïcité de l’Etat, l’amnistie générale ou sélective, la forme et le contenu du Régime et la répartition des pouvoirs entre les Institutions de la République, la décentralisation.
Il importe toutefois de noter, au travers de ces discussions, une élévation positive du niveau de conscience politique des Malgaches. Les observateurs de la vie politique malgache ont relevé que ces débats étaient à des lieux des réunions formelles convoquées auparavant par le précédent régime, sous le titre ronflant de « Dialogue présidentiel », qui ne visait en fait qu’à imposer aux participants les vues du Président démissionnaire.
La Conférence Nationale est l’objectif prioritaire à atteindre
Il est patent que cette participation populaire a été et sera l’objet d’intenses polémiques : les Conférences Régionales étaient-elles représentatives ? Comment réaliser une synthèse objective des propositions exprimées par les participants à ces Conférences Régionales ? La Conférence Nationale prévue de se tenir dans un mois sera-t-elle assimilée à une « Assemblée Constituante » ? Quel sera l’organisme chargé de rédiger le projet de Constitution de la Quatrième République à partir des suggestions des Conférences Régionales ? etc… La collecte des rapports émanant des 22 Régions apportera un éclairage utile pour répondre à toutes ces questions.
La Communauté Internationale, de son côté, campe sur ces positions, antérieures, en persistant à « isoler » Madagascar jusqu’au retour de la « légalité constitutionnelle ». En effet, malgré l’échec de négociations qui ont duré plusieurs mois, la dite Communauté Internationale ne cache pas ses intentions. Elle n’a cure de ces Conférences Régionales ou Nationales. Elle exige d’abord un « partage du pouvoir » entre les partisans de Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana, intégrés à égalité dans les rouages de la Transition. Ce qui signifie la garantie du retour de Ravalomanana au pays.
Ainsi la dernière réunion au Sommet de l’Union Africaine tenue à Syrte (Lybie) a de nouveau décidé de poursuivre ses démarches en vue de « normaliser » la situation à Madagascar en validant la désignation d’une délégation conduite par l’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, qui serait à son tour chargé de réunir les représentants des partis politiques malgaches concernées par la « crise ». L’Union Africaine, qui dirige ces négociations au nom de la Communauté Internationale, reconnaît ainsi l’inutilité d’une solution militaire. Mais la question qui se pose actuellement est de savoir s’il existe effectivement une crise à Madagascar.
Le calme est revenu
Ravalomanana, pour sa part, qui s’est exilé en Afrique du Sud après sa démission, ne cache pas ses projets pour reprendre le pouvoir. Ainsi, selon le journal sud-africain “The Mail & Guardian” du 3 Juillet, le Président démissionnaire serait en train d’acheter des armes de guerre auprès d’une société locale dénommée « Truvelo » ; cette information est à joindre à celle concernant le recrutement de mercenaires auprès d’une société américaine spécialisée dans la mise en place de mesures « sécuritaires ».
Toutefois, le retour au calme, l’effectivité des pouvoirs détenus par les Autorités de la Transition dirigées par le Président Andry Rajoelina, la liesse populaire qui a marqué les manifestations de la célébration du 49ème anniversaire de l’Indépendance et de la création de l’Armée Malgache, le déroulement normal des examens de fin d’année scolaire dans l’enseignement primaire et secondaire sont autant de preuves que la dite « crise » est en voie de se résorber, et qu’elle n’existe que dans l’esprit de certaines entités ou puissances qui ont intérêt à poursuivre leurs manœuvres de déstabilisation, au détriment des intérêts véritables du Peuple Malgache.
Une délégation de la Haute Autorité de la Transition, conduite par Andry Rajoelina, se trouve actuellement à Bruxelles, où elle rencontre les dirigeants de la Communauté Européenne, qui s’intéresse à la « feuille de route » tracée par les dirigeants malgaches, et veut s’informer sur les raisons qui ont motivé l’émergence de la Transition, en vue d’élaborer les modalités de coopération entre les deux parties.
On se doute que cette « coopération » sera accompagnée d’exigences de toutes sortes. Andry Rajoelina saura-t-il convaincre la Communauté Européenne de la nécessité de tenir la Conférence Nationale, qui mettra en place les mécanismes adéquats pour assurer une sortie définitive de la crise, c’est-à-dire la mise en place d’un Code électoral fiable, l’adoption de la Constitution de la 4ème République, par la tenue d’un referendum constitutionnel ?
B.Y.
L’Amicale Panafricaine et la catastrophe de l’A310 de Yemenia
Voici un communiqué de l’Amicale Panafricaine où elle exprime sa solidarité et sa sympathie au peuple comorien et aux familles endeuillées.
Suite à l’accident dramatique de l’Airbus A310 de la compagnie Yemenia Airways survenu aux Comores ce 30 juin 2009, l’Amicale Panafricaine (AP) exprime sa solidarité et sa sympathie au peuple comorien et aux familles endeuillées.
L’AP estime que dans cette affaire, il y a plusieurs niveaux de responsabilité et appelle chaque entité à prendre les mesures qu’imposent les circonstances avec dignité.
(…) La diaspora comorienne n’a eu de cesse de les alerter sur les conditions d’insécurité des avions A310 de cette compagnie, et sur le mauvais traitement que subissent les passagers comoriens. Tous les témoignages des passagers comoriens, sans exception aucune, font état du mépris, voire de violence traumatisante, dont certains gardent encore les séquelles physiques et psychologiques, qu’ils subissent de la part de cette compagnie lors des trois dessertes hebdomadaires. (…)
Quant à la France, elle savait aussi, mais a laissé faire. Elle avait le devoir de faire l’information la plus adaptée à ses ressortissants concernant des compagnies que ses propres investigations ont déclarées non fiables. Elle a pourtant laissé des citoyens français, ou tout simplement des êtres humains, embarquer dans des "avions cercueil", qu’elle a interdit de survol de son espace aérien pour non conformité aux normes de sécurité aéroportuaires. De toute évidence, la liaison Sanaa-Djibouti-Moroni n’a pas semblé suffisamment intéressante pour justifier la mise en garde nécessaire. On peut imaginer que les économies réalisées par Yemenia, en se servant de ses A310 vétustes, lui permettent d’acheter à Airbus les A330 neufs acceptables dans les aéroports français et européens. On peut aussi penser qu’il n’est pas diplomatiquement correct de fâcher un État ami, actionnaire de la compagnie. Mais peut-on imaginer que ces seules considérations ont valu le sacrifice de ces vies humaines vraisemblablement moins cotées à la bourse des opérations commerciales des dominants ? (…)
L’Amicale Panafricaine en appelle à la conscience des voyageurs eux-mêmes, qui doivent refuser de se laisser trimballer comme du bétail. Les Comoriens doivent boycotter les vols de Yemenia Airways. Ils doivent mettre en place des rencontres, impliquant les partis et la société civile, aux Comores comme au sein de la diaspora, pour examiner tous les prolongements possibles.
En outre, l’AP demande au gouvernement comorien, mais aussi à celui de Djibouti pour ce qui le concerne :
- la suspension immédiate de l’agrément accordé à cette compagnie. Aucun vol dans le sens France-Djibouti-Comores ne doit plus avoir lieu,
- d’exiger de Yemenia qu’elle ramène en France les passagers ayant déjà effectué ce trajet, indirectement via d’autres compagnies fiables, ou en y affrétant un de ses avions répondant aux normes et acceptés en Europe,
- la dénonciation du contrat qui les lie,
- la constitution d’une commission d’enquête formée de Comoriens de divers bords. (…)
Il serait hautement irresponsable de ne faire que constater que ce qui s’est passé était écrit et que nous devons nous plier à la volonté divine !
Pour l’AP
Abdou Ahmed,
Secrétaire à l’information
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