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Bilan impossible à établir, le préfet de Mayotte évoque plusieurs centaines de morts
16 décembre 2024
Le cyclone Chido a dévasté Mayotte avec des vents dépassant 200 km/h, rasant des quartiers entiers, notamment dans les zones d’habitat précaire en bois et tôle. Le préfet François-Xavier Bieuville évoque « des centaines, voire un millier de morts », un bilan rendu incertain par l’inhumation rapide des défunts selon les rites locaux. L’alerte rouge levée, trois priorités sont fixées : sécuriser la population, rétablir les services essentiels et organiser un pont aérien. Des ministres sont attendus pour évaluer la situation et coordonner l’aide d’urgence.
Le cyclone Chido a frappé Mayotte avec une intensité sans précédent, générant des vents de plus de 200 km/h. Si le bilan humain reste incertain, le préfet François-Xavier Bieuville a exprimé ses craintes sur le plateau de Mayotte la 1ère : « Il y a certainement des centaines de morts, peut-être près d’un millier. » La précarité de l’habitat a amplifié les dégâts, laissant des milliers de personnes sans abri et rendant le recensement des victimes particulièrement complexe.
Mayotte est tristement connue pour ses logements précaires, souvent des cases en bois surmontées de tôles métalliques. Face à la violence du cyclone, ces constructions légères n’ont pas résisté. Des quartiers entiers ont été rasés, notamment dans les zones d’habitat informel, comme les collines de Kawéni. Des familles entières se sont retrouvées ensevelies sous les débris. « Les habitants des bidonvilles dévastés sont probablement coincés sous les amas de tôles », a déclaré le préfet avec gravité.
La situation est d’autant plus difficile à évaluer que la tradition musulmane des populations de Mayotte impose l’inhumation des défunts dans les 24 heures suivant le décès. Cette coutume, profondément ancrée dans la culture locale, complique l’établissement d’un bilan précis, certains décès n’étant pas encore signalés aux autorités sanitaires. « Certains morts ne seront pas recensés », a reconnu François-Xavier Bieuville.
Pour permettre aux secours de circuler et de venir en aide aux sinistrés, l’alerte rouge a été levée. « La France est un grand pays et Mayotte en fait partie. Nous savons nous relever », a martelé le préfet. Trois priorités ont été définies : sécuriser la population, rétablir les infrastructures vitales et établir un pont aérien avec La Réunion et l’Hexagone pour le transport des renforts et du matériel.
120 centres d’hébergement d’urgence ont été ouverts, mettant à l’abri 10 000 personnes. Cependant, de nombreux sinistrés continuent d’affluer vers ces refuges. « Au moment de l’événement, des personnes arrivaient encore dans les centres », a-t-il souligné.
Malgré les destructions massives, certains services essentiels commencent à être rétablis. L’eau a été partiellement restaurée dans plusieurs communes comme Chirongui, Sada et M’Tsamboro, grâce aux cuves préremplies avant l’arrivée du cyclone. L’usine d’Ouroveni, gravement endommagée, fonctionne à nouveau partiellement.
En matière d’électricité, les équipes techniques s’activent pour réparer les pylônes et retendre les lignes électriques. « Chaque jour, nous progressons pour redonner du courant aux Mahorais le plus vite possible », a assuré le préfet.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, sont attendus à Mayotte dès le lundi 16 décembre. Leur visite vise à évaluer les dégâts, rencontrer les sinistrés et annoncer des mesures d’urgence. « C’est un signe extrêmement fort de soutien », a salué François-Xavier Bieuville.
Face à cette tragédie, Mayotte entame un processus de reconstruction titanesque. Les images de désolation resteront longtemps gravées dans les mémoires, mais l’espoir de se relever reste intact. « Si c’était à refaire, j’en ferais encore plus pour informer et préparer », a conclu le préfet, conscient de l’ampleur du défi à venir.
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