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Menace acridienne
7 octobre 2014
L’invasion acridienne qui s’est propagée à travers Madagascar, menaçant les principales cultures vivrières de base et les pâturages, a été contenue, mais ce succès est mis en péril par un manque de financements, a déclaré, jeudi, la FAO.
Au début de l’invasion, en avril 2012, le criquet migrateur malgache, qui a une très haute capacité de destruction, a ravagé les cultures et les pâturages sur son passage du Sud-Ouest au Nord du pays.
En avril 2014, il était proche des plus importantes zones rizicoles du pays, dans le Nord-Ouest et menaçait les moyens d’existence de 13 millions de personnes.
La première campagne de lutte anti-acridienne, qui s’inscrit dans le cadre du programme triennal exécuté conjointement par la FAO et le gouvernement de Madagascar, en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a permis d’éviter davantage de dégâts potentiels.
"Les effets de cette invasion auraient pu être dévastateurs, mais grâce aux efforts énergiques du gouvernement de Madagascar soutenus par la FAO, nous sommes parvenus à empêcher ces criquets de migrer davantage", a indiqué le Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique australe, David Phiri.
Depuis le démarrage des activités anti-acridiennes, en septembre 2013, les opérations aériennes de grande envergure ont permis de prospecter plus de 30 millions d’hectares de terres et de maîtriser les populations acridiennes sur plus de 1,2 million d’hectares.
Les gouvernements de l’Autriche, de la Belgique, de la France, de l’Italie, du Japon, de Madagascar (à travers un prêt de la Banque mondiale), de la Norvège et des Etats-Unis, ainsi que l’Union européenne et le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies ont contribué pour un total de 28 millions de dollars.
L’Algérie, la Mauritanie et le Maroc ont, quant à eux, donné des pesticides.
Les résultats préliminaires d’une mission d’évaluation FAO/PAM réalisée de mi-juin à mi-juillet 2014 en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, indiquent que la première campagne anti-acridienne a empêché que des dégâts plus importants aux cultures et aux pâturages se produisent et protégé les vastes régions rizicoles du Centre et du Nord du pays.
Cette première campagne a également permis de renforcer les capacités nationales de gestion anti-acridienne.
"En dépit du vaste soutien et des résultats, nous avons néanmoins à affronter maintenant un nouvel enjeu à cause du manque de financement", a expliqué M. Phiri.
Les fonds disponibles pour l’instant ne suffisent qu’à couvrir la première partie de la deuxième campagne de lutte, qui a été lancée en septembre 2014. Avec l’arrivée de la saison des pluies, à partir d’octobre, la situation acridienne va se détériorer.
En effet, les températures et l’humidité à cette période sont idéales pour la reproduction des criquets. La deuxième et la troisième campagnes sont essentielles, respectivement pour accompagner le déclin de l’invasion et permettre le retour à une situation de rémission.
Un appui additionnel de 14,7 millions de dollars est indispensable pour les opérations aériennes de prospection et de lutte, le matériel, les pesticides, ainsi que le recrutement de personnel spécialisé pour mettre en œuvre les deuxième et troisième campagnes.
"Chaque jour est un combat pour nourrir nos enfants et les envoyer à l’école", explique Florentine Hantanirina, qui vit dans un village à proximité de Sakaraha, dans le Centre du Madagascar.
"Notre principale source de revenus est notre parcelle de 100 m2 et les petits boulots de mon mari. L’invasion a compromis nos moyens d’existence et rendu notre quotidien encore plus difficile. Il faut arrêter cette invasion pour que nous puissions récolter et protéger nos moyens de subsistance".
Faute de financements supplémentaires, les efforts accomplis durant la première campagne seront réduits à néant et l’invasion se redéploiera. Le contexte était semblable en 2010-2011 et 2011/2012 lorsque les financements n’ont pas été disponibles pour deux campagnes et que l’invasion actuellement en cours s’est développée.
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