Pluies torrentielles et coulées de boue à Maurice

10 mars 2011, par Céline Tabou

À 200 Km de La Réunion, l’Ile Maurice vient de subir des pluies torrentielles, lundi 7 mars, causant des inondations dans plusieurs régions de l’île. La pluviométrie a dépassé la barre des 100 mm en quelques heures dans plusieurs régions de l’Ile Maurice.

La montée des eaux et les coulées de boue ont détruit de nombreuses habitations, des infrastructures publiques, des ponts et des routes. De plus, ces eaux boueuses se sont infiltrées à travers les tuyaux de canalisation et les filtres de station de distribution d’eau, rendant l’eau impropre à la consommation dans plusieurs villages a annoncé La Chaîne Météo.

Des dégâts matériels conséquents

Des rivières et canaux sont sortis de leur lit, des drains ont été bouchés et les routes ont été dévastées par des litres d’eau, conduisant le ministre de l’Éducation, Vasant Bunwaree, à fermer les écoles et universités. Cependant, les cours dans les écoles, collèges et universités ont repris mardi 8 mars, après que les services météorologiques aient mis fin à l’alerte de pluies torrentielles à 16h lundi.

De son côté, le ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Satya Veyash Faugoo, est allé constater les différents dégâts causés par ses fortes pluies, a révélé le quotidien “L’Express“. Ce dernier a été choqué par les déchets jetés par les riverains, qui affluaient des rivières. Satya Veyash Faugoo « n’a pas hésité à condamner une telle attitude et a demandé à ce que chaque personne prenne ses responsabilités pour maintenir la propreté », a indiqué le quotidien.

En dépit de l’attention portée par les dégâts, “L’Express” a indiqué que « le ministre Satish Faugoo est aussi venu sur les lieux. Toutefois, quand les habitants lui ont demandé d’entrer dans les maisons pour constater les dégâts, il a refusé. Ce qui a provoqué le mécontentement des villageois ».

Prévenir les catastrophes naturelles

À l’instar de La Réunion, l’Ile Maurice n’est pas exempte des conséquences du changement climatique. En effet, les pluies vécues par les Mauriciens n’ont heureusement eu aucune conséquence humaine. Mais les dégâts matériels (route, ponts, maisons, infrastructures) auront des conséquences sur les Mauriciens qui devront mettre la main à la poche pour reconstruire.
Alors que des centaines de personnes se préparent à manifester contre la vie chère, cette catastrophe naturelle devrait peser sur la situation sociale et économique, déjà aggravée par l’inflation que connaît le pays.

Céline Tabou


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