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Crise à Madagascar : la ministre de la Défense démissionne.
23 février 2009, par
Le plus meurtrier affrontement qu’a connu l’île sœur depuis la répression de 1947 a provoqué la démission de la ministre de la Défense.
La démission de Mme Manorohanta Cécile, première femme du continent nommé à la direction du ministère de la Défense a soulevé de larges échos dans l’opinion nationale et internationale. Elle a présenté sa décision, comme un acte de protestation contre le massacre perpétré par des éléments de la garde présidentielle, qui a fait plus d’une cinquantaine de morts et près de 400 blessés, en précisant que sa conscience de chrétienne et d’universitaire, ne pouvait accepter de tels crimes.
La machine administrative bloquée
Ces violences gratuites ont été condamnées unanimement par l’opinion internationale, et surtout par le peuple malgache entrainant un durcissement notable du mouvement pour la démocratie et de la Haute Autorité de la transition (HAT) présidée par Andry Rajoelina.
Ce dernier, encouragé par les manifestants sur la Place du 13 Mai révoltés par la tuerie d’Ambohitsorohitra, ont accueilli avec enthousiasme la nomination des membres du Gouvernement transitoire qui jusqu’à ce jour, sont une douzaine : Finances et Economie, Sécurité intérieure, Eaux et forets, aménagement du territoire, commerce, communication et technologie de pointe, tourisme, Affaires étrangères, Défense nationale.
L’étape suivante fixée par le Président de la HAT Andry Rajoelina, fut l’installation de cette équipe ministérielle dans ses bureaux dès le Lundi suivant. Ce jour, les manifestants insistaient pour accompagner les ministres conduits par le Premier Ministre Monja Roindefo pour installer les ministres. Ils furent exhortés à s’installer en « sit-in » face aux immeubles ministériels. La stratégie de Andry Rajoelina et ses collaborateurs visait tout d’abord à paralyser le fonctionnement de la machine administrative, et à éviter des affrontements sanglants, entre les défenseurs de la démocratie et les partisans de Marc Ravalomanana.
A ce propos, lors des deux premières tentatives de s’emparer des Ministères, les médias ont filmé et photographié les milices de Marc Ravalomanana, et les tireurs d’élite sur les toits des immeubles avoisinants, tous n’attendaient que l’occasion pour tirer sur la foule et se livrer à de nouveaux pillages en règle à travers la ville. L’existence de milices payées 10.000 ariary par jour et par personne par le pouvoir fut ainsi dévoilée au grand jour, et les observateurs chiffrent leur nombre à 3.OOO individus, pour la plupart drogués, pick-pokets, voleurs et autres.
L’argent coule a flots
De son coté, Marc Ravalomanana, s’obstine dans son refus de quitter le pouvoir. Les moyens financiers dont il dispose continuent de susciter les interrogations de la population.
Car pour les observateurs, il ne fait guère de doute que c’est grâce à ces milliards que Marc Ravalomanana put organiser à deux reprises deux contre-manifestations dans le grand stade municipal de Mahamasina ; qu’il réussit à remplir en faisant miroiter aux assistants la somme de 75.OOOfmg (15.000 ariary) aux pauvres des bas quartier, qui furent une fois encore escroqués car au lieu de la somme promise, ils ne récurent que 1.000 ariary !
Des journalistes étrangers réussirent à filmer les distributions d’argent aux abords du stade, et des participants floués furent interviewés. Ils déclarèrent « que pour eux ce n’était qu’une journée de travail comme les autres et qu’ils comptaient sur cet argent pour assurer leur nourriture durant quelques jours » !
D’inquiétantes rumeurs font état de sacs plastiques remplis d’argent distribués dans les camps militaires, à Morondava, Diego, Fort-Dauphin etc.. d’où vient cet argent ?
Les relations troubles entre TIKO et l’État
Sur la place du 13 Mai furent dénoncés devant les manifestants, les abus et détournement, vols caractérisés, commis par Marc Ravalomanana, au détriment de l’Etat et du pays. Il fut ainsi déclaré, par le Ministre des Finances et du Budget de la HAT, que entre
2OO5 et 2008 seulement, le Groupe TIKO de Marc Ravalomanana, avait escroqué à l’Etat quelques 600 milliards d’ariary :
- non paiement des droits de douane pour l’importation d’huile alimentaire
- non paiement de droits de douanes pour l’importation de marchandises générales
- financement par l’Etat de la construction de bâtiments appartenant au groupe TIKO
- monopole des marchés de fournitures pour l’administration, dévolu au Groupe TIKO et à d’autres entreprises
Etc.. etc..
Bernard Yves
L’armée divisée
Le 17 février, Marc Ravalomanana, convoquait au Palais d’Iavoloha 5 généraux parmi les plus haut gradés de l’armée de la gendarmerie et de la police, au sortir de l’entretien, le porte-parole de ces généraux devait déclarer qu’ils n’acceptaient plus de sang versé, et que si les protagonistes de la crise ne trouvaient pas d’issue « ils prendraient leur responsabilité ».
Le Président de la HAT Andry Rajoelina, dans une information télévisée, devait souligner à ce propos, que la première mission des forces armées consistait à défendre les citoyens et leurs biens, et que leur premier geste aurait du être de nettoyer les bureaux des ministères des « milices », dans le respect de la loi qui avait délimité ces lieux comme « zone rouge » ; ils auraient du ensuite pourchasser les pillards et interdire l’usage d’armes de guerre contre des manifestants désarmés, et enfin, ils auraient du faire arrêter les auteurs de la fusillade d’Ambohitsorohitra perpétrée par la garde présidentielle.
Andry Rajoelina, a aussi dénoncé la manœuvre actuelle visant à installer un « directoire militaire » qui, en fin de compte serait utilisé pour défendre les intérêts de Marc Ravalomanana, Ce Directoire militaire irait totalement à l’encontre des aspirations populaires à la démocratie, devait-il enfin déclarer.
Par ailleurs il y a quelques jours un groupe de jeunes officiers, commandants, lieutenants, et sous-lieutenants, avait fait une déclaration publique dénonçant la passivité de leurs supérieurs, et annonçant, l’éventualité d’une prise de position de leur part. Ces deux évènements se complètent-ils ?
Le 17 février, un autre évènement retint l’attention de l’opinion, ce fut la découverte d’un transfert d’armes venues d’Afrique du Sud, transportées par un Cargo du Groupe TIKO. Il était bourré de grenades assourdissantes, d’armes de combat, de gilets pare-balles. Un autre envoi d’armes destiné à la Présidence fut dénoncé devant la presse par Andry Rajoelina, le 19 février.
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