
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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2 février 2008, par
Le 1er février marque le 173ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage à Maurice, et à cette occasion, la municipalité de Port-Louis procède aujourd’hui, à 10h30, au dévoilement d’une plaque commémorative à l’emplacement du musée de la poste à Port-Louis pour rendre hommage aux esclaves marron emprisonnés au bagne. Une stèle sera également installée au Morne en mémoire des esclaves venus au pays, la quatrième à voir le jour dans le cadre du projet la Route des stèles. Cette année, l’invité d’honneur des festivités est le Président du Conseil exécutif de l’UNESCO, l’Ambassadeur Olabiyi Babalola Joseph Yai.
« Avec cette plaque commémorative, c’est à tous ces esclaves emprisonnés que nous rendons un grand hommage », a déclaré le Lord Maire, Fritz Thomas, lors d’une conférence de presse.
C’est l’année dernière que, lors d’une conférence à la Mairie, l’historienne Vijaya Teelock avait eu l’idée d’installer une plaque à cet endroit chargé d’histoire. En effet, selon cette dernière, le port et la Place d’Armes avaient servi autrefois de lieu d’emprisonnement connu comme le bagne. D’autre part, des recherches entreprises dans cette région laissent croire que des ruines du bagne subsisteraient sous le site actuel du musée de la poste. D’où le choix de ce lieu symbolique.
4ème stèle de la route de l’esclavage installée au Morne
Après celle de Madagascar (en 2004), de La Réunion (en 2005) et du Mozambique (l’année dernière), la stèle du Morne sera la quatrième à voir le jour dans le cadre du projet la Route des stèles. Un projet soutenu par celui de la Route des esclaves, de l’UNESCO, souligne Jocelyn Chan Low, lui-même membre de l’équipe qui y est responsable.
D’ailleurs, le représentant de l’International Council on Monuments and Sites (ICOMOS) de l’Afrique du Sud, le professeur Karel Bakker, est actuellement à Maurice dans le cadre de ce projet.
Rappelons que le projet de la Route des stèles est une idée de Sudel Fuma, représentant de la Chaire UNESCO et historien passionné de notre île. En 2002, lors d’un colloque à Madagascar, Sudel Fuma ressent le besoin de faire quelque chose pour rappeler aux Réunionnais qu’une partie de leurs origines se trouve là-bas, à Madagascar. En 2004, au cours de la dernière Rando Métis, Sudel Fuma rencontre Constant Gasstsar, le Président d’Ecodev Madagascar, et les choses se mettent en place très vite ; durant la même année, la première stèle est érigée à Fort-Dauphin, à Madagascar.
Selon Jocelyn Chan Low, toutes les stèles, symbole du lien qui unit les pays d’origine des esclaves et les pays d’accueil, ont été érigées dans un jardin endémique, un habitat naturel, et leur dévoilement, marqué par une conférence.
La Route des stèles cherche à valoriser ce que l’esclave a fait pour lui-même. « On cherche à valoriser cette mémoire à travers ces stèles : la commémoration de la résistance de même que la contribution de l’esclave aux différentes sociétés ». Jocelyn Chan Low indique, d’autre part, que l’UNESCO a favorablement accueilli la participation de Maurice au projet.
Enfin, M. Chan Low souligne que lors de la dernière réunion du comité, il a aussi été question que l’UNESCO propose que les sites faisant partie de la Route de l’esclave soient inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Après le Morne, la prochaine stèle sera fort probablement érigée à Pondichéry.
Toujours à l’occasion de cette commémoration, Jean-Clément Cangy, journaliste, présentera son ouvrage intitulé “Le makanbo du Morne”, publié aux éditions Marye Pike. “Le makanbo du Morne” est un ouvrage sur l’esclavage et ses séquelles. Il montre le cheminement de l’esclavage à la négritude et à la créolité. Il traite de 4 enjeux majeurs :
1/ la mémoire, la recherche et la collecte des données sur la traite négrière et l’esclavage
2/ la célébration de la mémoire
3/ la réparation
4/ un enjeu éthique : les droits humains.
Sophie Périabe
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