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Madagascar
12 septembre 2008, par
Les semaines écoulées ont été marquées par des évènements qui continuent de retenir l’attention des observateurs politiques, même si certains milieux tentent d’en minimiser la portée.
En effet, durant le dernier week-end du mois d’août, et jusqu’à ce jour, des regroupements de partis d’opposition au régime de Marc Ravalomanana ont initié des manifestations à travers différentes régions, notamment dans les villes de Antsiranana (Diego-Suarez), Mahajanga, Sambava, Antsohihy, etc... Les manifestants exprimaient, chacun à leur manière, par des prises de parole ou des pancartes, leur mécontentement à l’endroit du Gouvernement, qu’ils estiment responsable de la crise sociale actuelle qui frappe durement la majorité de la population. Furent ainsi dénoncés pêle-mêle au cours de ces manifestations la cherté de la vie, les entraves à la liberté d’expression, la réforme hâtive de l’enseignement ; à Antsiranana, des pancartes exigeaient même que Ravalomanana quitte le pouvoir.
Comme prévu, ces manifestations étaient fortement surveillées et “encadrées” par les forces de l’ordre, certaines furent dispersées manu militari, d’autres purent se tenir sous “haute surveillance”. A Toamasina (Tamatave - ndlr), port principal sur la côte-Est, des étudiants de l’Université de Barikadimy entamèrent une grève de soutien à l’opposition. Quatre d’entre eux furent arrêtés dont deux traduits devant les tribunaux. A Vangaindrano (Sud-Est de l’île), le directeur de la Radio Catholique régionale fut arrêté et retenu dans les locaux de l’antenne régionale de la gendarmerie. Il avait participé à la manifestation de l’opposition et avait pris la parole pour dénoncer les taxes foncières et immobilières exorbitantes.
A Antananarivo, le collectif de l’opposition, après avoir convoqué une réunion dans une salle communale, décidait de récidiver, en tenant un nouveau meeting dans le stade municipal ; cette manifestation fut interdite par la préfecture de police, sous le prétexte que le délai imparti pour la demande d’autorisation n’avait pas été respecté.
Bras de fer entre le Gouvernement et la commune d’Antananarivo
C’est dans cet environnement agité que se poursuit le bras de fer entre la commune d’Antananarivo et le Gouvernement. Rappelons que les élections municipales du 12 décembre 2007 portèrent à la tête de la commune M. Andry Rajoelina, qui obtint 63% des suffrages des électeurs, battant de loin le candidat présenté et soutenu par le Parti TIM de Marc Ravalomanana. Dès le lendemain du scrutin, et tout au long des huit mois écoulés, les décrets, notes de services, décisions émanant du plus haut niveau furent promulgués, pour accumuler les difficultés rencontrées par la Mairie d’Antananarivo.
A titre d’exemples, signalons :
• la modification du mode de désignation des 192 chefs de “fokontany” (quartiers) dans la capitale, auparavant élus par la population et désignés par le maire, et qui, désormais, sont désignés par le préfet de police,
• la dotation au ministère des Transports d’une station de taxis-brousse (à Ampasapito) construite sur un terrain communal et gérée par la commune,
• le refus du Trésor public de verser au compte de la commune une subvention de 20 millions d’euros accordée par l’Union Européenne pour la réalisation d’un programme de travaux élaboré par la commune d’Antananarivo,
• l’imputation à la commune d’Antananarivo du remboursement de quelque 880 millions d’ariary de dettes laissées par les anciens dirigeants de la commune qui se sont succédé depuis les années 1980 (!),
• le retrait de la commune d’Antananarivo au sein du Conseil d’Administration de la Société Autonome (SAMVA) chargée depuis 1995 de la gestion des redevances sur les ordures et les eaux usées et son remplacement par le ministère de l’Eau.
Ces injonctions du Gouvernement ont été dénoncées devant l’opinion par les élus de la commune comme des actes de sabotage contre la mairie de la capitale.
Ce bras de fer, voulu par le Gouvernement, entretient dans l’opinion publique un sérieux malaise, les électeurs ne comprenant pas un tel acharnement contre le jeune maire de la capitale, qui devrait plutôt être encouragé pour son engagement citoyen.
Ce malaise risque de déboucher sur une explosion imprévisible, qui a fait l’objet d’une déclaration signée par 18 personnalités connues dans la capitale. On relève parmi les signataires d’anciens maires comme Guy Willy Razanamasy, ancien Premier ministre, Richard Andriamanjato, ancien Président de l’Assemblée nationale, Rakotovao Andriantiana, ancien Ministre, l’ancien Premier ministre Pascal Rakotomavo, ancien Président du Faritany d’Antananarivo, les anciens Ministres Gisèle Rabesahala et le Général Ramakavelo, Mme Madeleine Ramaholimihaso, fondatrice du SEFAFI, Mr Rakotomavo Bruno, Secrétaire général du KMF/CNOE, tous deux membres de la Société civile, d’anciens députés et conseillers municipaux.
Les signataires souhaitent que le choix des électeurs soit respecté et que les parties concernées, le Gouvernement et la commune, s’attellent à trouver les moyens pour mettre un terme à ces frictions, dommageables pour le développement de la capitale et sa population.
Pour l’heure, on ignore la suite de cette affaire, qui est actuellement au cœur de l’actualité.
B.Y
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