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Insurrection de 1947 à Madagascar
29 mars 2007
Fêtée depuis 1977 sous le règne Didier Ratsiraka, la Journée de commémoration de l’insurrection du 29 mars 1947 prend de l’ampleur, notamment dans la recherche de la vérité. Les chiffres d’abord, l’ouverture des archives militaires sur cette insurrection, la guerre psychologique ensuite, bref, que sait-on de cette insurrection ?
Déjà, de 1895 à 1898, les menalamba (toges rouges) formeront un front de contestation, qui mènera une guerre courageuse contre l’occupant. Le nationalisme malgache est né. 1947. Le colonisé doit toujours courber l’échine devant l’ordre colonial, oppresseur et hautain. La France a conquis irrévérencieusement une terre de droit malgache, imposant une loi terrible et réduisant en esclavage une partie de la population, humiliant un peuple fier. Commencée le 29 mars 1947, une insurrection éclate, et perdure 21 mois durant, obligeant la France à réagir. La méthode ne sera aucunement pacifiste. 30.000 hommes seront envoyés, et les actes sauvages de répression concerneront Madagascar, jusqu’à la totale dissolution des tentatives réfractaires. Les 3 députés du MRDM, accusés d’avoir initié l’insurrection, seront exilés, après un simulacre de procès tronqué par des faux témoignages extirpés après tortures. Certains historiens crient à l’exagération, notant que dans les premiers jours de l’insurrection, les forces militaires françaises étaient trop peu nombreuses. Mais l’arrivée des 30.000 soldats peut amener une question : y a-t-il eu exaction française ? Non, assurent certains. Mais alors, comment expliquer la méthode ignoble que de jeter d’avions les opposants, vivants ? Certains Malgaches, dont des survivants, assurent que des charniers sont aujourd’hui oubliés, autant par les Français que les Malgaches eux-mêmes.
La volonté de savoir, un devoir de mémoire
En 2005, une équipe de recherche a investi les Archives de la République de Madagascar, les Archives de l’Outre-mer d’Aix-en-Provence et le Service historique de l’armée de terre de Vincennes. Baptisé “Projet Campus sur l’insurrection de 1947 et la décolonisation à Madagascar”, ce travail de recherche, financé par la Coopération française, établit un regard largement contesté, notamment par des survivants, établissant certes des exactions, mais notant que la répression militaire était plus modérée que ne l’a transmise jusqu’ici la tradition. Peut-être plus partisans, certains Malgaches demandent une revue de cette partie de leur histoire, allant jusqu’à interpeller la responsabilité française et exiger des excuses, voire la réparation d’un crime, commis à l’encontre du peuple malgache. Mais, plus que cela, c’est aussi la précision du chiffre réel des pertes en vies humaines. 11.000 morts ou 100.000 ? Les historiens se déchirent à ce sujet, et nul doute que la répression sera l’auteur de nombreuses disparitions de Malgaches jugés opposants. Selon les premiers chiffres de l’administration coloniale de la fin des années 1940, les morts s’élevaient à 89.000. Même des villages innocents auraient été ravagés par la furie militaire française. Aujourd’hui, Madagascar entend honorer la mémoire de ceux qui sont tombés au champ d’honneur, et le gouvernement verse une maigre pension aux survivants, soit 21.000 ariary (8,70 euros) par mois. Les Malgaches ne renient pas cette histoire, au contraire, l’apprennent soigneusement. « Pardonner, oui, oublier, jamais », disait l’ancien Président malgache Albert Zafy. Reste à défendre cette mémoire, par le recueil des témoignages des survivants, par l’ouverture des charniers et la réparation consciencieuse de l’État français.
Willy Técher
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