La présidente de l’Assemblée nationale rappelle à l’ordre sur l’utilisation du créole

19 juin

Lors des débats budgétaires à l’Assemblée nationale de l’île Maurice, le ministre de la Fonction publique et des réformes administratives a été rappelé à l’ordre par la présidente de l’Assemblée nationale de Maurice, Shirin Aumeeruddy-Cziffra, sur l’utilisation du créole au Parlement.

En effet, Raj Pentiah a ponctué son discours de plusieurs expressions en créole, ce qui a amené la présidente de l’Assemblée à rappeler que l’utilisation du créole au Parlement est en suspens dans le cadre d’une affaire en cours.

Elle a invité les membres à respecter les règlements de la Chambre. Shirin Aumeeruddy-Cziffra a déclaré : "Je rappelle à tous que nous traitons de la question du créole et, s’il vous plaît, ne me pressez pas trop. Nous nous occupons de ce problème et espérons que nous trouverons bientôt une solution. Veuillez donc respecter le règlement intérieur".

Cette dernière souligné que sa position ne relevait pas d’un amour pour le français ou l’anglais au détriment du créole, mais "il est simplement nécessaire de respecter ce que nous avons décidé dans cette Chambre. Je ne suis ni une institutrice, ni une mère qui s’en prend à elle. Mais nous devrons nous efforcer d’exiger le respect des règles".

La présidente a aussi précisé qu’elle parle plusieurs langues, dont le créole, qu’elle affectionne, tout en soulignant la nécessité de ne pas transformer le débat linguistique en provocation, selon le journal L’Express.

Ce rappel au règlement intervient alors que la question de l’introduction officielle du créole mauricien au Parlement demeure un sujet sensible, souvent évoqué mais jamais tranché.

L’intervention de Shirin Aumeeruddy-Cziffra relance le débat sur la place du créole dans les institutions républicaines et le respect des procédures en attendant une décision formelle.


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