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La mission d’information parlementaire à Mayotte
9 juin 2006
Dans l’île aux Parfums, le chikungunya continue à toucher durement la population. Malgré les efforts des Mahorais et la forte implication des collectivités locales, les conditions d’une nouvelle flambée sont réunies.
La mission parlementaire était hier après-midi à Mayotte. Cette île est également durement touchée. Membre de cette délégation de la représentation nationale, la députée Huguette Bello note l’inquiétude des maires. Elle cite une étude de la DDASS de l’île qui dénombre 43.000 cas de chikungunya sur 160.000 habitants. Les femmes sont les plus touchées, elles représentent 53% des malades, alors qu’à La Réunion la proportion est de 60%.
À Mayotte, 60% de la population recourt à la médecine traditionnelle. Rares sont les médecins libéraux, et quand un patient veut consulter, il se rend soit au centre hospitalier de Mamoudzou, soit dans un des 19 dispensaires. Chacun de ces petits établissements abrite un praticien.
Prophylaxie mieux organisée
Dès leur arrivée, la mission avait rendez-vous avec les responsables de la DDASS afin de faire le point sur l’ampleur atteinte par l’épidémie. La responsable de la lutte anti-vectorielle, Nohal Elissa, a expliqué quelles sont les mesures prises pour limiter la population de moustiques. Située en zone de paludisme endémique, l’île aux Parfums n’a pas été épargnée par la flambée de l’épidémie l’été dernier. Mais la lutte est mieux organisée. Le service de prophylaxie comprenait au début de l’épidémie 80 agents pour 160.000 habitants. 80 agents tous formés aux techniques de lutte contre les vecteurs du chikungunya à Mayotte, c’est le double de l’effectif du service de prophylaxie de La Réunion en 2005, alors que La Réunion est cinq fois plus peuplée que Mayotte. À ce jour, le coût de la lutte s’élève à 8,5 millions d’euros.
Huguette Bello note que les opérations de sensibilisation sont très intéressantes. Parmi celles-ci, un clip diffusé à la télévision explique des gestes simples qui sont autant de moyens de lutter contre la prolifération des moustiques, avec dans le rôle principal un enfant.
À Mayotte, la population a réagi différemment qu’à La Réunion, explique Huguette Bello. En effet, pour les Mahorais, le paludisme est toujours présent à travers plusieurs foyers dans le Nord de l’île : 126 cas relevés l’an dernier.
Difficultés pour les communes
Si la DDASS locale a pu estimer le nombre de cas, la comptabilisation des décès est plus difficile. "Une enquête sur la surmortalité est en cours", indique Huguette Bello, "mais le système de déclaration des décès est très récent, il n’a que cinq ans".
Après ce passage à la DDASS, les députés ont auditionné le bureau de l’Association des maires de Mayotte. Tout comme à La Réunion, les communes ont des difficultés à faire face, elles doivent puiser dans leurs fonds propres pour financer la lutte. Dans le même temps, les maires sont confrontés à la diminution d’un tiers du nombre des emplois-aidés qu’ils peuvent embaucher. Comme à La Réunion, les mairies travaillent avec les associations. Et comme dans notre île, l’objectif des Mahorais est de faire diminuer la population des moustiques, mais ils se demandent avec quels moyens ils pourront mener à bien cette tâche essentielle.
Car comme elle a pu aussi le constater à La Réunion, la mission d’information relève qu’à Mayotte, tous les ingrédients sont là pour que l’été prochain l’épidémie flambe à nouveau.
Ce matin, les parlementaires ont rendez-vous avec les personnels de l’hôpital de Mayotte, le président du Conseil général et le directeur de cabinet du préfet. Après ces dernières auditions, les parlementaires doivent tenir une conférence de presse.
Manuel Marchal
Les chercheurs réunionnais dans la lutte
Hier à la MRST de Sainte-Clotilde, les parlementaires de la mission ont écouté des chercheurs de l’Université de La Réunion. Ces derniers ont présenté beaucoup de projets. Tandis que le CIRAD met à disposition de la recherche contre le chikungunya une équipe de 30 chercheurs.
Les sciences humaines apportent aussi leur pierre à la lutte, avec des études d’anthropologie pour voir comment la population réagit devant la maladie et la manière dont elle est combattue.
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