Suite au passage dévastateur du cyclone Chido, l’île de Mayotte reste en situation critique. L’alerte violette a été levée samedi à 13h (heure locale). Les premières missions de reconnaissance ont été lancées sous la direction du préfet de Mayotte, en coordination avec le Premier ministre François Bayrou et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, responsables de la gestion de crise.

Mobilisation des secours

Le préfet de La Réunion et de la zone de défense de l’océan Indien, Patrice Latron, a réuni les services de gestion de crise pour mobiliser tous les moyens disponibles. Des équipes de secours nationales et locales sont déployées en renfort. 162 militaires de la sécurité civile et sapeurs-pompiers de l’Hexagone viendront compléter les 110 déjà sur place, dont 40 du SDIS 974. Ces équipes spécialisées dans le sauvetage-déblaiement et les interventions d’urgence seront épaulées par de nouvelles arrivées, pouvant atteindre 700 secouristes.
Le DASH-8 de la Sécurité civile, déjà mobilisé, continuera d’acheminer du matériel et des renforts.

Appui des militaires français

Les forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) participent aux opérations avec plusieurs avions et navires. Un A400M a transporté 20 tonnes de matériel depuis la France en transitant par La Réunion. Deux avions CASA CN235 et un navire militaire de type Champlain assureront la logistique dans la région.
Le navire Marion Dufresne, habituellement dédié aux Terres australes, sera également mobilisé. Il transportera un hélicoptère pour les missions de reconnaissance et de secours.
Des moyens sanitaires supplémentaires sont acheminés pour renforcer les infrastructures locales endommagées. Des équipes médicales, du matériel de première urgence et des techniciens EDF sont déjà en route. Dimanche, un DASH a transporté deux sous-préfets, 17 personnels médicaux, trois tonnes de matériel médical et des colis de l’Établissement français du sang.
Deux avions militaires CASA embarquent 16 agents EDF, du matériel électrique, des bâches de couverture et des vivres. Par la mer, le navire Champlain transportera également des équipements essentiels.