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Les eaux de ruissellement emportent 11 personnes
2 avril 2013, par
Des pluies torrentielles se sont abattues sur le Nord de l’île, samedi 30 mars, en milieu de journée, dévastant la capitale Port-Louis. Depuis, onze personnes ont perdu la vie, imposant au Premier ministre l’annonce d’une journée de deuil national lundi 1er avril.
« La scène est pire qu’un lendemain cyclonique. Au plus fort des inondations, des voitures transformées en dangereuses embarcations se sont fracassées contre les magasins, défonçant dans un cas le rideau de fer » , a expliqué Abdoollah Earally, journaliste à “L’Express” de Maurice, à l’Agence France Presse. Samedi, les services météorologiques ont enregistré 152 mm de pluie sur la capitale en à peine deux heures. Malgré cela, aucune alerte n’a été enclenchée et les habitants ont été surpris par la montée des eaux.
Plusieurs dizaines de blessés
« A Port-Louis, les inondations ont rendu plusieurs routes importantes impraticables, créant un embouteillage monstre qui a complètement paralysé le centre-ville », ont indiqué les médias mauriciens. En effet, « mis à part les problèmes de circulation dans la capitale, le pont de Grande-Rivière est temporairement fermé à la circulation à cause des accumulations d’eau. La gare Victoria est également sous les eaux. Une cinquantaine de centimètres d’eau, rapportent des témoins » , a noté l’Express.mu.
82 blessés ont été dénombrés au service des urgences de l’hôpital Jeetoo, selon le quotidien “Le Mauricien” et onze morts pour le moment. Les services météorologiques sont pointés du doigt pour le manque d’anticipation et de prévention, cependant, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a expliqué lors d’un point de presse à la Clarisse House que « la tragédie était imprévisible ».
« Un torrent d’eau est descendu violemment de la montagne des Signaux. C’est cette quantité d’eau et surtout la vitesse à laquelle elle est descendue qui a provoqué cette tragédie humaine. La station météorologique de Vacoas ne pouvait prédire qu’il y aurait autant de pluie », a-t-il expliqué.
Interrogé par l’AFP, Balraj Dumputh, directeur des services météorologiques mauriciens, a expliqué que la pluie avait bien été prévue, « mais pas de cette intensité et en un temps aussi court ». Selon cet expert, la moyenne des précipitations à Maurice au mois de mars, qui est le mois le plus pluvieux, avoisine les 220 mm.
« Les failles de tout un système »
Pour l’Express.mu, la catastrophe met en évidence « les failles de tout un système ». Le journal a pointé du doigt les incohérences des services de l’État, car un « avis de grosses pluies a bel et bien été communiqué au Disaster Management Committee (DMC) samedi matin. Et pourtant, ce n’est qu’à 14h30 que ce comité de crise s’est réuni sous la présidence du Commissaire de Police (CP) ».
Les services concernés par cette catastrophe sont pointés du doigt par la population, ceux-ci ont répondu que « c e n’est pas vrai. Nous ne pouvons émettre un avis de pluies torrentielles, car cela ne s’applique qu’en semaine et ne concerne que les écoles. Par contre, nous utilisons les mêmes critères pour alerter le DMC que nous avons émis un avis de grosses pluies et que nous avons eu plus de 100 millimètres de pluies » , a affirmé catégoriquement une source à la station météorologique de Vacoas.
En dépit de ces réponses, le journal pose le problème d’un manque d’information et de prévention, « excepté que l’émission d’un avis de grosses pluies ne change rien, car le pays n’a pas de protocole spécial à être adopté dans de tels cas. Lors du dernier avis de pluies torrentielles émis le 13 février dernier, c’était justement à cause du manque de protocole que la situation avait pris un aspect chaotique » . « Où se situe la faille ? », pose le site internet du journal.
Depuis 2005, le gouvernement mauricien avait lancé des travaux de restructuration afin de faire face aux changements climatiques, avec entre autres la construction de drains d’évacuation de l’eau dans la capitale. Mais en dépit de ces travaux, des personnes perdent la vie à chaque forte pluie. En février dernier, plusieurs personnes sont décédées, comme en mars 2008, lors d’inondations provoquées par des pluies dans l’Est de l’île. La question de l’adaptation aux changements climatiques est au cœur des débats, mais pour l’heure, le pays s’arrête une journée en hommage aux victimes de cette catastrophe.
Céline Tabou
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