Manifestation contre la vie chère à Mayotte

Baisser les prix des produits de première nécessité et relancer le développement économique et social

27 octobre 2011

Dans le cadre des mouvements contre la vie chère à Mayotte, la CFE CGC Mayotte estime dans un communiqué qu’une « action conjuguée sur la baisse des prix des produits de première nécessité et des moyens de la relance du développement économique et social » est la solution pour sortir du conflit.

« Comme les autres partenaires composant l’intersyndicale (CFDT, CGT, CFE CGC, SAEM FAEN et les associations ASCOMA, CCP, Solidarité mahoraise) contre la vie chère à Mayotte, la CFE CGC Mayotte est partie de la réunion de cet après-midi (hier-NDLR) de l’Observatoire des prix. Cela est consécutif à la réponse de monsieur Stanislas Martin suite à une question de principe relative au conflit et à l’urgence de la poursuite des négociations sur les prix de la viande. En effet, la composition de l’Observatoire et les réactions de son président laissent comprendre qu’il n’y a pas de conflit et qu’il était donc normal de poursuivre les travaux comme indiqués dans le protocole du 17 octobre non paraphé par l’Intersyndicale. Le Médiateur du gouvernement a laissé entendre une invitation aux échanges avec les parties en conflit, dont la CFE CGC Mayotte, pour demain (aujourd’hui-NDLR)...

Pour sortir de ce conflit, la CFE CGC Mayotte est convaincue de la nécessité d’une action conjuguée notamment sur la baisse des prix des produits de première nécessité et les moyens de la relance du développement économique et social.

Sur la baisse des prix, l’Etat se doit de surveiller les flambées des prix qui peuvent être source de déstabilisation de l’île, sachant que moins de 35.000 sur plus de 200.000 personnes ont un emploi salarié. L’Etat se doit également de soutenir la consommation au travers de l’amplification des "bons d’achats" de 5 euros et de façon générale sur la viande par sac de 10 kg et pour tous les foyers. Les prix du gaz et du sable doivent s’harmonisés partout dans Mayotte.
Ces efforts sont également nécessaires au titre de la continuité territoriale pour donner un prix unique de la tonne de sable et de la bouteille de gaz partout dans le territoire.

Sur la relance économique, cette intervention urgente et ponctuelle devra être accompagnée de moyens conséquents pour s’assurer d’une dynamique économique favorable et durable. Ainsi, la CFE CGC Mayotte plaide pour :

- un renforcement substantiel du fonds de développement économique social et culturel le passant des 10 millions annuels actuels à au-delà des 300 millions d’euros, notamment pour soutenir l’économie endogène...,

- la réalisation d’un plan de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sur 10, voire 15 ans, de l’actuel Département-Région, Région Utra-périphérique en 2014 pour déterminer les projets, les moyens et les besoins de l’Etat, des collectivités et des entreprises sur Mayotte...

La CFE CGC Mayotte reste disponible pour toute négociation qui tienne compte des sujets au conflit et qui recherche son règlement.

Noussoura Soulaimana
Pt CFE CGC Mayotte »
 

Ile de Mayotte

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