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’Silence sur 47. Une censure d’État’ - 1 -
18 décembre 2008
La pièce de théâtre ’47’ ne pourra pas être jouée dans les centres culturels français. C’est la décision prise par la Direction Générale de la Coopération Internationale et du Développement au Ministère français des Affaires étrangères. L’auteur de la pièce, Raharimanana, donne son point de vue sur cette décision politique dans un article publié dans la revue ’Rebonds’ le 9 décembre dernier. Car comment interpréter autrement un choix qui est une censure, afin de maintenir le silence sur une des pires répressions coloniales du 20ème siècle ?
47 vous dit-elle quelque chose ? 29 mars 1947. Une date. Une simple date. De printemps. De massacre. L’histoire de France n’a-t-elle pas basculé ce jour-là sous les assauts de quelques indigènes armés de sagaies, de lances et de flamme ? Peut-on le dire ? Que l’histoire de France, la grande histoire de France, s’est infléchie sous les coups de quelques sauvages croyant fort à la puissance de leurs amulettes et talismans ? La France eut-elle à partir de ce jour-là les mêmes rapports, les mêmes liens avec ses colonies ? N’a-t-elle pas choisi désormais la répression et l’abandon de ses idéaux nés de la Révolution de 1789 ? Tous les hommes naissent libres et égaux en droits... L’Indochine suivra très vite, l’Algérie, le Cameroun...
Espoirs trahis
Faisant suite aux promesses d’après-guerre d’accorder liberté aux colonies, faisant suite aux espoirs nés de la victoire contre le fascisme et le nazisme, Madagascar ou tout autre colonie ne pouvait-elle pas espérer vivre enfin hors domination, hors indigénat et humiliation perpétuelle ? Ce pays pouvait-il dépasser son statut de dominé, sortir de cette situation étrange d’infériorité accolée à sa "race" ? Pouvait-il mener sa propre histoire ? Les colonies ne pouvaient-ils plus faire confiance à la parole de la France ? Celle des Lumières, superbe promesse d’humanisme ?
Las, la France d’alors, 1946, choisit de maquiller les promesses et refusa toute idée d’indépendance. Rejetant l’idée d’autonomie dans l’union française proposée par l’État français, les Malgaches se soulevèrent, choisirent d’être rebelles. La politique a perdu, les armes ont parlé.
1947 ou cette arrogance, ce désir de ne pas lâcher sa proie - main-d’œuvre, marchés et ressources des colonies...
1947 ou ce refus de reconnaître l’humanité pleine de l’Autre, cette soif d’exploitation prenant le pas sur tout autre considération...
Le 29 mars 1947, à Moramanga, les rebelles malgaches se lancèrent dans un assaut sans espoir.
« Les années suivantes furent de négation »
Si la première nuit fut de victoire, les suivantes furent de cauchemar. Des massacres et des exactions en nombre, des fusillades sans fin et des exécutions sommaires. Des "enquêtes". Des "questions". Des dizaines de milliers de morts civils, de faim, de maladie. Des milliers de réfugiés en fuite devant la guerre, guerre coloniale. L’expérimentation de tout ce qui allait suivre en Algérie. En tout : l’impossibilité de chiffrer les morts, tant on a tué... 89.000 morts selon l’armée française en 1949. 11.000 morts, chiffre officiel et risible un an plus tard.
Les années suivantes furent de négation. Les années suivantes furent de silence. On brûla des archives. On classa des archives. On ferma des archives. On ne jugea point. Sauf les Malgaches, coupables pour avoir refusé l’injustice du colonialisme.
À l’indépendance, promesse toujours d’une vie commune, dans une humanité partagée, dans un élan démocratique respectueux de chacun, dans des rêves de progrès universel. On appela cela coopération. Mutisme et complicité. Dictature. Corruption. Silence toujours. L’oubli a succédé. Les générations furent autant de couches de linceuls naturelles. C’est ce qu’on a cru.
(à suivre)
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