Cilaos : Malgré l’éclatement de la vérité au tribunal

Le “JIR” renvoie les protagonistes dos à dos

28 août 2004

En mars dernier, à deux jours du scrutin des régionales et du premier tour des cantonales, le “JIR”, sur la base d’informations partisanes, transformait une agression dont était victime un partisan de Jacques Técher en une fusillade, avec à l’appui une photo prise par François Vige, collaborateur du maire de Cilaos, Paul Técher. Jeudi, devant le tribunal de Saint-Pierre, celui qui, photographié par M. Vige, était présenté comme la victime, a fait éclater la vérité devant le tribunal, expliquant aux juges qu’il avait été manipulé par le maire de Cilaos et qu’il avait été victime de pressions.
Dans son compte-rendu du procès, le “JIR” trouve encore le moyen de s’enfoncer davantage dans une désinformation qui confine à la mauvaise foi. Sully Boyer, dont la photo est reprise par le “JIR”, avait expliqué que c’est en entendant le convoi de Jacques Técher qu’il était sorti de la permanence de Paul Técher avec un groupe de personnes pour aller "rode désorde".
Ce qui n’empêche pas le “JIR” d’écrire : "Le hasard veut que les deux convois se croisent au milieu de la ville". Les deux convois ne se sont jamais croisés ! Ce sont des partisans de Paul Técher qui ont quitté leur permanence pour venir sur le bord de la route, à plus de cent mètres de là, pour provoquer les militants de Jacques Técher. Une façon d’essayer de se dépatouiller et de renvoyer tout le monde dos à dos, non sans avoir qualifié Robert Baret de "flingueur des cantonales", comme si "Roro" comme on l’appelle à Cilaos avait fait feu, armé d’une mitraillette !
En mars dernier, (mal) informé par des proches de Paul Técher, le “JIR” avait contribué à une belle entreprise d’intox, parlant de "chatouilleux de la gâchette" En persistant sur cette voie, cela s’appelle de la malhonnêteté, tout simplement.

S.D.


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