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L’Union des Comores refuse l’expulsion de ses citoyens de Mayotte
18 janvier
Invité de l’émission « En tête à tête » du 16 janvier 2025 de France 24, Azzali Assoumani, président de l’Union des Comores s’est opposé au nouveau plan d’expulsion de Comoriens de Mayotte, rappelant que « les Comoriens sont chez eux à Mayotte ». Il tend la main à Paris pour une résolution pacifique du différend créé par le maintien de l’administration française sur une partie du territoire comorien depuis 1975. Ceci permettra de garantir paix et stabilité dans le Canal du Mozambique, « et cela passe par l’unité de ce pays pour être un partenaire fiable de la France ». La suppression du « visa Balladur » est un préalable aux négociations, a-t-il indiqué.
Azzali Assoumani, président de l’Union des Comores, était invité de France 24 ce 16 janvier 2025. Il a clairement annoncé son refus de cautionner l’expulsion de citoyens comoriens de Mayotte. « S’il y a des volontaires qui veulent venir, ils vont venir mais si c’est le forcing, il n’en est pas question », a-t-il dit en précisant ceci : « Il y a des Comoriens qui sont à Paris qui n’ont pas de papiers, ils sont tranquilles mais quand ils sont à Mayotte, ils ne sont pas tranquilles, ça c’est incompréhensible ».
Il a rappelé en substance que Mayotte fait partie de l’État comorien : « Je ne peux pas accepter qu’un Comorien qui se trouve à Mayotte soit considéré comme un immigré, je ne peux pas accepter cela ». « « Il n’y a pas que les Comoriens des autres îles, il y a aussi des Rwandais, des Burundais, il y a une multitude de nationalités africaines, ce sont les immigrés. Mais les Comoriens sont chez eux à Mayotte », a-t-il ajouté.
Il a également dénoncé l’existence depuis 30 ans d’un visa imposé par l’administration française pour les habitants des autres îles comoriennes souhaitant se rendre à Mayotte. « Lorsque Balladur a mis le visa, c’est ce qui a fait que les Comoriens qui sont là-bas ne peuvent pas retourner. Quand il n’y avait pas le visa, aucun Comorien des trois îles ne restait à Mayotte s’il n’avait rien à faire parce qu’il allait voir la famille, pour mariage, pour un hitma, et puis il revient parce qu’il sait qu’il va revenir le lendemain. Maintenant, avec le visa, le Comorien qui est là-bas, quelle que soit la raison qui le pousse d’aller là-bas, il se dit si je retourne, est ce que je peux revenir ».
Interrogé sur le dialogue prôné avec la France, le chef de l’Etat dit rester « optimiste », souhaitant que chaque partie trouve son compte avec l’idée de parvenir, « étape par étape » à « des résultats » qui prendront en compte les intérêts des deux pays.
Le chef de l’État des Comores se dit « optimiste » pour la résolution du différend créé par le maintien de l’occupation française de Mayotte depuis 1975.
. « Malgré ce contentieux, nous avons de très bonnes relations avec la France. Tout est possible pour qu’on s’asseye ensemble pour discuter pour l’intérêt des deux pays. On a vu Hong Kong qui a passé 99 ans (…). Ce n’est pas le nombre d’années qui compte, ce sont les intérêts, parce que chaque chose à son temps », a-t-il souligné. Il ajouta : « En 1975, les Français ont compris qu’ils avaient un intérêt à garder Mayotte mais est ce que maintenant ils ont un intérêt à garder Mayotte, à avoir les trois îles contre eux ? »
« Nous, c’est la souveraineté, et la France qui a grand intérêt dans la région, dans une région stratégique comme le Canal de Mozambique d’être en paix et en sécurité. Et cela passe par l’unité de ce pays pour être un partenaire fiable de la France ».
La suppression du « visa Balladur » est un préalable à toute discussion.
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Messages
19 janvier, 09:08, par Maillot joseph Luçay
L’ile de Mayotte est devenu un département Français , et sauf exception acceptée par la France , ce sont les lois françaises qui doivent s’appliquer à Mayotte
Les comoriens qui ne sont pas Mahorais , ne sont donc pas chez eux à Mayotte . On pourrait certes dans le cadre d’un statut de coopération économique et sociale entre l’union des Comores et de la France , envisager un traitement spécifique de la législation concernant l’accès à Mayotte des comoriens qui ne sont pas Mahorais , mais on ne peut plus remettre en cause l’intégration de Mayotte dans la communauté Française .
L’époque des colonies est terminée depuis longtemps , mais rien n’empêche les anciennes colonies françaises conservent des liens privilégiés avec leur ancienne métropole dans le cadre d’une coopération régionale qui aurait essentiellement pour mission de promouvoir le développement économique et social des pays concernés .
C’est un peu ce que le général de Gaule avait proposé dans la constitution française de 1958 qui offrait aux anciennes colonies une association étroite avec la France tout en devenant des pays presque indépendants . On pourrait actualiser cette proposition pour les anciennes colonies françaises de l’océan indien , notamment Madagascar , l’ile de la Réunion les Comores et Djibouti afin faciliter les échanges des biens et des personnes qui pourraient contribuer à un développement commun .