Législatives anticipées à Maurice

L’alliance MMM-Parti travailliste favorite des élections

7 octobre 2014

Le président mauricien, Kailash Purryag, a dissous lundi le Parlement, à la demande du Premier ministre, Navin Ramgoolam.

Pour le moment, seuls le Premier ministre, les ministres et le leader de l’opposition restent en poste.
Le Premier ministre dispose de 60 jours pour décider de la date des prochaines élections législatives dans l’île.
Les dernières élections à Maurice ont eu lieu en avril 2010, rappelle-t-on.
Deux des principaux partis de Maurice, le Mouvement militant mauricien et le Parti travailliste, sont parvenus à s’entendre sur une plate-forme commune. Cette alliance part favorite pour le prochain scrutin.

L’annonce de la dissolution, dans un communiqué de la présidence mauricienne, était attendue depuis la signature en septembre d’un accord électoral entre les deux principaux partis du pays - le Parti Travailliste du Premier ministre Navin Chandra Ramgoolam et le Mouvement Militant Mauricien (MMM) du chef de l’opposition Paul Bérenger, qui a depuis démissionné de ses fonctions. Cet accord prévoit qu’en cas de victoire aux prochaines législatives, la coalition des deux partis présentera un texte de loi pour que le président de la République soit élu au suffrage universel. Le président, actuellement élu par l’Assemblée nationale et aux fonctions largement honorifiques, bénéficierait de pouvoirs étendus après cette modification de la Constitution. En cas d’adoption du texte, Navin Chandra Ramgoolam a déjà prévu d’être candidat à la présidence, et, s’il est élu, de désigner Paul Bérenger Premier ministre. Les prochaines élections se joueront entre deux blocs politiques : la coalition nouvellement formée et l’Alliance Lepep, dirigée par Anerood Jugnauth, chef de l’Etat mauricien de 2003 à mars 2012, quand, en conflit avec Navin Chandra Ramgoolam, il avait démissionné.

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