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Après le vote d’une loi française par les députés
16 décembre 2023
Après le dais de la reine Ranavalona III rendu aux Malgaches qui reprit sa place dans le palais du rova d’Analamanga à Antananarivo, une autre restitution résultant d’une exaction pendant la colonisation française est en cours. Il s’agit de celle du crâne du roi Toera et de deux autres guerriers, que Paris s’est approprié et a déclaré inaliénable. Cette restitution est très attendue, notamment pour les habitants de la côte, là où existaient des royaumes sakalava.
Ces têtes sont conservées au Musée de l’Homme à Paris. Une loi française votée par l’Assemblée nationale ouvre la voie à leur retour sur leur terre. Une commission mixte permettra d’accélérer le calendrier.
Une proposition de loi relative à la restitution des restes humains appartenant aux collections publiques a été adoptée par l’Assemblée nationale française. Le ministère malgache de la Communication et de la Culture se félicite de l’adoption de cette loi qui constitue « une avancée significative dans la démarche de restitution du Kabeso de l’Ampanjaka Toera et des crânes des deux autres guerriers Sakalava conservés au Musée de l’Homme à Paris ».
Le ministère de la Communication et de la Culture accueille avec beaucoup d’espoir l’adoption de la proposition de loi susmentionnée par l’Assemblée nationale française et remercie les députés français qui l’ont votée à l’unanimité aujourd’hui. Il attend avec impatience l’adoption de la proposition de loi par le Sénat français dans les semaines à venir.
La promulgation de cette loi française, ainsi que la prompte commission mixte franco-malgache, seront des étapes majeures dans l’objectif commun des deux parties de restituer le Kabeso de l’Ampanjaka Toera et des crânes de ses deux chefs de guerre, une démarche qui pourrait aboutir très rapidement après l’étape législative la plus longue.
Le président de la République, Andry Rajoelina, avait confié au ministère de la Communication et de la Culture le soin de diligenter les démarches nécessaires auprès des instances françaises en vue de la restitution du Kabeso de l’Ampanjaka Toera et des crânes de ses deux chefs de guerre, qui relèvent actuellement des collections publiques du Musée de l’Homme à Paris.
Depuis 2020, le département ministériel a eu plusieurs entretiens avec les responsables du Muséum National d’Histoire Naturelle (dont relève le Musée de l’Homme), l’ancienne ministre de la Culture Roselyne Bachelot, les hauts responsables du ministère français des Affaires étrangères, et Jean-Luc Martinez, Ambassadeur. L’émissaire spécial du président de la République française pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine a été dépêché à Madagascar pour rencontrer les responsables du ministère de la Communication et de la Culture en janvier 2023. Les négociations sur le sujet de la restitution de ces restes humains appartenant aux Sakalava continuent actuellement à travers des échanges réguliers de correspondances avec la ministre de la Culture française, Rima Abdul Malak.
Au cours des discussions, la partie française a maintes fois réitéré la nécessité d’une législation française sur la restitution des restes humains appartenant aux collections publiques préalablement à toute forme de restitution des trois crânes identifiés comme étant d’origine malgache. En effet, cette sortie des collections publiques des restes humains constitue une dérogation à l’inaliénabilité des biens des personnes publiques relevant du domaine public.
Face à la lourdeur de la procédure législative y afférente, les deux parties française et malgache ont convenu de la mise en place d’une commission malgache afin d’établir les documentations scientifiques et historiques relatives au Kabeso de l’Ampanjaka Toera et des crânes de deux autres guerriers Sakalava. La partie française a déjà procédé à la désignation de ses représentants dans une lettre de la ministre de la Culture au mois d’août 2023. Pour la partie malgache, le ministère de la Communication et de la Culture attend la désignation de représentants d’autres départements ministériels concernés afin d’identifier les spécialistes appelés à siéger au sein de ladite commission.
Source : Dépêche Informative Taratra
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