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Madagascar : Table ronde pour une nouvelle politique minière
27 novembre 2008, par
civile, le Conseil National Economique et Social (CONECS), l’Observatoire de la Vie Nationale (SEFAFI), le Comité de Développement Economique (CDE), le Fédération des Exploitations Miniers (FEDMINES), le Comité d’observation des Elections (KMF/CNOE), retient l’attention de l’opinion, dans tous les milieux tant économiques, que politiques ou sociaux. Cette déclaration rendue publique le 12 novembre 2008 est intitulée ’Pour une nouvelle politique minière à Madagascar’.
Les signataires font état des démarches qu’ils ont entreprise auprès de divers responsables de la Banque Mondiale, en vue de l’organisation d’une table ronde sur la réforme de la politique minière à Madagascar. Ils basent leur initiative sur leur constat des résultats des deux grands projets miniers qui ont démarré cette année 2008 : Ilménite (QMM) à Fort-Dauphin et Nickel-Cobalt (SHERRIT) à Ambatovy/Moramanga. Ces cinq associations estiment que « Madagascar est perdante dans les contrats passés avec QMM et SHERRIT du fait des énormes avantages fiscaux, douaniers et financiers accordés à ces compagnies minières ». Les recettes tirées des taxes et redevances ne génèrent pratiquement « aucun bénéfice pour l’Etat et les collectivités décentralisées car les contrats issus de la Convention d’établissement de 1998 et de la Loi sur les Grands investissements miniers de 2005 sont de véritables marchés de dupes ».
Madagascar est perdante dans les contrats
Les signataires soulignent par ailleurs leur appréhension au vu de l’appel à intérêt national et international lancé par le Gouvernement en mai 2008 pour l’exploitation des gisements de fer de la zone de Soalala, les régions Boeny et Melaky, dont l’importance est à peu près égale à celle de Fort-Dauphin ou d’Ambatovy. En conclusion, les signataires demandent de surseoir au processus d’octroi des périmètres miniers des gisements de fer de Soalala et l’organisation, en collaboration avec la société civile de Madagascar, d’une table ronde pour l’élaboration d’une nouvelle politique minière.
Ces derniers temps, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer les conséquences désastreuses des activités des sociétés multinationales à Fort-Dauphin et à Ambatovy-Moramanga : l’inflation galopante, qui pénalise les habitants, le personnel de ces sociétés - pour la plupart des étrangers - bénéficie de salaires exorbitants en comparaison avec les maigres ressources des résidents malgaches, l’importation massive de personnel étranger (des milliers de Philippins à Moramanga et des centaines de Sud-africains à Fort-Dauphin). Alors que chaque année, on signale que dans tout Madagascar, quelque 400.000 jeunes font irruption sur le marché du travail.
Pratiques contestables de multinationales
Les syndicats, les habitants des régions concernées commencent à prendre conscience des dangers qui menacent leur environnement en raison des pratiques sauvages de ces multinationales qui détruisent des richesses floristiques et faunistiques uniques au monde. Des partis politiques, quoique encore minoritaires, commencent à manifester leur opposition à cette politique, qu’ils apparentent à un véritable bradage des richesses nationales.
Récemment encore, le parti AKFM, qui a réuni début novembre un Comité central extraordinaire dans le cadre de son 50ème anniversaire, a élaboré, à l’intention des cadres du parti, un document sur la situation économique, politique et sociale actuelle à Madagascar, dans lequel est notamment dénoncée la politique minière pratiquée par le pouvoir. En conclusion des travaux de cette réunion de l’AKFM, ce parti appelle à une large union de toutes les forces vives du pays sans exclusive, afin de sauvegarder la souveraineté nationale et les intérêts du plus grand nombre.
Ces prises de position et ces appels seront-ils entendus ? L’avenir nous le dira.
B.Y.
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