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À Saint-Pierre, des femmes victimes de violences et d’insultes - 1 -
2 avril 2004
Depuis la semaine dernière, “Témoignages” rend compte des multiples agressions commises sur des membres de l’Alliance ou de la section communiste de Saint-Pierre avant, pendant et après les élections. Des violences et des pressions ont été exercées par des nervis du maire, à l’encontre des citoyens saint-pierrois (dont des employés communaux) qui manifestaient d’autres sensibilités politiques que celles exigées dans la commune. Des premiers témoignages de femmes victimes d’insultes et brutalisées sont relatés ci-après.
C’était avant le premier tour des élections. Guylène Doressamy, candidate sur la liste de l’Alliance, se trouvait dans la rue Jules Joron, dans le quartier de Terre-Sainte à Saint-Pierre, distribuant des tracts et des journaux avec deux autres personnes. Soudain, trois voitures s’arrêtent à leur hauteur. Deux hommes en sortent, viennent à leur rencontre et leur demandent de leur remettre tous les tracts et les journaux. Devant le refus de Guylène Doressamy et de ses deux amis, les deux hommes leur arrachent les documents des mains et repartent en proférant des menaces : "Ni vé pi voir a zot ici !"
Ce jour-là, les trois militants de l’Alliance parcouraient le quartier pour distribuer des tracts invitant la population à un meeting prévu le soir même chez Mme Pausé. Comme cela a été le cas à plusieurs reprises durant la campagne électorale à Saint-Pierre, des nervis se sont présentés chez la personne qui devait accueillir le meeting du soir. Là encore, menaces et pressions sont au menu. Malgré tout, la réunion aura lieu et le soir, pendant que les orateurs prenaient la parole, on pouvait voir aller et venir un fourgon rempli de gros bras...
Autre quartier de Saint-Pierre, même scénario : à la ligne Paradis, une réunion prévue chez une dame est annulée à la dernière minute, la personne ayant été l’objet de pressions. Sans doute pour l’intimider, des nervis font éclater des pétards devant son portail...
Toujours à Saint-Pierre, avant les élections. À La Ravine des Cabris, le 4 mars dernier, rue Sainte-Céline, Sabine Villars, directrice d’école, effectue un porte-à-porte avec d’autres militants. Selon un scénario bien rôdé, les voitures s’arrêtent à la hauteur des militants de l’Alliance. Un des nervis s’approche de Sabine Villars et lui interdit de distribuer tracts et journaux, prétextant... un arrêté municipal !
Dans la foulée, l’individu demande à Mme Villars de lui remettre tous les journaux qu’elle a en sa possession. "Je lui en ai donné un et je lui ai demandé de me montrer son fameux arrêté municipal", raconte Sabine Villars. Bien entendu, l’homme est incapable de présenter le document en question. Et pour cause : il n’existe pas ! Sabine Villars et ses amies poursuivent leur tournée, sous la "surveillance étroite" de plusieurs voitures remplies de trois à quatre nervis par véhicule.
"C’est la première fois que je m’implique dans une campagne électorale", explique Sabine Villars. "Là, devant de tels actes, je me dis que La Ravine des Cabris ne doit pas devenir une zone de non droit. En tous cas, je continuerai à me battre, car il faut montrer que l’on ne baisse pas les bras. On compte sur les autorités pour que ces actes ne restent pas impunis. Pour nous, il s’agit d’actes de violence de la part d’hommes qui agissent ainsi parce qu’ils se croient tout permis. On ne peut accepter que le maire de Saint-Pierre crée ainsi une sorte de mini-république bannière !"
S. D.
An plis ke sa
Plaintes déposées
Guylène Doressamy a déposé plainte auprès de la gendarmerie pour les faits d’intimidation et menaces dont elle a été victime.
Accepteraient-ils la réciproque ?
Selon un proverbe, "l’insulte ne salit que celui qui la profère". Mais ceux qui insultent les femmes plus bas que terre, simplement parce qu’elles s’engagent politiquement, tout comme ceux qui font appel aux nervis, accepteraient-ils qu’on s’adresse à leur femme, à leur sœur, leur mère ou à leur fille de la même façon et qu’on les insulte de la sorte ?
Je ne suis pas à vendre !
Martine Judith, assesseur de la liste de l’Alliance au bureau 34 à l’école Célimène de La Ravine des Cabris, est sans profession. Elle raconte qu’une semaine avant le premier tour des régionales, l’adjoint de La Ravine des Cabris, Albert Périanayagom - directeur d’école ! - est venu chez elle lui proposer un CEC... à condition "ou marche pu èk kominis". Réponse de Mme Judith : "je ne suis pas à vendre !"
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