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Décolonisation des Chagos
30 janvier
L’ingérence des États-Unis dans la politique de Maurice entrave la restitution de l’archipel des Chagos par le Royaume-Uni. Maurice cherche à renforcer ses liens avec l’Iran pour des échanges éducatifs, ce rapprochement suscite des tensions avec les États-Unis, qui exercent des pressions pour bloquer les négociations. Les Chagossiens, expulsés il y a plus de 50 ans, continuent de revendiquer leur droit de revivre dans leur pays natal d’où ils furent déportés à cause de la construction de la base militaire de Diego Garcia.
L’océan Indien n’est pas une zone de paix. Des pays d’outre-mer y possèdent des bases militaires, dont la France et les États-Unis. Washington est le locataire de la base de Diego Garcia. C’est en raison de sa construction que le peuple vivant dans les quatre îles habitées des Chagos fut déporté avec interdiction de revenir dans son pays natal.
Au bout de plusieurs décennies de lutte, le Royaume-Uni a dû accepter de décoloniser les Chagos et de le rendre à Maurice. L’accord prévoit le maintien de la base militaire, avec interdiction pour les Chagossiens de vivre dans l’île de Diego Garcia.
Les récents développements montrent que le nouveau pouvoir aux États-Unis fait de l’ingérence dans la politique diplomatique de Maurice. Les relations entre Maurice et l’Iran deviennent un prétexte pour entraver les négociations sur la décolonisation des Chagos.
Le 22 janvier 2025, le ministre mauricien de l’Éducation, le Dr Mahend Gungapersad, a rencontré l’ambassadeur non-résident iranien, Hassan Ali Bakhshi, pour discuter de la coopération éducative et des échanges entre les deux pays. Cette rencontre, pourtant axée sur des domaines non militaires, a provoqué une réaction immédiate de la part des États-Unis. Les proches de Donald Trump ont en effet exhorté le président à demander au Premier ministre britannique de bloquer le processus de restitution des Chagos.
Les États-Unis semblent percevoir toute relation rapprochée de Maurice avec des pays comme l’Iran, la Chine comme une menace géopolitique. Ce qui dérange les dirigeants américains, c’est l’idée même que Maurice pourrait renforcer ses liens avec un pays comme l’Iran, tout en poursuivant son objectif légitime de récupérer l’archipel des Chagos, dont Diego Garcia abrite une base militaire américaine d’importance stratégique.
Les Chagossiens, expulsés de leurs îles natales dans les années 60 et 70 pour permettre l’installation de la base militaire, continuent de lutter pour leur droit de retour à Diego Garcia, l’île la plus peuplée avant leur expulsion.
La situation des Chagossiens est particulièrement tragique, car l’île de Diego Garcia, avec ses infrastructures modernes, pourrait facilement être repeuplée et servir de lieu de vie pour les descendants des habitants déportés. L’aéroport et le port en eau profonde de Diego Garcia en font un site idéal pour la réintégration rapide des Chagossiens, et les Chagossiens ne sont pas contre le fait de vivre à côté de la base militaire.
Maurice, en tant qu’État souverain, a parfaitement le droit de forger ses propres relations diplomatiques, y compris avec l’Iran, sans subir de pressions étrangères. L’ingérence des États-Unis dans ce dossier n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’utilisation des rapports de force pour préserver des intérêts stratégiques, au détriment des droits humains et de la justice.
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