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Île Maurice : campagne sucrière 2006
7 juin 2006
Retard dans la croissance de la canne, réduction de la surface plantée... tout amène la Chambre d’Agriculture à craindre un tonnage moindre que l’an passé. ’En tout cas, ce ne sera pas une coupe record cette année’, commente-t-on à la Plantation House.
La Chambre d’Agriculture a rendu publique la première estimation pour la campagne 2006, à l’issue de la réunion du comité de coordination qui regroupe les partenaires de l’industrie.
Les premières indications évoquent un tonnage de cannes inférieur à celui de la récolte précédente. En 2005, les usines avaient broyé 4,98 millions de tonnes de cannes. Et la production finale a été de 519.816 tonnes de sucre, à un taux d’extraction de 10,44 %.
Déjà, dans son bulletin mensuel de fin avril, le Mauritius Sugar Industry Research Institute (MSIRI) avait indiqué que la croissance de la canne était en retard de 13 centimètres par rapport à la normale. Tout reposerait donc sur un taux d’extraction élevé, tributaire des conditions climatiques qui ont prévalu en mai.
Un autre facteur a contribué à une récolte en deçà de la capacité normale : la baisse de la superficie sous cannes, couplée à un rendement inférieur à l’hectare. Dans le chapitre consacré à Maurice, la Banque africaine de développement et l’Organisation pour la coopération et le développement économique relèvent qu’à l’hectare, le rendement est passé de 79 tonnes de canne à 72 tonnes. En effet, pour la récolte 2005, il a été de 72,41 tonnes.
L’institut de recherches, sur une note plus positive, affirmait dans son rapport qu’une accumulation rapide de sucrose était attendue ce mois-ci, à l’arrivée de l’hiver. "La teneur dépendra de la variation dans la température, de la radiation solaire de même que d’une pluviométrie moindre pour une accumulation moyenne d’eau, ce qui est vital pour la maturation", faisait ressortir le MSIRI. Au cas où ces conditions seraient réunies, la productivité serait proche de la normale.
De fait, tenant compte de tous ces facteurs, le comité présidé par le secrétaire général de la Chambre, Jocelyn Kwok, effectuera sa première estimation de sucre. Est-ce que ce sera proche de l’objectif de 575.000 tonnes fixé par l’État dans sa stratégie d’adaptation pluriannuelle ? Rappelons que le comité se fonde sur les observations du MSIRI, des établissements sucriers, de la Farmers’ Service Corporation, du Sugar Insurance Fund Board, de la Mauritius Sugar Authority et du ministère de l’Agro-industrie.
Avant même que la récolte n’ait démarré, l’industrie sucrière est en présence d’une nouvelle guère réjouissante venant de Bruxelles. Les mesures d’accompagnement pour aider cette industrie à se réformer, en marge de la baisse du prix garanti de 36% en 2009-2010, sont maintenues à un montant moindre. Dans son ébauche de budget pour 2007, la Commission européenne indique que les pays Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP) producteurs, dont Maurice, ne se partageront que 165 millions d’euros. Une enveloppe loin des 190 millions initialement promis.
"C’est toujours insuffisant par rapport aux besoins des pays touchés par la réforme du régime sucrier européen", commente Jean Li Yuen Fong, directeur de la Mauritius Sugar Producers’ Association. Bien que Maurice exporte 38% du quota des ACP, le pays est limité à un seuil de 15% des mesures financières. À cet effet, Jean Li Yuen Fong dit qu’il "faudra espérer que ce sera supérieur à ce barème établi pour le décaissement de la première enveloppe pour 2006". Mais dans une récente correspondance, Louis Michel, le commissaire européen au développement, a indiqué que ce même principe serait en vigueur pour les années suivantes.
De son côté, le secrétaire général de la Chambre d’Agriculture analyse que l’enveloppe de 165 millions d’euros ne tient pas compte du financement en amont requis par les ACP pour réaliser la réforme avant que la baisse de 36% ne soit effective. Dans le cas de Maurice, selon la stratégie pluriannuelle, quelque 87% des 24,5 milliards de roupies seront requis avant 2010, pour concrétiser les multiples projets associés à la réforme. Et 57% des investissements devront être effectués de 2007 à 2009.
source : lexpress.mu
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