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Collectif #StopUwambushu à #Mayotte
17 avril 2023
L’opération « Wuambushu » se prépare à Mayotte et des unités spéciales de police sont envoyées pour déporter massivement des migrants et détruire des habitations informelles. Des rassemblements ont lieu à Paris, Marseille, Lyon, Nice, Saint-Denis de La Réunion et Nantes pour dénoncer la politique xénophobe du gouvernement.
"Il y a urgence à se mobiliser pour empêcher cette opération à se solidariser avec les immigrés et les sans-papiers de Mayotte pour faire reculer Gérald Darmanin qui au même moment où il, réprime les mobilisations dans l’hexagone, décide d’envoyer sa police mener la politique coloniale du gouvernement dans les outre-mer". Alors soyons nombreuses et nombreux à nous rassembler ce dimanche pour dire stop à cette opération !", a écrit le collectif CSUM.
Une opération « déportation des comoriens programmée par l’État français à Mayotte »
L’opération baptisée "Wuambushu" ("reprise" en mahorais) semble se préciser à Mayotte, bien que ni le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ni le président de la République n’ont confirmé officiellement la tenue de cette opération d’expulsions, de destruction de logements illégaux et d’arrestations.
Cependant, Le Canard enchaîné a révélé de nombreux éléments de cette opération dès la fin du mois de février. "Un demi-millier de gendarmes et de policiers s’apprêtent à envahir l’archipel. (...) Leur mission ? Mettre fin à l’immigration illégale et mater les délinquants à la machette", a écrit l’hebdomadaire dans son édition du 22 février 2023.
Le journal assure que cette opération est initiative de Gérald Darmanin, qui aurait obtenu l’accord d’Emmanuel Macron en février, lors d’un Conseil de défense, selon une source citée par l’Agence France Presse. L’opération devrait commencer autour de la fin du ramadan, le 21 avril.
Selon La 1ère, des renforts et du matériel sont déjà arrivés à Mayotte en vue de l’opération. De plus, des membres de la compagnie de CRS 8 vont être déployés à Mayotte. Il s’agit d’une force d’intervention spéciale créée en 2021 pour pouvoir être déployée "en cas de troubles graves à l’ordre public et de violences urbaines", selon le ministère de l’Intérieur.
Composée de 200 CRS, elle a récemment été déployée à Rennes lors des manifestations contre la réforme des retraites et à Marseille à la suite de violences sur fond de trafic de drogue.
A cette force dure s’ajoute des équipes régionales d’intervention et de sécurité qui devraient également se rendre sur place, selon Mayotte La 1ère. Il s’agit d’unités d’intervention de l’administration pénitentiaire chargées d’intervenir en cas de tensions dans un établissement pénitentiaire.
face à l’ampleur du dispositif policier, et des contingents déployés, le président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, Jean-Marie Burguburu, a ainsi écrit à Gérald Darmanin pour l’exhorter à "renoncer" à ce projet, considérant le risque d’"aggravation des fractures et des tensions sociales dans un contexte déjà très fragilisé (...) et l’atteinte au respect des droits fondamentaux des personnes étrangères dans le cadre d’expulsions massives".
L’Unicef a fait part de son inquiétude quant au respect des droits des enfants étrangers dans le cadre de cette opération, dans un communiqué publié le 31 mars 2023. L’agence onusienne redoute que l’augmentation du nombre d’interpellations lors de l’opération "implique mécaniquement une augmentation du taux d’erreurs dans la procédure d’éloignement", ce qui pourrait entraîner un nombre plus important d’enfants isolés à Mayotte.
Le gouvernement comorien demande à Paris de renoncer
Au cours du mois de mars, Emmanuel Macron avait fait part auprès de son homologue comorien, le colonel Azali Assoumani, son "inquiétude" face à l’immigration clandestine en provenance des Comores.
Dans un communiqué de deux pages signé le palais présidentiel comorien, Moroni a interpelé sur "le danger d’une telle opération" et a demandé aux autorités françaises de renoncer à ce projet d’expulsions visa des migrants originaires des Comores.
Dans ce même texte, le pouvoir comorien suggère de privilégier de dialogue et la concertation, non seulement avec l’Union des Comores "dont les compatriotes se trouvent chez eux à Mayotte, mais aussi avec les autres pays dont les concitoyens se trouveraient illégalement à Mayotte". Le gouvernement comorien propose de "trouver ensemble les réponses humanitaires de relogement, de formation… et de régularisation".
De nombreux appels ont été lancé de la part de la société civile et des partis politiques comoriens. Le 5 avril, des organisations de la société civile comorienne ont tenu une conférence de presse pour prévenir d’un « massacre à venir ».
« Nous comptons saisir les organisations internationales pour les informer du massacre que la France veut perpétrer sur l’île comorienne de Mayotte » a indiqué Youssouf Attick Ismael, le président du Comité Maore (Maore veut dire Mayotte en langue nationale).
À Mayotte, les communiqués, tribunes libres, et pétitions se multiplient pour dénoncer l’opération Wuambushu d’expulsion des immigrés illégaux et de destruction des bidonvilles. Les personnels de santé de l’île ont rappelé, dans un communiqué, « les conséquences dramatiques » des précédentes interventions de grande ampleur en matière de lutte contre l’immigration.
À Paris, les élus de la NUPES dénoncent, Gérald Darmanin qui "s’enfonce encore un peu plus dans l’inhumanité et l’indignité". Dans un communiqué du groupe parlementaire LFI-NUPES, ils écrivent que "cette chasse aux migrants annoncée confirme la stratégie du gouvernement de coller aux thèmes de la droite et de l’extrême droite".
Ils dénoncent le "sous-investissement dans les services publics du département le plus pauvre de France". "L’émigration est une souffrance, elle est l’échec des politiques libérales productivistes qui creusent l’écart entre les pays".
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