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Conséquence de la décolonisation inachevée dans notre région
12 décembre 2021, par
Un nouveau drame est à déplorer au large de Mayotte. Un kwassa kwassa tentant de rallier clandestinement l’île administrée par la France a chaviré samedi soir avec à son bord 21 personnes. 5 décès sont à déplorer et plusieurs personnes sont disparues. Cette tragédie est la conséquence de la décolonisation inachevée dans notre région.
Mayotte Première a annoncé samedi 11 décembre cette information :
« Un nouveau drame de l’immigration clandestine secoue une nouvelle fois l’île au lagon. Un kwassa avec 21 personnes à son bord à chaviré au large de Saziley, dans le Sud du département.
Le bilan actuel fait état de cinq personnes décédées. Les secours ont pris en charge seize passagers, neuf d’entre elles ont été transférées au CHM. On ne connaît pas le nombre total de personnes à bord. Selon nos informations, certains passagers seraient toujours portés disparus. »
Cette tragédie est la conséquence de la décolonisation inachevée dans notre région. Car depuis 1975, la France continue d’administrer Mayotte, île faisant partie du Territoire d’outre-mer des Comores jusqu’en 1975, date de l’indépendance de la République des Comores. Or, Mayotte fait partie du territoire qui a largement voté en 1974 pour son indépendance de la France.
La communauté internationale, c’est-à-dire l’Organisation des Nations-Unies, et le droit sont du côté de la République des Comores.
Mais la France dispose d’armes de destruction massive, du soutien de l’OTAN et d’une puissance financière bien plus importante que l’archipel comorien. Ceci fut mis à profit pour faire de Mayotte une base arrière de la France et de l’OTAN quand Paris soutenait le régime d’apartheid en Afrique du Sud.
Comme par hasard, la République des Comores a été secouée depuis son indépendance par des coups d’État perpétrés par d’anciens militaires de l’armée française. Ceci a créé un climat d’instabilité politique afin de retarder considérablement le développement des Comores, tandis que Paris arrosait Mayotte de transferts publics. Cela a donc creusé un important écart entre Mayotte et les autres îles de l’archipel, car Paris a transféré suffisamment d’argent pour que la Sécurité sociale soit mise en place à Mayotte. Ces transferts d’argent public depuis la France ont aussi pour but de donner un pouvoir d’achat pour installer la société de consommation à l’occidentale, faisant de Mayotte la vitrine de l’American way of life dans le Canal du Mozambique.
Et pour achever d’isoler Mayotte, Paris a décidé d’y interdire la libre entrée des citoyens d’Anjouan, de Mohéli et de la Grande Comore. Depuis 1995 pour entrer à Mayotte, un citoyen comorien a besoin d’un visa délivré par un consulat français, cher et difficile à obtenir. Cela a favorisé l’essor des traversées clandestines et l’exploitation de milliers de travailleurs considérés comme « sans papier » par la France à Mayotte, et qui ne peuvent donc rien revendiquer sous peine d’être expulsé de Mayotte.
Cette politique aboutit à un climat de violences et d’insécurité en raison du poids du nombre des personnes considérées comme des clandestins parmi la population de Mayotte. Et ces « clandestins » n’ont aucun droit et doivent se débrouiller pour survivre.
La vitrine « Mayotte » et sa promesse de Sécurité sociale attirent de nombreuses personnes prêtes à traverser clandestinement la mer de nuit sur un petit bateau, et à survivre comme clandestin une fois arrivé sur place. Les drames sont nombreux et le bras de mer séparant Anjouan de Mayotte est un des plus importants lieux de noyades du monde, avec de très nombreuses victimes. Tout ceci est le résultat de l’aventure comorienne commencée en 1975 par un gouvernement français, poursuivie sous tous les autres qui lui ont succédé.
M.M.
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