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Expulsion de Comoriens à Mayotte
25 avril 2023
Les Comores ont déclaré le 24 avril avoir refusé l’accostage d’un bateau transportant des migrants en provenance de Mayotte, où les autorités françaises ont lancé leur opération anti-migrants "Wuambushu", très controversée.
Moroni a suspendu le trafic de passagers dans le port où les personnes expulsées sont habituellement débarquées. Le préfet de Mayotte a lui en retour déclaré espérer « reprendre rapidement » les rotations de bateaux vers les Comores.
« Tant que la partie française décidera de faire des choses de façon unilatérale, nous prendrons nos responsabilités. Aucun expulsé ne rentrera dans un port sous souveraineté comorienne », a déclaré à l’AFP le ministre comorien de l’Intérieur, Fakridine Mahamoud.
« Le port de Mutsamudu (sur l’île comorienne d’Anjouan) n’est pas en mesure d’opérer sur l’embarquement et débarquement de passagers de ce jour jusqu’au 26 avril 2023, date à laquelle nous vous informerons de l’éventuelle reprise des opérations », ont annoncé de leur côté les services maritimes dans une note adressée à une compagnie maritime, consultée par l’AFP.
Le préfet de Mayotte a affirmé que la France « n’arrêtera pas » les opérations contre la délinquance et les bidonvilles menées sur ce territoire français de l’océan Indien, alors que des défenseurs des droits humains se sont inquiétés des actions entreprises contre les migrants en situation irrégulière.
« Les opérations (...) de lutte contre la délinquance et de lutte contre l’habitat insalubre, avec leurs conséquences sur l’immigration clandestine, on ne les arrêtera pas », a déclaré le préfet Thierry Suquet lors d’un point presse à Tzoundzou, dans la banlieue de Mamoudzou.
Le représentant de l’État a également dit espérer « reprendre rapidement » les rotations de bateaux vers l’île comorienne d’Anjouan.
La France prévoit de détruire les bidonvilles et d’expulser les Comoriens présents illégalement sur le territoire. Quelque 1800 policiers et gendarmes sont déjà à Mayotte pour l’opération baptisée « Wuambushu » du ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin.
Cependant, de nombreuses organisations attestent que les habitats détruits auront un impact sur les familles, et les enfants nés à Mayotte. De plus, les Comores ont déclaré la semaine dernière ne pas avoir l’intention d’« accueillir des expulsés issus de l’opération ».
Moroni a multiplié les appels à Paris pour annuler l’opération, disant ne pas avoir les moyens d’accueillir un afflux de migrants. Les tractations de ces dernières semaines avaient laissé planer la possibilité d’un accord de dernière minute. Cependant, la situation n’a toujours pas évolué, et Paris a assuré le maintient de l’opération.
Le président comorien, Azali Assoumani, qui assure depuis février la présidence de l’Union africaine, avait dit espérer « que l’opération sera annulée », en reconnaissant « n’avoir pas les moyens de (la) stopper par la force ».
Les Comores se sont engagées dans un accord signé en 2019 à « coopérer » avec Paris sur les questions d’immigration en échange d’une aide au développement de 150 millions d’euros. De nombreux migrants africains et notamment comoriens périssent régulièrement dans des "kwassa-kwassa" en tentant chaque année de rallier clandestinement Mayotte.
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