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Mission du Père Pedro
14 septembre 2009
Dans un pays comme Madagascar où 75% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, l’œuvre humanitaire du Père Pedro Opeka pourrait n’être qu’une goutte dans un océan de misère. Mais de cette goutte, ce missionnaire lazariste est parvenu à faire des rivières.
Depuis la création en 1989 d’Akamasoa (“Les bons amis” en malgache), son association est venue en aide à plus de 300.000 personnes. « On ne peut lutter contre la pauvreté avec des discours, mais avec le travail, l’école, la construction de centres de santé », déclarait le Père Pedro dans son autobiographie “Combattant de l’espérance” (JC Lattès – 2005). C’est bien cette philosophie d’action que le missionnaire infatigable a mise en œuvre. Elle permet à des familles, contraintes jusque-là de fouiller dans les décharges de la capitale malgache pour survivre, de regagner leur dignité en retrouvant un toit, un salaire et des perspectives d’avenir pour leurs enfants en les scolarisant.
Cette réinsertion économique et sociale, les sans-abris qui en bénéficient en sont les premiers véritables acteurs. Pas question ici d’assistanat, mais d’une main tendue pour se reconstruire par le travail et l’effort. Après presque deux décennies, la recette a largement fait ses preuves. Aujourd’hui, 17 villages ont été construits et offrent un toit à plus de 3.000 familles, plus de 4.000 personnes touchent enfin un véritable salaire grâce aux emplois et activités créés par Akamasoa, qui permet aussi à 9.300 enfants de retrouver le chemin de l’école.
Près de 400 collaborateurs malgaches contribuent quotidiennement au succès de l’association aux côtés du Père Pedro. Akamasoa œuvre désormais dans une dizaine de communes sur l’ensemble du pays. Mais c’est encore dans la capitale malgache que sa réussite saute le plus aux yeux. L’habitat étant la pierre angulaire de la réinsertion, un vaste programme de construction se poursuit jour après jour sur les collines en périphérie de la capitale malgache Antanananarivo. Des carrières, où travaillent sans relâche les ouvriers, sortent des tonnes de pierres pour construire de nouvelles maisons. Près de 3.000 ont déjà été construites, sans oublier les dispensaires et les écoles.
A la sueur de leur front, les plus démunis se reconstruisent et offrent un message d’espoir. La misère n’est pas une fatalité. Elle se combat jour après jour. Un message que ne cesse de propager le Père Pedro à travers ses voyages dans le monde entier où il enchaine les conférences et les appels aux dons. A bientôt soixante ans, il n’a rien perdu de sa fougue et de sa capacité à s’insurger devant les conditions de vie des plus démunis qu’il découvre en 1989 au milieu de la plus grande décharge de la capitale. Aujourd’hui, Akamasoa voudrait qu’elle ferme enfin ses portes et soit transférée loin de la ville. Pas pour tourner la page, mais seulement pour respecter la dignité humaine et l’environnement.
Pour en savoir plus sur le Père Pedro et l’association Akamasoa : www.perepedro.com
(Texte et photos : Imaz Press Réunion)
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Messages
14 septembre 2009, 07:11, par andrun
L’image présentée est encore trop belle par rapport à celles que j’ai vu et vécu de mes yeux.
Si il n’y avait pas eu cette pauvreté personne n’aurait connu Père Pédro à Madagascar ou Mère Théresa en Inde.
C’est vous dire les tonnes d’espérance que divulgue Père Pédro et autres et souvent uniquement cela pour inverser chez celui qui n’a rien, mais vraiment rien, sa propre valeur en celui qui est, qui peut et qui doit, au moins, s’aider lui-même pour ne pas être une charge pour autrui.
Ici, il ne faudrait pas non plus faire croire ou croire tout court, que nous vivons dans une île de rêve qui est dans un océan de gaspillage.
Bravo Père Pédro, 20 ans, Bon Anniversaire à Akamasoa.
Veloma tompoko.