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Communiqué d’EELVR de Mayotte
25 novembre 2022
Nous ne pouvons pas rester insensibles à ce qui se passe à Mayotte en ce moment. La violence s’est installée de manière anarchique et incontrôlée dans certains quartiers et dans de nombreux villages de l’île avec des morts, des blessés et une population qui a peur. Comment en est-on arrivé à cette escalade de la violence ?
De ce qu’on voit à Mayotte et de ce qu’on sait, cela fait au moins une quinzaine d’années que la violence sévit dans plusieurs quartiers de l’île.
Tout d’abord, une violence institutionnelle larvée et non réglée par l’Etat Français et aussi par le refus de vouloir trouver des modalités d’accompagnements pour les familles venant de La Grande Comore, d’Anjouan et de Mohéli. Mayotte a subi l’arrivée clandestine de tous les immigrés de ces trois îles car elle ne pouvait pas refuser « des frères, soeurs, cousins et cousines ».
Mayotte faisait partie de tout cet archipel avant de devenir territoire français et c’était une seule et grande famille. Quoiqu’on en dise, Mayotte n’a jamais vraiment coupé les liens familiaux avec ces îles malgré une coupure administrative quand celle-ci est devenue territoire français.
De plus, il faut rappeler que la loi avait instauré les visas Balladur le 18 janvier 1995 restreignant le droit de visite des familles non françaises à leur fratrie résidant à Mayotte , territoire rattaché à La France, par un référendum illégal vis à vis des règles internationales de l’ONU.
D’ailleurs, la France est toujours sous le coup d’une condamnation de l’ONU pour cette annexion non reconnue par l’Organisation de l’Unité Africaine.
C’est pourquoi, il est sûrement toujours très difficile de gérer toute cette im-migration clandestine depuis des années. Les enfants de ces îles arrivent seuls quand les kwassakwassas ne font pas naufrages.
Ils sont livrés à eux mêmes, cherchent tous les moyens pour vivre et survivre sans leurs parents. Souvent les parents sont refoulés à la frontière et doivent retourner dans les trois îles. Ce sont ces mêmes enfants qui ont grandi aujourd’hui et qui se sont regroupés en bande pour se protéger et revendiquer une vie digne.
Il est clair que si on touche à un jeune de la bande et vu le nombre de ces jeunes aujourd’hui, on renforce la vengeance et la violence sans limite. C’est ce qui s’est passé il y une dizaine de jours à Kawéni , M’sapéré et a Mamoudzou.
EELVR s’inquiète pour tous ces jeunes en errance, en détresse et pour toute la population mahoraise et expatriée qui vivent dans la crainte. EELVR s’interroge sur l’abandon des pouvoirs publics depuis toutes ces années à avoir laissé Mayotte vers une telle dérive.
EELVR rappelle que La Réunion, île soeur, se trouve qu’à 2 h d’avion de Mayotte et qu’elle a l’habitude d’accueillir la population mahoraise depuis de longues années.
Par conséquent, EELVR propose qu’une plateforme soit mise en place rapidement pour aider à trouver des aides d’urgence pour toutes ces familles immigrées laissées pour compte , pour développer des modalités de soutiens pour les familles mahoraises afin que la paix revienne dans ce territoire d’outremer.
Il est vital qu’une vraie politique d‘accompagnement social et économique soit mise en place et ceci de manière durable pour Mayotte. Rappelons aussi que Mayotte est une région ultrapériphérique européenne (RUP) et donc la France et l’Europe se doivent de lui apporter des aides urgentes.
Ce n’est pas en envoyant un petit groupe de Raid à Mayotte que la situation envenimée depuis des années va se régler. Il faut vraiment prendre à bras le corps cette problématique et penser à une politique de territoire, de prévention de risques dans son ensemble avec tout l’archipel si on veut éviter que la fracture entre les îles tourne à la catastrophe, voire une guerre civile.
Mme ODAYEN Danon Lutchmee
Secrétaire régionale adjointe d’EELV REUNION
Ex co- responsable de la commission outremer d’EELV
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